La grande illusion

Réagissez à l'article

22 réactions à cet article

La râleuse 18 mars 2013 10:30

Bonjour mèredefamille,

J’aime et je partage votre indignation même si mon fils a quitté les bancs de l’école depuis maintenant une trentaine d’années et ceux de l’école primaire depuis encore plus longtemps.

C’est que voyez-vous, la situation n’est pas nouvelle qui existait déjà à cette époque lointaine - en fait, depuis que les français ont trouvé intelligent de copier les états-uniens d’Amérique lesquels avaient renoncé à des méthodes d’enseignement jugées inefficaces - et depuis, elle ne cesse de se détériorer.
Mais il faudrait, pour que tout s’arrange que des ministres de l’inéducation cessent de ronronner, vautrés sur leurs lauriers immérités, et fassent preuve d’imagination. Autant leur demander l’impossible.

Cordialement,

Répondre Signaler un abus Lien permanent
- mèredefamille 18 mars 2013 11:15
  
  Bonjour La Râleuse,
  
  Merci pour votre soutien et commentaire sur le sujet... un sujet qui doit en tout autre être une priorité car c’est de l’avenir de nos enfants dont il s’agit... je m’évertue d’accompagner mes enfants dans leur scolarité et heureusement, et j’espère que les parents sont conscients qu’il est important de ne rien négliger et être présents tout le long de leur scolarité.. J’utilise l’ancienne méthode en complément de ce qu’ils apprennent . Sinon, ce serait une véritable catastrophe pour leur scolarité.. Rien est impossible, L’éducation Nationale est bien consciente qu’elle se vautre mais ne le reconnaîtra jamais.. Alors de nous pondre la semaine à 4 jours est-ce réellement la solution ? Il faut que le gouvernement cesse de copier sur nos voisins.. Nous savons tous que nous avons des cultures bien différentes, alors utilisons les à bon escients et intelligemment.. Il faut en effet que le ministère de l’éducation fasse preuve d’imagination et .........osons, s’il est à court d’idée pourquoi ne pas demander aux parents et enseignants .. Mais notre gouvernement est-il prêt à nous entendre, et c’est bien là le problème aujourd’hui .. avec toute mon amitié, je vous souhaite une agréable journée
  
  Répondre Signaler un abus Lien permanent
- Mr Dupont 18 mars 2013 11:09
  
  Que voici un artiqule allarmiste
  
  Dire que l’analfabétisassion nous guette es un peu faure
  
  Tous va bien, je vais bien, tout va bien ,je vais bien
  
  Mon prof d’allemand s’apelait Mr Ayrault : alors ?
  
  Répondre Signaler un abus Lien permanent
  - La râleuse 18 mars 2013 11:49
    
    Eau, Monsieur Dupont,
    
    ke jeu salu bien for
    Avecque encor ein tou peti teffor
    vou puissiez fair mieu encor
    den l’ortografe mize a mor
    
    Salutations
    
    Répondre Signaler un abus Lien permanent
  - Kookaburra 18 mars 2013 11:44
    
    L’insistance sur l’importance du jeu pour apprendre implique que les matières sont ennuyeuses. Devoir apprendre les maths, les sciences, la géo, l’histoire est supposé être une tâche désagréable et contraignante, qu’il faut rendre moins pénible en l’intégrant dans des jeux. Il faut sucrer la pilule. Dans le meilleur des cas l’enfant apprendra sans se rendre compte. L’école devient alors une récréation permanente. C’est un peu ce qu’il est arrivé. Ennuyer, voire blesser irrémédiablement l’enfant avec des dictées et des tables de multiplication à apprendre par cœur est tabou, et, en outre, inutile, puisque l’ordinateur s’occupe de l’orthographe et le calculateur du calcul. Dans cette école ludique l’autorité tyrannique du prof a été éradiquée et les élèves peuvent, enfin, s’épanouir. La discipline carcérale de l’école d’autrefois a disparu, et le prof est devenu copain qu’on tutoie, mais judicieusement surveillé par les parents et par les élèves eux-mêmes. C’est l école démocratique. Les horreurs de la compétition et de la sélection appartiennent au passé, et l’angoisse des épreuves du bac a été adouci par « le bac pour tous », en faisant abstraction du niveau. Le résultat est un abroutissement général dans un programme de ludification intensive et d’imbécilisation festive…
    
    C’est l’école égalitaire, l’école du « bac pour tous » de Jack Lang, dont les jeunes profs d’aujourd’hui sont eux-mêmes le produit. Réformer l’école ? Inutile - il faudrait la refonder complètement !
    
    Répondre Signaler un abus Lien permanent
    - viperson 18 mars 2013 11:51
      
      Je suis d’accord avec vos propos dans l’ensemble. Mais j’ai été formateur pendant 10 ans et j’ai eu le courage de dénoncer ce que vous dites. résultat : licencié pour faute grave !
      et oui madame, il y a des profs qui voudraient bien avoir leur mot à dire, sauf que la réalité est autre les décisions se prennent par les technocrates parisiens et sont imposées dans le pays.
      c’est le pot de terre contre le pot de fer !
      il est important que les gens même de l’educ se lâchent et prennent la parole pour dénoncer les pressions qu’ils reçoivent.
      Que dire de cette nouvelle mesure : le redoublement doit être exceptionnel. Je vous laisse deviner la suite que nous commenterons dans 5 ans !
      peut-on proposer autres choses ? oui. certaines initiatives prennent naissance ici ou là.
      Pour moi comme pour vous il reste prioritaire que les petits français sachent lire, écrire et compter. je m’y attache tous les jours avec mes enfants.
      
      Répondre Signaler un abus Lien permanent
      - viva 18 mars 2013 12:02
        
        Il serait souhaitable que parents et enseignants se rapprochent, tout est fait pour que cela ne soit pas. Tout le monde est manipulé et insatisfait finalement. Un front commun enseignants et parents serait souhaitable, mais la division règne tout autant chez les parents que chez les professeurs.
        
        Les chiffres que vous donnez sur l’illétrisme sont faux heureusement d’ailleurs, il serait impossible de faire travailler les élèves si ils s’avéraient exacts. Il conviendrait de s’interroger sur les objectifs de ceux qui les diffusent ???? Plus exactement qui veux faire disparaitre le système scolaire français ? considéré à l’étranger comme un des meilleurs au monde. Peut être est-ce sa gratuité qui pose problème ?
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Tristan Valmour 18 mars 2013 14:29
        
        Des propos de Madame Michu !
        
        Vous prétendez avoir déterminé les causes de la « grande illusion » sans pour autant apporter de preuves. Pas d’études scientifiques, de statistiques, pas de critique de la méthodologie des études scientifiques.
        
        Avez-vous pris la mesure de la baisse conséquente des heures de français (minimum 200 h en moins sur la scolarité primaire-secondaire) et de mathématiques au profit de disciplines autrefois inconnues ou réduites à leur plus stricte expression ? Comment faire le même programme avec beaucoup moins de temps ? J’avais préconisé d’augmenter de 2 ans la durée de la scolarité obligatoire. Le succès d’un apprentissage, avant d’être tributaire d’une méthode, est relatif au temps que l’on y consacre.
        
        Et justement, dans les années 70-80 que vous évoquez, les élèves ne passaient pas 7-8h de leur temps devant un écran, chaque jour. Ils n’avaient pas de téléphone portable qu’ils glissaient dans les poches larges de leur pantalon et qu’ils pianotent en cours. Il n’y avait pas d’émissions télévisées le matin, le midi, le soir, la nuit. Pas d’émissions à voir sur son portable à n’importe quel moment. Comment voulez-vous que les élèves pensent à travailler.
        
        Et justement, dans les années 70-80, il n’y avait pas autant de femmes salariées qu’aujourd’hui. Celles-ci pouvaient donc veiller à ce que les devoirs soient faits. Egalement, la cellule familiale était plus unie. Bref, les parents avaient du temps pour leurs enfants. Et si ce n’étaient les parents, c’étaient les grands-parents, la fratrie, les voisins, etc. Aujourd’hui, chacun est chez soi. Et dans les années 70-80, on savait que l’école était important pour obtenir un emploi, et il y avait des emplois !
        
        Dans les années 70-80, il n’y avait pas non plus autant d’immigrés dont le français est une langue seconde, voire étrangère. Les cellules de formation FLE ou FLS sont surchargées. Que fait une personne qui ne parvient pas à parler correctement la langue : le souk !
        
        L’apprentissage de la lecture est liée à une méthode ? Bah, seule la méthode globale fonctionne pour l’apprentissage du chinois ou du japonais, et il s’avère que Chinois et Japonais parviennent à lire. Ils sont même assez nombreux, ah ah ah. Etes-vous absolument certaine que la méthode globale a été massivement et durablement employée en France ? Pouvez-vous me donner les théories et les expériences sur lesquelles elle se fonde, et les critiquer ?
        
        Vous écrivez : « Nous savons aussi que le premier déterminant de la réussite d’un élève à l’école résulte du travail de l’enseignant. » Et bien, figurez-vous que moi, je ne le sais pas. Je me souviens de mon prof de neurobiologie, un très très grand savant américain, qui nous a donné lors du 1er cours une liste bibliographique, et nous a dit « vous avez 4 mois pour tout lire, ensuite vous en saurez suffisamment pour qu’il soit utile de commencer à en parler et à expérimenter ». Donc, le premier déterminant de la réussite d’un élève à l’école résulte du travail de l’élève. Un bon élève réussira n’importe où, avec n’importe quel prof, avec n’importe quelle méthode. D’ailleurs, grâce à Internet, il y a de + en + d’autodidactes, les médecins qui voient arriver dans leur cabinet des patients trop informés s’en désolent. A mon sens, il faut changer de paradigme : le diplôme n’est plus autant déterminant pour valider des acquis.
        
        Vous écrivez : « Parce que l’Education Nationale ne leur a pas donné les outils pour espérer s’en sortir ! Et certains d’entre eux deviennent de petits délinquants, et même pires ! » Ce « pire », c’est Président ? Si vous pensez au marché du travail, il faut quand même rappeler que la vocation de l’enseignement secondaire général n’est pas de préparer les enfants au marché du travail. Et comment le pourrait-il ? Savez-vous combien de temps il faut pour qu’un savoir objectif se trouve dans un livre ? On ne peut enseigner que ce qui relève du domaine du passé. Le marché du travail est, lui, en perpétuel mouvement et parle du présent. Les deux sont inconciliables. Préparer au marché du travail relève de la formation secondaire initiale professionnelle, de la formation supérieure et des formations professionnelles continues.
        
        Vous écrivez : « Pourquoi l’ascenseur social est-il en panne ? ». Simple : le dernier étage est occupé ! Les modèles d’organisation du travail sont aujourd’hui bien plus performants que dans les 70-80, aussi bien que les outils de travail. Les gains de productivité, ça vous parle ? Comment justifier les écarts de salaire qu’on connaît aujourd’hui si tout le monde est éduqué ? Et puis, dans les années 70-80, la France était encore une grande puissance, on ne parlait pas des Brics. Elle a pu exploiter sans vergogne ses anciennes colonies pour obtenir à vil prix des matières premières. Aujourd’hui, il y a de la concurrence partout, et elle est féroce. Pourquoi croyez-vous qu’il est aujourd’hui quasiment impossible d’être un commerçant indépendant ?
        
        Vous parlez de la « psycho-sociologie des ados. » Vous pouvez m’en parler scientifiquement, autrement que par les articles que vous avez lus dans Biba ?
        
        Sur les profs. Il y a certes des profs nuls, des profs qui abusent de congés maladie et il faut les virer ! Mais la majorité n’abuse pas. Ce n’est pas parce qu’il y a quelques mouvements de grève, peut-être trop de mouvements de votre point de vue, qu’ils sont tous en grève. Quelle est à chaque fois la proportion de profs en grève ? Doivent-ils tout accepter ? Quand ils font grève, ils ne sont pas payés. Les congés maladie : plus que dans d’autres professions ? Avez-vous déjà enseigné dans une classe de fous-furieux, des zivasniquetamèreenshortdevantle prisuc’est2packlemeilleur ? Imaginez ce que ça peut faire des élèves qui ne font pas leurs devoirs, qui ne lisent pas les livres conseillés, qui papotent en classe, se lèvent n’importe quand, se fichent de vous, ont la caution de leurs parents, insultent leurs camarades, arrivent en classe drogués, bourrés, dorment. Imaginez ce que ça peut faire quand les chefs d’établissement ne veulent pas de vague parce qu’il faut préserver la réputation de l’école afin que lui puisse obtenir une promotion. Transposez cela dans n’importe quel travail, et vous verrez les dégâts sur les nerfs. Alors, autant je peux critiquer Rosemar lorsqu’elle est angélique avec les profs et croit que ce sont les seuls qui souffrent, autant je vous critique parce que vous ne connaissez rien de la situation.
        
        Apparemment, vous voulez de nouvelles méthodes pour épouser la modernité, puisque vous semblez ne pas vouloir réformer le behavior des enfants : enseigner avec la télé par exemple ?
        
        Au revoir Madame Michu
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        bakerstreet 18 mars 2013 16:21
        
        Valmour
        
        Vous savez très bien en faisant semblant de ne pas savoir, que les chiffres et les statistiques internationales sont accablantes pour le système français : Aggravation des inégalités, favorisation d’une élite, confiscation donc de l’idéal républicain, les preuves ne seront toujours a apporté qu’aux gens qui ne voudront pas les voir, ou s’en amuseront.
        
        Votre condescendance et votre mépris, en donnant du madame Michu à tous vents, est en parfaite osmose avec l’esprit de corps habituel...
        On ne peut qu’en rire, voilà la forme de réponse la plus calibrée en la matière.
        
        Vous vous perdez dans des considérations économiques qui n’ont rien à voir ici. Ou justement parce que la situation économique est désastreuse, l’école devrait revoir sa copie, arrêter cette politique qui mêne presque un enfant sur deux à redoubler avant la troisième, et mettre une bonne centaine de milliers d’élèves sans diplôme tous les ans à la sortie.
        
        Les fondamentaux avec ça se sont perdues. Alors à quoi bon avoir fait de la surenchère avec ces bataillons de profs recrutés au niveau du master, sans qu’on soit capable de leur inculquer une once de pédagogie ?
        Vous connaissez d’autre métier, où l’on vous lance ainsi sans qualification autre que celle de ce beau ramage du master.....
        J’entends bien que les profs en sont les premiers victimes, mais alors pourquoi ne se mobilisent ils pas contre cette démagogie de la diplomite qui les arrange, au lieu de le faire dans un combat stérile et consternant contre le retour à une timide semaine de quatre jours et demi......
        L’effet dans l’opinion est consternante !
        .Rien de nouveau à l’ouest.
        « Tout va très bien madame la marquise » écoutions nous en 39, derrière la ligne Maginot de nos certitudes.
        
        Vous trouverez sur agoravox, où une majorité de profs nichent, matière à vous rassurer.
        A mon avis, ces pauvres subverfuges ne pourront tenir bien longtemps, car voilà déjà qu’ils craquent. Pensez donc, même les socialistes sont bien obligés de tenter de refaire un minimum les plâtres.
        Qu’il y est des profs admirables, et d’autres très mauvais, c’est évident.
        Et c’est vrai pour toutes les professions.
        Cependant, dans le corps enseignant, c’est particulièrement grave.
        L’effet induit sur les élèves qui en seront victimes est totalement banalisé pourtant. On laisse des carrières longues se développer et on protège les moutons noirs au delà de la raison.
        
        Un exemple : Mon fils avait reçu une claque, de façon aberrante, au prétexte qu’il ne rangeait pas assez vite ses affaires. J’ai été voir le directeur, qui m’a présenté ses excuses, et m’a demandé de ne pas accabler le prof en question, sous prétexte qu’il avait des ennuis personnels.
        Parlons de cette affaire quelques mois ensuite à une collègue, quelle n’a pas été ma surprise de l’entendre raconter exactement la même histoire, qui s’était déroulée trois ans plus tot.....
        Par la suite, j’ai su que ce prof chaque année avait ce genre de problème......
        
        Travaillant dans la santé, je n’ose envisager la réponse qui me serait donné par l’administration si je manquais à mes obligations envers un patient. Nous sommes recrutés par un DRH, pas par une administration centrale, et ça change beaucoup de chose avec l’éducation nationale, son esprit stalinien, les profs comptant leur points pour leur mutation.....
        L’an dernier, dans un bel esprit de corps, voilà que le projet de supprimer les inspecteurs a été remis aux calanques grecques.....
        Le fait d’être apprécier par le directeur aurait sans aucun doute changé beaucoup de choses à l’immobilisme de certains, pas à d’autres.
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        mèredefamille 18 mars 2013 19:25
        
        Monsieur,
        Vous ne connaissez ni mon niveau d’étude, ni ma condition sociale.
        Je suis universitaire, et mère de sept enfants. L’ainé de mes enfants a vingt trois ans et le dernier 12 ans. Certes, il n’y a pas d’études pour confirmer ou infirmer mes dires.
        Néanmoins mon expérience de mère de famille et mon assiduité à suivre le cursus scolaire de mes enfants représentent à elles seules une étude précise.
        Je passerais aussi sur le fait que je ne vis pas en ermite et donc nos amis sont arrivés eux-même à la même conclusion..
        Puisqu’il vous faut absolument une étude, le classement de la France suffit à démontrer la défaillance du système.
        Quand aux statistiques dont vous semblez tenir plus particulièrement, savez-vous que si nous nous référons uniquement aux chiffres, l’endroit le plus dangereux en France est l’hôpital..
        
        Mon époux, physicien, m’a appris à me méfier des statistiques car on peut dire tout et son contraire en utilisant des variables ajustables et ainsi démontrer par l’absurde n’importe quelle théorie fumeuse..
        Ainsi donc, ne trouvez vous pas aberrant que la France pilier de l’Europe n’est pas au cours de ces 40 dernières années, instaurée l’étude des langues communautaires dès les premières années de scolarité, que nous ne soyons pas équipés dans toute les classes de support informatique alors que les métiers qu’exercerons nos enfants, plus tard, auront pour principal support l’informatique....
        En effet même pour labourer un champ aujourd’hui, les engins agricoles sont équipés d’un système GPS permettant à l’agriculteur d’optimiser son travail.
        
        Vous évoquez les autoroutes d’informations qui sont mises à la disposition de « nos petites têtes blondes » et dont ils font usage avec un délice sans borne.
        L’école, quand à elle se borne à appliquer les bon vieux programmes d’antan : Ce qui démontre le côté conservateur insipide .
        La réorganisation de l’école pourrait se faire comme suit :
        1. l’école primaire (maternelle incluse) devrait se consacrer à l’apprentissage de l’écriture, de la lecture, les bases des langues communautaires,mathématiques dans leur version de base ainsi que par le biais d’ émissions payées produites par la télévision français tel que « va savoir », « c’est pas sorcier ».. ces excellente emissions constituerais un socle de connaissance et aiguiserais la curiosité des enfants et je n’en doute pas leurs vocations futures leur vie .. de 2 . le collège quand à lui, devrait développer chez les enfants la culture générale (les auteurs, la géographie, l’histoire, l’économie.. etc)
        3 . le lycée quand à lui affinant les connaissances, devra aussi pratiquer l’éducation populaire politique ce qui aurait pour double avantage de former les futurs citoyens politiquement et le deuxième avantage de leur inculquer la morale et le droit d’inventaire quand aux politiques économiques et sociales dont ils devront assumer la dette..
        4. la fac, devrait en France être un lieu d’étude et de recherche, de développement de projet nationaux et régionaux ....Exemple. l’environnement, la maîtrise des énergies, les sciences mathématiques etc .....l’avenir en un mot
        Malheureusement, l’école n’est pas du savoir maximum mais bien un moyen de confirmer les inégalités sociales.
        En 1792, plusieurs thèses avaient été proposées au Conseil de la Révolution, parmi ces thèses, figuraient :
        - celle de M. Condorcet que je résumerais par « Cultivons des riches, ils se mettront naturellement aux services des pauvres »
        - celle de Mirabeau qui lui préconisait l’école du mérite et enfin
        - Celle de M. Pelletier de Saint -Fargeau qui lui recommandait une école rythmée par les capacités intellectuelles de chacun et l’élévation de la connaissance dans un groupe d’élève au détriment de« l’individu »...
        Ayant choisi l’école de Condorcet ,nous savons aujourd’hui que les élites vont plus facilement travaillé chez Vivindi que dans les services sociaux municipaux.
        
        Le monde du travail démontre que les années du plein emploi contrairement à ce que beaucoup de personne pense, « les 30 glorieuses » ne l’étaient pas mais s’agit de bel et bien notre époque puisque « statistiquement » il y a plus d’hommes et de femmes qui travaillent..
        Il eut été plus judicieux pour l’éducation national et l’avenir de nos enfants de prendre en compte ce changement et de s’adapter .
        
        Je tiens à couper court tout de suite à une idée reçue, ce n’est pas parce que vous travaillez bien à l’école que vous avez un emploi..
        Nous sommes dans une société de chômage structurelle de masse, et nous sommes tous sur-qualifiés par rapport aux travaux que nous effectuons au sein de nos entreprises .
        Je citerais comme exemple la secrétaire « trilingue » qui n’en utilise au final une seule pour coller des enveloppes..
        
        Pour résumer la méthode globale , je vous donne un exemple :
        Imaginer une classe de découverte ,
        Imaginons qu’il s’agisse pour les élèves de découvrir le vol en parapente .
        La méthode globale consisterai pour le prof à disposer sur l’aire d’envol deux objets, l’un étant la voile , l’autre une chaise..
        Et là, il dirait à ses élèves « voilà vous avez deux objets ! Parmi eux, il y en a qui vous permet de voler ...Choisissez-en un des deux et sautez .... »
        L’enfant du riche ayant plus de culture choisirait sans hésiter le parapente et irait batifoler dans le ciel avec les oiseaux
        Quand à l’enfant du pauvre il prendrait la chaise et sauterait dans le vide..
        Je vous démontre par cet exemple absurde que les enfants quand ils incorporent l’école, ne sont pas égaux et que la culture de leurs parents y est pour beaucoup...
        
        Mais je vous imagine sceptique, donc je vous donne un deuxième exemple..
        Un chien court après un chat dans la rue....
        Une mère de famille issue d’un HLM dit à son fils : « Regarde le wouah wouah qui court après le mi-mi.... »
        La même scène est observée par une mère de famille à bord d’une voiture de luxe qui dit à son enfant ; « Regarde le Golden Rétriever courir après le Siamois.. Il n’est gentil ce Golden Rétriever... »
        Ces 2 enfant se retrouvent le lendemain dans la même classe, la maîresse montre la photo d’un chien, le premier dira c’est un wouah wouah, tandis que le deuxième nommera le chien par son nom....
        
        Donc je confirme et vous démontre par ces deux exemples, l’inégalité sociale des enfants devant la méthode globale...
        Le niveau social des parents conditionnent de façon indiscutable les connaissances des jeunes enfants en fonction de leur expérience personnelle...
        Je tiens à préciser que tous les enfants de quelque milieux sociaux que ce soit ont les mêmes facultés intellectuelles, ce qui les différencient reste leur milieu social d’origine...
        
        Vous parlez d’immigration mais sans immigration, point de révolution industriel de 1750 étant donné que c’est grâce aux travaux d’un inventeur génial nommé Al Jazari qui est contrairement à la croyance collective, le père de 80% des inventions modernes que nous utilisons aujourd’hui.
        Léonard de Vinci n’ayant jamais rien inventé : il se contenta de reprendre les écrits de ce monsieur afin de développer ses merveilleuses machines..
        L’immigration est une chance pour tous les pays sauf la colonisation que la France s’est rendu coupable. La cour des comptes qui n’est pas la LCR nous apprend que 14 milliards d’euros rentre annuellement dans les caisses d’état grâce aux immigrés qui travaillent dans notre pays et qui nous coûtent 2 milliard d’euros autant que les hommes politiques de tout bord qui ont ruiné notre pays depuis ces 40 dernières années.
        
        "Vous parlez de la « psycho-sociologie des ados. » Vous pouvez m’en parler scientifiquement, autrement que par les articles que vous avez lus dans Biba ?«
        
        Je passerai sur votre misogynie, n’ayant pas pour habitude de fouiller les poubelles, Néanmoins mon mari qui est directeur de recherche à l’étranger et enseignant , connaît bien les ados et comme il ne fait pas parti de l’Education Nationale, enseigne gratuitement à des ados »difficiles« des cours de physiques mathématiques ect..
        Je suis conciente que cela va vous choquer mais j’y participe à ses cours en tant que psychologue.
        J’ai des longues heures de discutions avec ces jeunes que certains nomment sans les connaitre, »sauvageons« , »racailles« mais qui sont d’adorables jeunes hommes et jeunes filles plein d’allant et d’entrain que la justice du pays dans lequel nous résidons ne cherche pas à les mettre en prison mais bien au contraire à les réinsérer dans la société.
        Lors de ces discutions, sans en dévoiler les détails il ressort de leur inquiétude de l’avenir, le sentiment de n’être pas entendu et surtout un besoin de ressembler au standard distillé chaque jour à la télé ou radio, dans des émissions insipides tels que kho-lanta, Master chef etc
        Le propre de l’ado est de vouloir être unique dans la conformité d’un groupe.
        En France le problème est différent : qu’ils disposent de diplôme ou pas les enfants français d’origine étrangères sont discriminés à l’embauche, sont victimes de délit de faciès.
        
        Vous connaissez ,je suppose, cette blague, vous prenez un noir, un arabe, un français et vous les mettez à Châtelet les halls, vous leur donnez rendez à la »station Etoile« : le noir arrivera dix minutes après le français et l’arabe vingt minutes après le noir...
        Je vous laisse tirer les conclusions de »cette statistique« ..
        
        La france fabrique »ces maux« en empoyant des mots que les jeunes ne peuvent et ne veulent pas entendre...
        Observez de jeunes enfants (3 4 ans) jouer dans un square : ils ne font pas cas de la différence qu’il existe entre eux, je veux parler de la couleur de leur peau..
        une grande majorité de français et vous-même, je le devine êtes racistes sauf bien entendu, quand il s’agit du Qatar qui rachète des club de foot et font venir des stars.
        
        La psychologie des ados est donc la résultante de ces dérives voulues à des fins ou »« faim électoraliste...
        
        Et j’en terminerais de la même façon l’école en France est »mère des maux" de demain et fabrique des analphabètes au QI égalant la température anal, à savoir 37,2...
        Les profs de manière générale sont des fonctionnaire au sens des plus détestables du terme..
        
        La France est un pays sur le déclin qui ne se nourrit pas de sa diversité mais qui oblige ses cerveaux à partir à l’étranger... où ils pourront vivre et conduire leur recherche scientifique sur des sujets qui ne sont pas étudier en France , (je donnerais comme exemple la fusion à froid dont le professeur Bibérian qui mène ses recherches sans que le gouvernement français ne l’en dissuade ou ne l’encourage..
        
        Tout individu accepte la critique quand elle est constructive...
        Mais, Je ne vois dans aucun de vos commentaires, vos propres idées, juste des chiffres ,des statistiques que vous avez copié-collé au gré d’ informations qui nous le savons sont très loin de la réalité..
        Vous avez besoin de vous sentir rassurer, alors j’espère que ce commentaire aura eu raison de vos inquiétudes.. L’article en lui même n’était qu’un sujet de plus, dans l’espoir de réveiller quelques consciences mais dans un niveau universel, sans prise de tête de mots, ou de statistiques de chiffres et j’en passe... En effet nous n’avons pas les mêmes valeurs humaines et de compréhension....
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        bakerstreet 19 mars 2013 01:39
        
        Bravo mère de famille
        pour ce coup de colère calibré !
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Fergus 18 mars 2013 16:50
        
        Bonjour, Mèredefamille.
        
        Je partage beaucoup des constats que vous faites sur les carences éducatives. Mais, sauf mauvaise lecture de ma part, il me semble que vous avez omis de mettre en avant la responsabilité des familles pour cibler le corps enseignant, ou plus exactement les systèmes aberrants dans lesquels ils évoluent.
        
        Or, le rôle des parents est, à mon point de vue, déterminant. Ce sont eux, au moins à parts égales avec les enseignants (et parfois plus) qui sont à même de jeter les bases de la réussite de leurs enfants en leur inculquant très tôt les notions élémentaires de la lecture et du calcul, sans bourrage de crâne évidemment, mais tout simplement en répondant à leurs questions avec les bons mots sans céder à la manie de l’infantilisation du langage. Très tôt, les enfants veulent savoir compter les objets. Très tôt, ils veulent connaître les lettres de l’alphabet. Et leur intellect en construction leur permet très facilement d’assimiler les informations nouvelles. Répondre à leurs questions, sans aller au delà pour ne pas brusquer leur curiosité, suffit à les faire décoller dans la majorité des cas.
        
        Cela, je l’ai constaté avec mon fils. Et aujourd’hui, je le constate encore avec mon petit-fils. A 4 ans, et en s’amusant, il commence à savoir bien compter et additionner (le jeu de l’oie est un exercice où il excelle !) ; quant aux lettres, il connaît tout l’alphabet et sait écrire son nom. Encore une fois, tout cela sans qu’à aucun moment, il ait été forcé à travailler de quelque manière que ce soit.
        
        Rien là d’étonnant ou d’anormal d’ailleurs si l’on considère que dans certains milieux intégristes juifs new yorkais, les gamins, soumis à un travail obligé par leurs parents, savent non seulement lire et écrire à 4 ans, mais sont déjà plongés dans l’étude de versets de la Thora !
        
        Autre chose sur les enseignants : comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire et de l’écrire, je crois que la grande erreur qui a été commise naguère a consisté à exiger d’eux (au niveau primaire) un niveau de formation toujours plus élevé, sans doute au motif que « qui peut le plsu peut le moins ». C’est évidemment une ânerie sans nom, les enseignants devant, à mes yeux, être avant tout recrutés sur leur charisme, leur contact naturel avec les enfants.
        
        Cordialement.
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        C BARRATIER 18 mars 2013 17:29
        
        Beaucoup d’idées toutes faites et fausses dans cet article qui traduit un désarroi que je comprends. La fameuse méthode globale n’a jamais été généralisée et fut même interdite dans les années 50. C’est à l’époque où elle était censée sévir que les élèves étaient si bons !
        Autre erreur, on n’a pas attendu l’école pour réussir ! Et les diplômés n’ont jamais été ceux qui réussisaient le plus. C’est chaque élève qui est ce qu’il est, avec son héritage, son éducation, son environnement, sa famille, ses copains, et bien sûr l’accès possible ou non aux connaissances : bibliothèques, école, théâtre...et bonne télévision si les parents contrôlent !
        Les gens savent cela, la consultation nationale sur l’avenir de l’école en témoigne :
        
        voir en page alphabétique des news
        
        Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ?
        
        http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217
        
        Côté enseignants, il y a de nombreux enseignants qui réussissent très bien à mettre en marche des enfants vers l’instruction. D’autres n’y parviennent pas. Le recrutement s’effectue sur des critères de connaissances de matières littéraires ou scientifiques, pas sur l’aptitude à sentir le groupe, à le mener, à inventer. Car ceux qui réussissent sont aussi ceux qui inventent des solutions quand ça ne marche pas avec les uns ou les autres.
        
        Pas plus que des voyageurs peuvent expliquer à un pilote comment il doit conduire son air bus, ou des malades à leur chirurgien comment bien opérer, les parents ne peuvent dire aux enseignants comment ils doivent enseigner...
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        bakerstreet 19 mars 2013 02:07
        
        C Barratier
        
        « La fameuse méthode globale n’a jamais été généralisée et fut même interdite dans les années 50 » Dites vous.
        
        Tiens....C’est à se demander à quoi correspondait cette méthode foireuse, « semi-globale » je suppose, pour parler en euphémisme, à laquelle ont du se confronter mes gosses dans les années 90.
        Le prétexte fumeux était semble t-il, de de ne pas leur imposer la rigidité d’un système qui avait fait son temps, et de les amener à la connaissance dans la joie, la découverte, et autres farandoles consternantes où le mot ludique revenait comme un leitmotiv.
        
        En CP, je me souviens par exemple que l’institutrice ne s’était pas aperçue que mon enfant ne savait pas lire, comme elle le pensait, mais qu’il apprenait juste ses textes de lecture par cœur, et qu’il se trouvait totalement angoissé devant un nouveau texte....
        
        Les sciences cognitives ont tout de même confirmé dernièrement ce que tout le monde se doutait, hormis les spécialistes de l’éducation, et autres technocrates méritant plus le nom d’inquisiteur ou d’apprenti sorcier : C’est que le développement de l’enfant de six ans n’était pas compatible, au niveau neurologique, avec les exigences demandées par ce type d’apprentissage........
        
        Je n’ai qu’un regret.
        
        C’est de ne pas leur avoir appris à lire moi même, avec la vieille méthode alphabétique, et de pas avoir retardé leur scolarité après le CP.
        Car voyez vous les dégâts causés par ces fondamentaux ratés sont considérables, et expliquent bien des démarches boiteuses ensuite.
        Colmatage, replâtrage, pour rattraper une démarche naturelle....
        
        Cette aberration a multiplié les cas supposés de dyslexies supposées, qui ne sont en fait que de la dysorthographie, mais on maquille ainsi les waterloo en victoires pour les orthophonistes, tout en nous disant de : « circulez y a rien à voir madame Michu.. »
        
        Inutile de vous dire que je ne suis pas le seul à avoir constater cette lente mais sûre dégradation, que la langue de bois ne peut cacher
        
        Et vous voilà partis sur ces bases, dans le grand manège de l’éducation nationale, dont certains, il semble, s’accommodent toujours fort bien !
        Pour de l’intérieur en bien connaitre les règles, et les chausses trappes, où ils pourront sans trop de dommages tirer leurs gosses d’affaire.
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Tristan Valmour 18 mars 2013 17:48
        
        Mon cher Backerstreet
        
        Vous parlez de PISA ? Alors, revenez m’en parler lorsque vous aurez lu mes articles (de l’évaluation à la domination) parfaitement sourcés sur les biais de cette prétendue étude. Vous savez comment fonctionne la psychométrie ? Connaissez-vous l’influence de la langue sur la cognition, sur la rapidité à traiter les informations ? Les épreuves PISA, c’est en temps limité non ? Combien de temps pour lire un texte en anglais et en français qui développent les mêmes concepts ? Quel est l’empan moyen d’un mot anglais et français ? Rien n’est culture-free ! Savez-vous que les élèves français qui ont passé PISA ont déclaré majoritairement l’avoir fait par dessus la jambe. Au contraire, dans les cultures asiatiques, on se donne à fond à toute évaluation, même s’il n’y a rien à gagner. C’est une question d’honneur, de respect pour les parents et les enseignants, pour le pays.
        
        PISA tente d’éliminer les biais culturels, à priori c’est louable, mais en éliminant les biais culturels, PISA en crée un : celui de nier les spécificités culturelles. Donc on compare sur quoi ? Sur le plus petit dénominateur commun, un dénominateur qui reflète des intentions politiques, pas scientifiques !
        
        Vous êtes un scientifique ? On compare ce qui est comparable. Comment comparer les systèmes asiatiques d’excellence où tous les élèves prennent des cours supplémentaires auprès d’organismes privés avec le système Français où à 15 ans, peu d’élèves en prennent ? Comment comparer des cités-Etats comme Hong Kong ou Singapour avec des Etats à la géographie importante, la répartition des écoles, des services extra-scolaires qui influencent les résultats scolaires, le taux d’équipement, etc. ? On ne compare pas la Chine mais Shangaï aux autres pays dans PISA. Pourquoi à votre avis ?
        
        Avez-vous analysé les items Pisa ? Moi je l’ai fait, on m’a payé pour le faire. C’est très éloigné de ce que font les Français.
        
        Savez-vous que les pays qui progressent au classement PISA sont ceux où dans les classes on n’enseigne plus le programme, mais on enseigne à passer PISA ? Interrogez BBC Education sur le sujet. Plus vous pratiquez les Dames, meilleur vous serez, c’est fatal ! Plus vous vous entraînez à PISA, meilleur vous serez, c’est fatal. Dans certains Etats des US, les profs sont payés en fonction du résultat de leurs élèves aux tests nationaux. Vous savez ce qu’ils ont fait : ils n’ont plus enseigné le programme, mais ils ont préparé leurs élèves aux tests. Et les élèves, ils ne savaient rien faire d’autre !
        
        Je n’ai absolument aucun esprit corps, je suis un parfait électron libre, mais ce n’est pas parce qu’on a un enfant qu’on est un spécialiste de l’éducation, comme ce n’est pas parce qu’on est malade qu’on est médecin. Quand on m’avancera des études scientifiques sérieuses à la méthodologie irréprochable, on pourra en discuter. Le corps humain est en majorité constitué d’eau, on ne la voit pas, et pourtant elle est présente. Derrière les apparences et les prêts à penser, il y a une réalité étudiée par de vrais scientifiques qui eux, parce que ce sont de vrais scientifiques, ne passent pas à la téléidéologie. Alors, désolé, mais quand on vient déblatérer des inepties non sourcées, ça me gave. Et je peux être sympa, caustique, complètement con, c’est vrai. Comme tout le monde je crois ? Vous avez perçu la tonalité de l’articulet ?
        
        Sur le recrutement des profs, je suis d’accord avec vous si on se base sur les formations actuelles. Mais le bac +5 et même +7, oui, à condition d’intégrer dans la formation des cours non politisés de pédagogie et de psychologie. Si on ne le fait pas, on peut effectivement les lancer à Bac+2. De toutes les manières, la véritable formation, c’est le terrain.
        Je ne me rassure pas avec les profs d’Avox, si vous aviez lu certaines de mes interventions, vous le sauriez. Pas de parti, pas d’idéologie, juste la science ! Ca ne peut donc pas coller avec les profangélistes.
        
        Au passage, sur la santé, il y en aurait aussi à dire, parce qu’il y a également des bras cassés, que le recrutement soit fait par le directeur ou non. Recrutement….toujours objectif ?
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        lloreen 18 mars 2013 19:13
        
        Je n’ai pas Bac + 7 ni + 15 mais j’ai suffisamment de jugeotte pour avoir instruit moi-même mes enfants.
        Il faut dire que je n’ai aucune prétention,au contraire,je ne cherche qu’ à m’ instruire depuis mon plus jeune âge.
        J’ai bien sûr fréquenté les bancs de l’ école publique à l’époque où il n’ y avait que les livres pour s’instruire ainsi que les voyages.
        Mes parents n’avaient pas de télévision et n’ étaient pas millionnaires.Mais ils étaient très inventifs et nous avions très tôt déjà fait des échanges avec des familles étrangères (danoise,ce qui nous a permis d’apprendre l’anglais car à l’ époque les danois étaient très familiarisés avec la langue anglaise), allemande,néerlandaise,polonaise et tchèque,rencontrées au fil des petits séjours que nous faisions alors.
        
        J’ai eu le « plaisir » de voir un jour surgir un inspection de l’ éducation nationale à la maison parce que mon mari et moi avons fait le choix de l’instruction à domicile.
        Je souhaite d’ailleurs dire à ce sujet,que beaucoup de français pensent à tort,que l’ école est obligatoire.
        
        L’ instruction est obligatoire, l’ école non.
        
        J’ai donc eu droit à beaucoup de remontrances de cet inspecteur,car selon lui, il n’ est pas nécessaire d’ éduquer « l’esprit revendicatif » chez les enfants.
        C ’est vrai que j’ai eu moi-même des difficultés avec les programmes à l’ époque car bien que j’ ai toujours été polie envers les professeurs,je n’ai pas manqué de les contredire quand mes lectures me permettaient de pouvoir le faire.Ce qui m’a valu bien des déboires au lycée...
        J’ai quitté les bancs du lycée en première et j’ai passé le baccalauréat en candidature libre.Je l’ai eu haut la main.
        
        Je n’ai jamais trop bien compris pourquoi il y a un programme que j’ai toujours trouvé en contradiction et en décalage - surtout en histoire-géographie avec l’ évolution de la société, surtout à l’heure de l’internet.
        
        Mes enfants ne sont naturellement pas cloitrés à la maison et fréquentent les jeunes de leur âge.J’ ai trouvé tout à fait effrayant de voir chez les jeunes que j’ ai reçus à la maison un esprit si peu critique et moutonnier,que je me suis demandé si j’ étais général.
        J’ai regardé des cours dans des cahiers - surtout de langues- et je n’ y ai pas trouvé grand chose à part quelques phrases.Le jeune que j’avais face à moi m’a dit qu’ils devaient apprendre par coeur des phrases et les répéter en début d’heure chaque jour au professeur.
        Je ne sais pas trop comment s’appelle cette méthode,mais je l’appellerais méthode-perroquet.
        
        Ce jeune apprenait l’ anglais en première et l’allemand en seconde.Il avait l’ air de ne pas avoir compris que ce sont deux langues que l’on peut apprendre de façon complémentaire.
        Ensuite il me montrait des contrôles où il fallait cocher des cases.Il m’ a regardée avec des yeux ronds lorsque je lui ai posé une question en anglais et m’ a dit qu’il ne comprenait pas, bien qu’il ait fait déjà 3 ans d’anglais.Cette question toute simple était de savoir d’où il venait...(en anglais et en allemand).
        Alors,effectivement,je me demande comme l’auteur comment un élève qui a fait 2 ans d’anglais et 1 an d’allemand ne comprend pas une question aussi simple.
        Mes enfants parlent l’anglais,l’allemand et l’espagnol et suivent les programmes des chaines étrangères tous les jours.
        
        Ils vont commencer le russe avec une amie que j’ai connue il y a deux ans lors d’un échange de maisons.
        Bref,il ne faut pas être millionnaire,il est possible d’apprendre rapidement et bien avec un peu d’esprit inventif et surtout la volonté de ne pas se laisser dicter sa vie par d’autres, qui bien souvent, n’en savent pas davantage que vous.
        
        A l’heure de l’internet,il devrait être possible de s’instruire à domicile.
        
        Je pense que les premiers heureux seraient les enfants.Ils pourraient apprendre chacun à leur rythme avec fantaisie et selon leur bon plaisir.
        Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons fait ensemble,mes enfants et moi,ainsi que leurs amis l’ école de plein air" le mercredi après-midi.
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        gaijin 18 mars 2013 20:36
        
        « Je n’ai jamais trop bien compris pourquoi il y a un programme »
        ???
        parce qu’il n’est pas question de former des individus aux joies de la pensée et l’esprit critique mais des citoyens « responsables »,c’est a dire parfaitement conditionnés a obéir et a devenir de bons petits pions crédules .........
        
        mais naturellement je pense que ça ne vous avez pas échappé ..........
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        mèredefamille 19 mars 2013 11:29
        
        Très beau commentaire chère Lloreen et en parfait accord de mon ressenti...
        
        C’est exactement les questions sans réponses que beaucoup de parents se posent au vu des moyens techniques que nous possédons dans cette société...
        
        Je fais de même avec mes enfants en complément de leur programme : internet est un outil formidable..
        Le dialogue et les échanges, l’écoute sont aussi essentiels au sein d’une famille.. Il n’y a pas un seul jour où je suis désemparée face à la pauvreté des programmes, des devoirs et des leçons (qu’ils doivent apprendre par coeur) ... J’ai eu les mêmes livres à leur âge.. alors que la société a évolué et évolue...
        
        En effet l’école n’est pas obligatoire, l’instruction oui...
        
        J’ai aussi des enfants qui viennent à la maison du même âge et plus, que mes enfants : ils sont en échec scolaire, et pourtant ils viennent de milieux sociaux différents..
        
        Je suis aussi consciente que les parents travaillent et qu’ils n’ont pas toujours le temps de s’investir ou n’ont pas le courage après des heures de labeur de s’intéresser à l’éducation de leurs enfants.. Comme les parents qui sont tout aussi décontenancé devant les leçons de leurs enfants, faute de penser qu’il n’y a que l’école qui soit capable d’instruire leurs enfants..
        Il ne faut pas oublier que les enfants s’ennuient dans les cours (à quelques exceptions près de quelques enseignants qui motivent leur classe, mais ils sont rares...)
        
        Je suis issue d’une famille d’ouvrier et mon parcours n’a jamais été dicté par ce que me préconiser le corps enseignant et heureusement sinon je serais à travailler comme mes parents (et pourtant j’ai un grand respect de ce qu’ils étaient) dans un cursus professionnel au semblant de ce que faisaient mes parents et non selon mes capacités intellectuelles.. j’ai aussi eu des griefs de toute part car je ne voulais pas que l’on me cloisonne dans ce cursus. Et j’ai bien eu raison de le faire..
        
        Je pensais que les mentalités changeraient au fil des années, au fil de l’évolution, ou de révolution..
        Mais plus les années passent, plus je me rends compte que rien n’a changé, mais que tout régresse... C’est la réalité..
        
        Ce pays n’a jamais été aussi mauvaise en terme d’éducation, qu’aujourd’hui.. On pourra s’offusquer que je donne un coup de pied dans la fourmilière.. Mais comparé à la Suéde, exemple à prendre en matière d’éducation, nous en sommes très très loin...
        
        Alors oui, j’ai le droit comme tout autre parent de penser à l’avenir de mes enfants, de dénoncer les moyens utilisés dans l’éducation Nationale qui n’est là que pour confirmer les inégalités sociales.
        Avec toute mon amitié..
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        lloreen 18 mars 2013 20:12
        
        Vous êtes un scientifique ? On compare ce qui est comparable. Comment comparer les systèmes asiatiques d’excellence où tous les élèves prennent des cours supplémentaires auprès d’organismes privés avec le système Français où à 15 ans, peu d’élèves en prennent ? Comment comparer des cités-Etats comme Hong Kong ou Singapour avec des Etats à la géographie importante, la répartition des écoles, des services extra-scolaires qui influencent les résultats scolaires, le taux d’équipement, etc. ? On ne compare pas la Chine mais Shangaï aux autres pays dans PISA. Pourquoi à votre avis ?"
        
        Que voulez vous insinuer ?
        Que tous les parents français doivent payer des cours supplémentaires à leurs enfants ?
        Mais ne sont-ils déjà pas tous plus ou moins abonnés à l’ internet où des scientifiques mettent le fruit de leurs travaux en ligne ?
        La fondation Keshe pour ne citer qu ’elle,organise des séminaires par visio-conférence.
        
        Et il me semble que c’est nettement plus enrichissant que les cours d’Acadomia ...Que faites vous des cours par visio conférence de Nassim Haramein, et tous les scientifiques qui instruisent ceux qui le souhaitent car nous sommes à l’ ère de la physique quantique.
        
        http://www.keshefoundation.org/
        
        http://theresonanceproject.org/
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        lloreen 18 mars 2013 20:24
        
        Ce qui est urgent, c’est une refondation de la société.
        Tout va si vite, qu’il est impossible humainement, de faire coller les connaissances à la vie laborieuse,telle qu’elle se pratique actuellement.
        
        Le temps qu’il faut pour concevoir un produit technologique est de plus en plus réduit et le temps qu’ il faudrait pour adapter les programmes scolaires à cette réalité ferait que ces programmes seraient déjà dépassés.
        
        sans compter la volonté acharnée des politiciens à maintenir les citoyens dans un carcan d’ignorance se sorte qu’ils n’ont pas grande difficulté à se faire passer pour une « élite »,ce qu’ils ne sont aucunement.
        Il suffit de lire ce petit texte d’un scientifique brillant intitulé l’ ENARCHIE pour voir que le problème se situe largement en amont de l’ école...
        
        http://www.jp-petit.org/nouv_f/ENARCHIE/enarchie.htm
        
        A ce sujet,on peut relever que le système allemand fabrique d’excellents ingénieurs et techniciens,sans qu’il existe la moindre « grande école » ou école « triplement supérieure » pour les former...
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        averoes 18 mars 2013 21:39
        
        Bonsoir.
        
        La passion est rarement bonne conseillère quand il s’agit d’aborder une question aussi complexe que le problème de la baisse des performances scolaires des élèves. Elle a en elle l’écueil d’empêcher toute clairvoyance et tout regard lucide nécessaire à une entreprise de sonder les tréfonds d’un problème en vue d’en cerner tous les tenants et aboutissants. C’est le principal grief que l’on pourrait opposer à l’auteur de ce billet, tant est si bien que son indignation, légitime à certains égards, est entachée de fausses vérités qu’il s’avère salutaire de corriger, avec sa permission…
        
        Je vous en conjure : n’y voyez aucune condescendance, car cela est simplement dû à ma propension intrinsèque de rendre à César ce qui lui appartient. Mon humble expérience de dix-huit ans dans l’enseignement, ainsi qu’un certain nombre de lectures personnelles, constituent le principal levier qui sous-tend cette volonté de correction.
        
        Lorsque l’auteur dit que « les élèves d’alors avaient appris à lire avec la méthode alphabétique et syllabique si simple, claire et progressive. Personne n’avait de difficulté à lire son texte de français ou ses problèmes de mathématiques, les tables de multiplication ayant été apprises par cœur et récitées bien plus tôt. », ces affirmations ne manquent pas de susciter ce qui suit.
        
        D’abord, l’auteur, en répétant une rengaine suffisamment vociférée par les médias pour jeter l’anathème sur les enseignants, semble ignorer que la méthode globale- même du temps où elle avait le vent en poupe- n’a jamais suscité l’adhésion des enseignants de CP. Je peux même vous certifier, étant témoin de cette réalité, que certains enseignants, pourtant chevronnés, méconnaissent concrètement cette méthode d’apprentissage de la lecture. La majorité écrasante de ceux que j’ai côtoyés recouraient et recourent encore à la méthode syllabique. Par conséquent, désigner la méthode globale comme responsable des insuffisances des élèves en matière de lecture relève, au mieux de l’ignorance, et, au pire de la malhonnêteté intellectuelle. Car dans le procès de la critique systématique des enseignants, il y a in fine matière à un non-lieu, l’objet du procès étant inexistant. Comment, en effet, reprocher à quelqu’un d’avoir fait ce qu’il n’a jamais fait ?
        
        Mais l’auteur de l’article n’en est pas à son premier raccourci navrant d’ignorance. Dans sa volonté de trouver un coupable à l’indigence culturelle de certains élèves et au mauvais classement de la France en matière d’éducation dans le concert des nations développées, elle veut faire feu de tout bois. Sauf à mettre ses assertions sur le compte de ses carences rédactionnelles, comment peut-on réduire les compétences en matière de résolution de problèmes aux seules capacités de lecture et de mémorisation des tables de multiplication ? D’ailleurs, comment peut-elle douter que les élèves d’aujourd’hui ne les maîtrisent pas ? Qu’en sait-elle ? Pour revenir à la résolution de problèmes, que fait l’auteur de cette compétence naturelle de l’individu qu’est le raisonnement : cette opération mentale qui consiste à user du syllogisme et ses principaux corollaires qui sont la déduction et l’induction. À défaut de cette compétence, les plus hautes aptitudes en matière de lecture et de connaissance des techniques opératoires seraient tout simplement vaines.
        
        Sans vouloir accabler l’auteur de son ignorance incommensurable, je me contenterai d’une simple évocation du concept du triangle didactique qui consiste à montrer que l’apprentissage repose sur une relation triangulaire entre un apprenant (l’élève), l’enseignant et le savoir. L’intérêt de cette évocation réside dans cette simple réalité : pour que l’apprentissage se réalise de manière efficace, il faut que chacun de ces trois vecteurs soit opérationnel. Alors, n’est-il pas réducteur, voire injuste, de jeter l’anathème sur l’enseignant en le considérant comme seul responsable de l’éventuel dysfonctionnement relatif à l’apprentissage ? Citons, à cet égard cette assertion de Yves Chevallard :
        
        « Il y a une différence fondamentale entre un garagiste et un plombier d’une part, et d’autre part, un enseignant et par exemple, un général d’armée. Pour employer le langage de la théorie des jeux, je dirai que les premiers participent à un jeu à un seul joueur ; les seconds, eux, participent à un jeu à deux joueurs. L’enseignant doit compter avec les élèves, le militaire, avec l’ennemi. L’issue du jeu, alors, dans ce second cas ne dépend pas du comportement d’un seul des joueurs. Comme l’enseignant, l’élève a des penchants, des intentions, des stratégies. Et l’enseignant ne peut s’engager absolument sur aucun objectif déterminé. Tout au plus, peut-il s’engager à mettre en œuvre, de manière " correcte " certains moyens didactiques mis à sa disposition, et le faire avec plus ou moins de talent. »
        
        Sans aller plus loin, il convient de rappeler, eu égard à toutes ces considérations, que lorsqu’un profane s’érige en donneur de leçons dans un domaine où son indigence intellectuelle est omniprésente, il devient légitime pour un initié de dénoncer l’ineptie inhérente à l’avis d’un charcutier en matière de médecine chirurgicale.
        
        Cordialement.
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        lloreen 18 mars 2013 21:45
        
        Il existe aussi l’école de la deuxième chance.
        Les infos en lien
        
        http://www.reseau-e2c.fr/ecole-de-la-deuxieme-chance/reseau/labellisation
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent