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Commentaire de Fergus

sur La grande illusion


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Fergus Fergus 18 mars 2013 16:50

Bonjour, Mèredefamille.

Je partage beaucoup des constats que vous faites sur les carences éducatives. Mais, sauf mauvaise lecture de ma part, il me semble que vous avez omis de mettre en avant la responsabilité des familles pour cibler le corps enseignant, ou plus exactement les systèmes aberrants dans lesquels ils évoluent.

Or, le rôle des parents est, à mon point de vue, déterminant. Ce sont eux, au moins à parts égales avec les enseignants (et parfois plus) qui sont à même de jeter les bases de la réussite de leurs enfants en leur inculquant très tôt les notions élémentaires de la lecture et du calcul, sans bourrage de crâne évidemment, mais tout simplement en répondant à leurs questions avec les bons mots sans céder à la manie de l’infantilisation du langage. Très tôt, les enfants veulent savoir compter les objets. Très tôt, ils veulent connaître les lettres de l’alphabet. Et leur intellect en construction leur permet très facilement d’assimiler les informations nouvelles. Répondre à leurs questions, sans aller au delà pour ne pas brusquer leur curiosité, suffit à les faire décoller dans la majorité des cas.

Cela, je l’ai constaté avec mon fils. Et aujourd’hui, je le constate encore avec mon petit-fils. A 4 ans, et en s’amusant, il commence à savoir bien compter et additionner (le jeu de l’oie est un exercice où il excelle !) ; quant aux lettres, il connaît tout l’alphabet et sait écrire son nom. Encore une fois, tout cela sans qu’à aucun moment, il ait été forcé à travailler de quelque manière que ce soit.

Rien là d’étonnant ou d’anormal d’ailleurs si l’on considère que dans certains milieux intégristes juifs new yorkais, les gamins, soumis à un travail obligé par leurs parents, savent non seulement lire et écrire à 4 ans, mais sont déjà plongés dans l’étude de versets de la Thora !

Autre chose sur les enseignants : comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire et de l’écrire, je crois que la grande erreur qui a été commise naguère a consisté à exiger d’eux (au niveau primaire) un niveau de formation toujours plus élevé, sans doute au motif que « qui peut le plsu peut le moins ». C’est évidemment une ânerie sans nom, les enseignants devant, à mes yeux, être avant tout recrutés sur leur charisme, leur contact naturel avec les enfants. 

Cordialement. 

 


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