Je profite de cet article pour relayer le soutien à Michel Madec (rédacteur sur Agoravox sous le pseudo de Carland) qui entame son 13ème jour de grève de la faim contre sa banque auprès de laquelle il est surendetté....
" Grève de la Faim à Carhaix
Mardi 19 mars 2013
Notre ami Michel Madec, blogueur de « la tête au Carhaix », en est à son 13ème jour de grève de la faim, et aucun accord n’est trouvé avec le Crédit Mutuel de Bretagne, une banque qui affiche comme slogan, « la banque à qui parler ».
Même si nous nous inquiétons pour son intégrité physique de la forme
qu’a pris son combat contre sa banque, nous comprenons ses motivations
face à une situation qui de jour en jour le broyait un peu plus.
S’il
a choisi cette forme extrême de combat qui le conduit à mettre ses
jours en danger, c’est aussi pour briser le silence sur l’enfer que
vivent les surendettés avec son cortège de dépressions, de suicides…
Aidé par son comité de soutien, c’est un appel à se révolter contre les
pratiques des banques y compris celle qui se veulent mutualistes.
Son combat n’est pas celui d’un homme désespéré. Au contraire,
c’est un combat pour la dignité. C’est le combat d’un homme déterminé
qui par son action veut interpeller les élus sur le rôle des banques, à
commencer par le premier d’entre eux pour qui la finance serait le
principal ennemi...
Après l’endettement et le surendettement, le CMB (Crédit Mutuel de
Bretagne) s’attaque maintenant au seul bien dont dispose Michel : son
logement.
La loi des banques.
Cette lutte déterminée (pouvant avoir des conséquences très graves)
est celle d’un citoyen qui veut attirer l’attention, au-delà de son cas
personnel, sur un problème qui gangrène les classes populaires :
l’endettement, le surendettement chronique puis les saisies et
l’expulsion. Tout cela sous le « contrôle » et « la bienveillance » des
banques grandes, petites ou… mutualistes.
Alors que les banques, renflouées par milliards, offrent à
leurs actionnaires des dividendes substantiels, à l’heure où le chômage a
atteint des sommets historiques, à l’heure où les expulsions vont
reprendre, Michel nous dit que la vie d’un homme vaut bien plus que les
exercices comptables et profitables du CMB et de l’ensemble des banques.
Il pose aussi la question de ce que devrait être le rôle d’une banque.
Le NPA 29 demande, exige du CMB une issue, un accord honorable, digne et sans dommage pour notre ami Michel.
Correspondant NPA 29
http://www.npa2009.org/node/36169
Lien vers la pétition initiée par son comité de soutien : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article134031