Bonjour, Mr Dupont.
Je n’ai aucune sympathie pour le personnage de Cahuzac car, outre sa condescendance et son mépris affiché de toute ce qui n’est pas lui-même, son affaire de compte en Suisse, si elle est avérée, vient s’ajouter à sa condamnation pour avoir employé au noir une bonne philippine.
Cela dit, je vous accorde bien volontiers que je n’aurais pas dû donner l’impression que je considère l’affaire Cahuzac comme bénigne. Je l’ai fait en pensant à la seule détention d’un compte en Suisse et en oubliant la possibilité que ce compte ait pu être alimenté par des laboratoire, ce qui serait en effet grave si cet argent avait servi à orienter des décisions du ministère de la Santé
Cela n’enlève rien à la gravité des faits reprochés à Sarkozy car au-delà d’un possible abus de confiance sur une vieille femme n’ayant plus toute sa tête, c’est le financement de la campagne 2007 qui est en cause, même si, en l’absence de statut pénal du chef de l’Etat, il y a prescription sur ce volet.
Quant à Woerth, lui-même impliqué dans l’affaire Bettencourt en relation avec ses rapports avec De Maistre, c’est une batterie de casseroles judiciaires qui est attachée à ses basques et qui devrait lui valeur des procès en correctionnelle, à commencer par l’affaire de l’hippodrome de Compiègne pour laquelle Le Canard Enchaîné a produit des preuves indubitables de la culpabilité de l’ex-ministre du Budget.
Woerth