un soulèvement contre les homos ? la révolution a un petit goût de pogrom, c’est vrai que, entre la banque, les élites économiques prédatrices, la disparition d’un niveau de vie, d’un Etat social ou de la santé publique en voie de déclassement, l’urgence, pour ce mouvement représentant à peu près 1% de la population, c’est de casser du pédé.
En tout cas, si ces anti-homos s’approchent du pouvoir, on m’y verra, moi, dans la rue. L’idée de pogrom m’est insupportable, tout comme sa pseudo-légitimité populaire de velléitaires frustrés. Ce mouvement n’aura pas volé sa ration d’austérité, de régression sociale, de pauvreté, de recul de civilisation, il y travaille.
il court à l’abîme avec bonne humeur, entrain, il se précipite vers le néant, la barbarie.
je le regarde courir mi désespéré, mi goguenard,
bonne chance.