Contrairement à ce que laisse sous-entendre la version officielle biaisée quant au déroulement du 11 septembre, ce n’est pas à ceux souvent appellés « conspirateurs », d’apporter les preuves sur les attentats du 11 septembre mais bien à ceux qui sont légalement tenus de condamner ceux qui les ont commis.
Or, il n’est pas valablement démontré jusqu’ici ni par le rapport de la commission (dont l’objet ne s’étendait pas à la recherche des coupables) ni par ce que l’on sait de l’enquête officielle que ces coupables sont 19 terroristes arabes et le réseau al Quaida.
Affirmer ceci n’est pas du négationnisme...
Ce n’est pas parce que les coupables sont présumés morts dans les attentats ou, pour le dernier d’entre eux, candidat auto-proclamé au royaume des kamikazes, que la rigueur de l’enquête doit être moindre et que l’on peut accepter des incohérences telles qu’un examen des informations disponibles et sourcées tend très rapidement à réfuter.
En fait de négationnisme, il s’agit là d’une question de respect pour la mémoire des victimes, proches et de la dignité de citoyen.
Partant de ce que l’on ne peut qu’assimiler à un déni de justice, il est éthiquement indispensable de demander à ceux qui ont la charge de mener des enquêtes et par la suite, de prononcer la vérité (judiciaire s’entend), de pallier aux ommissions, mensonges, changements de version, rétentions et, même destructions d’informations qui sont quant elles avérées, avec pour seule limite, d’ailleurs outrepassée par le documentaire Loose Changes, de ne pas prétendre dire cette vérité en lieu et place des organes compétents.
A défaut, on fait le lit de la démocratie. Et le silence impressionnant des médias renforce la conviction que cette entreprise est essentielle si l’on ne veut pas transformer notre démocratie en une médiocratie où la vérité est formatée au mieux, en fonction des intérêts supérieurs de la nation, au pire en fonction de ceux qui ont un intérêt à dissimuler des faits et évidences que toutes les apparences et informations fiables tendent à établir.