François Bayrou, venu vendre son dernier livre chez L. Ruquier afin de manger à sa faim
après son éviction parlementaire en juin dernier, a osé brandir le Code
du Travail suisse (jaune) afin de comparer son épaisseur avec le Code du
Travail français (rouge).
Cela nous rappelle Parisot quand elle avait dit : « la liberté s’arrête là ou commence le Code du Travail ».
Il suffiit de faire une comparaison puérile avec le Code de Route, qui
s’il n’empêche pas les accidents, les réduit fortement, et protège ceux
qui sont sur la route comme sur le trottoir. Or si le Code du Travail,
plus que centenaire, n’est pas à 100% favorable aux travailleurs, il
fixe des droits et des règles.
Bayrou est-il un anarchiste ? Bien sûr que non. Par contre c’est un
réactionnaire de la pire espèce qui fait chaque jour le lit du
capitalisme avant de vider le pot de chambre, mais le pire, c’est qu’il
le fait en pleurant, non pas du sort des autres mais de son propre sort,
simplement parce que cet individu n’ose pas, lui qui prône la vérité en
politique, dire ouvertement de quel côté de la barricade il se trouve,
car une barricade n’a que deux côtés, c’est aussi le problème récurrent
des partisans du Ni-Ni.
Que François Bayrou vienne vendre sa soupe dans une émission du
service public n’est déjà pas normal mais qu’il vienne en agent
altruiste du capital pour sublimer la destruction d’une partie du Code
du Travail, mériterait que des syndicalistes s’insurgent pour lui
répondre.