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Commentaire de ffi

sur Pour défendre la langue française, une enquête parlementaire


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ffi ffi 17 mars 2013 04:15

Déjà, il nous faudrait connaître la logique de notre langue pour convenablement l’expliquer.

Le français est fondé sur les mots latins pour les mots usuels et la langue grecque pour les mots savants. A partir du moment où les gens ont pigé les préfixes / suffixes et leur origine, quand ils ont compris comment ceux-ci se combinent, alors le français est simple.
 
Le vocabulaire français se pense « en-dessous » du mot, par combinaison d’éléments formants, signifiants, issus de langues mortes (latin, grec). C’est ainsi qu’il étend son lexique.

L’emprunt de mots étrangers issus d’une langue vivante n’est pas l’habitude historique en français.

Par le grec, qui possède une capacité de combinaison infinie (voir ici), et qui n’a pas les mêmes sonorités que le français - ce qui est pratique pour ne pas entrer en collision avec le lexique existant, le français peut inventer toutes sortes de mots, toute nouvelle notion. Comme par exemple télévision : voir de loin ; téléphone : entendre de loin.
 
La panne du français actuelle est peut-être due à l’abandon des humanités grecques et latines, qui empêche d’inventer les nouvelles notions.

Mais bon, puisque l’état ne semble plus vraiment intéresser au développement de la langue, je crois que c’est à chacun d’être créatif.

Cependant, il conviendra de privilégier les verbes, si le français veut être une langue dynamique.

Je vais prendre un exemple :
le téléphone, littéralement « son de loin » permet d’appeler ou d’être appelé de loin.
Le mot appeler vient d’une racine indo-européenne *pel qui signifierait « agiter », qui a donné en latin le verbe pellere, pulsus qui signifie « pousser ».

« Appeler au téléphone » peut donc être raccourci en « télépeler. »
Bonjours, Monsieur, je vous télépelle au sujet de machin...
Je suis occupé, on se retélépelle plus tard ?
Lorsque l’on est télépelé, la télépulsion du télépulseur retentit.
Pour faire une téléconférence, il faut d’abord faire une cotélépellation.

D’autre part, je trouve qu’il y a des gens qui sont des compulsif de la télépellation, ils sont télépulsants (voire télépulsifs).
Moi, souvent, la télépulsion de mon télépulseur, ça me stresse.
Je n’aime pas être télépulsé sans cesse...
Mais bon, pour trouver du travail, il faut bien ambitélépeler un peu partout !
(l’ambitélépellation, c’est le démarchage par téléphone)

Flute, il m’a télépelé hier, il faut absolument que je le rétrotélépelle !
Et puis non, pas envie, je vais lui téléscrire (un courriel)... (scirbere latin : écrire)
 
N’empêche, pour communiquer ainsi de loin, euh pardon pour mon vieux français, pour téluniquer ainsi voulais-je-dire, il faut bien un réseau de noeuds auquel nous sommes chacun rattachés, non ? En latin, un réseau de noeud, on appelle cela « netus », qui signifie un tissu. Le net est donc un nom correct en français.

Nous téluniquons parce que nous sommes chacun à un noeud d’un net.
il y a les radionets (ex : wifi), les linonets (réseaux filaires), les fibronets (réseau fibre optique), qui sont chacun des informatinets (réseaux informatiques), les gazonets (réseau de gaz), les électronets (réseaux électriques), les aquanets (réseaux d’eau), les pneumonets (réseaux à air comprimé), les oléonets (réseaux à huile comprimée), les motionets (réseau de transport), les relationets (réseaux de relations), les vennets (réseaux de vente), les viginets (réseau de surveillance),...etc


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