François Hollande a invité vendredi l’Union européenne à décider « dans les prochaines semaines » la levée de l’embargo sur les livraisons d’armes à l’opposition syrienne au régime de Bachar al Assad, qui pourrait selon lui utiliser des armes chimiques. (RMC.fr)
Il y a un parallèle à faire entre :
— Bush / l’Irak / l’Afghanistan
— Hollande / la Syrie / le Mali
Il y a des différences naturellement (per exemple, Hollande fait son libre choix tandis que Bush a du être en partie intimé) mais les ressemblances interpellent. Au point de se demander s’il n’y a pas des résurgences psychologiques issues d’un esprit collectif ayant certains aspects démentiels, qui ferait que le poids de l’Histoire primerait sur sur les choix individuels, dès lors que les acteurs n’ont pas un minimum de trempe. Je vois mal De Gaulle par exemple, ou autre responsable compétent, raisonner comme le fait Hollande.
Plus simplement dit, le PS est désormais un parti qui agit comme le ferait le parti néo-conservateur de Georges Bush, au plan politique extérieure. Il faut le comprendre. Que la politique économique se fasse ailleurs (en Allemagne) n’est pas une consolation.
La désinformation des médias n’impacte pas que la population. Les élites le sont aussi (sauf celles qui ont un agenda caché). Par exemple sur l’idée faussaire que ce serait Assad qui n’aurait pas souhaité pas discuter avec l’opposition : le factuel montre l’inverse.
Hollande, qui reste égal au modèle de GW Bush version pateline qu’il semble avoir adopté, cette fois selon l’argument des armes de destruction massive, a donc sorti de son sac à malices l’incontestable argument l’emploi des armes chimiques par la Syrie, tout en accusant Assad d’empêcher toute discussion de paix en Syrie, – simplement, en ne partant pas, conception diplomatique postmoderne toujours. (
dedefensa.org)