Bonsoir Rosemar....
Vous ne seriez pas prof de Français, par hasard ?
Je vous taquine, vous écrivez très bien. Avec passion. Laissez moi vous dire....
Le Français n’est pas ma langue maternelle. J’ai du commencer à l’apprendre, vers l’age de six ans, en arrivant sur cette terre. Ca n’a pas été facile . Je me souviens de grands moments de solitude dans les cours de récréation, ou, exclu des autres, je ne jouais jamais. Rentrer à la maison et parler ma vraie langue était un soulagement.
Mes parents me disaient : quand tu ne sais pas, demande.
Vers les dix ans, un mercredi midi en sortant de classe, un camarade lance « cet aprème, je vais draguer ». Et moi de demander « c’est quoi draguer ? » J’ai encore l’écho de leurs rires moqueurs et pas un ne m’a dit. De retour à la maison j’ai pris mon petit Larousse et appris que draguer c’était nettoyer le lit d’une rivière. J’ai trouvé courageux ce camarade d’aller le faire en plein hivers. Et je me suis promis que plus jamais on ne rirait de moi. Du coup j’ai lu mon petit dico de A à Z, peu à peu.
Jamais redoublé et passé, + mention, le bac avec un an d’avance. pied de nez du petit étranger.
Ensuite , reparti pour études dans mon pays d’origine, j’ai pu constater que la langue Française et son aura culturelle avait une énorme importance, surtout parmi l’élite. Le must étant de mettre ses gosses au Lycée Français. Ca, les franchouillards ne s’en rendent pas compte,
Cette langue est difficile à apprendre. Tant de sons et de mots semblables. mais quand on la maitrise, que du bonheur. Moins que l’Espagnol, certes.....