Vous placez en rivalité deux thèses, non pas opposées, mais différentes, et pourquoi pas, complémentaires :
1. Transmission orale des connaissances, sous la tutelle du pouvoir politique et de sa volonté hégémonique de formatage (au profit de qui, de quoi ?).
2. Accès aux savoirs par les écrits rendus publics par la nouvelle culture du numérique et de l’internet. Ce modèle n’exclut d’ailleurs pas l’oral, l’écran étant aussi doué de la parole et du son.
Mes commentaires sont des idées jetées en vrac, sans aucune visée doctrinale. Juste un questionnement qui ne pourra pas de toute façon tôt ou tard, compte tenu de la révolution internet, ne pas être abordé.
Pourquoi
le pouvoir politique éducatif — et surtout le prof, son bras armé — est
si attaché au modèle didactique du « prof parlant à ses
élèves » ?
Quels enjeux, quels intérêts (culturels, mais aussi économiques, financiers), quels
risques pour le contrôle du « formatage » des esprits ?
Serait-il envisageable de
remplacer ce modèle hérité de l’antiquité, par un autre fondé sur l’écrit et l’écran ?
Si oui, quel avenir pour les 1 million d’enseignants, et les 65 milliers
d’établissements qui accueillent les 12 millions d’écoutants de plus en plus rebelles à avaler les couleuvres imposées
au menu par le ministère en charge des programmes ?
Les chiffres de l’éducation nationale : http://www.education.gouv.fr/cid57111/l-education-nationale-en-chiffres.html
Quelles sont aujourd’hui les alternatives à l’enseignement par la scolarisation selon le modèle hégémonique proposé par l’éducation nationale ?
Les chiffres du CNED : http://www.cned.fr/le-cned/institution/chiffres-cned.aspx
Le seul apprentissage
devant passer obligatoirement par l’oral, c’est celui de l’écrit.
Impossible d’apprendre à lire et écrire sans l’aide d’un enseignant,
physiquement présent à côté de(s) l’apprenant(s). En revanche, une fois
cette maitrise acquise, les portes de la connaissance sont grandes
ouvertes à l’autodidacte que la curiosité pousse à découvrir le monde
qui l’entoure.
De tout temps, l’oral a
été
le vecteur de l’enseignement, mais aussi celui de l’endoctrinement. Ce
dernier semble avoir parfaitement compris le virage internet, si l’on en
juge par la prolifération des blogs et autres site en tous genres,
vecteurs de propagande idéologique — dont AgoraVox
Éducation nationale ou endoctrinement national ?
Écouter le discours d’un orateur ne produit pas les mêmes effets que la lecture de son texte. Qui plus est, parler à un groupe (une foule au sens de Gustave Le Bon) déclenche des mécanismes collectifs plus ou moins contrôlables d’adhésion ou de rejet.
Que sera l’enseignement de demain ?
Plus démocratique ?
Ou plus directif, dirigiste, orienté dans la direction souhaitée par les empereurs pour formater à la docilité et la soumission les esclaves ?
Qui vivra verra. Sans doute ne verra-t-on pas le prof détrôné de sa chaire, mais l’internet est appelé à y prendre une place grandissante.
25/03 21:01 - Julien
<<< Donc, il suffirait d’avoir lu un résumé >>> Ce n’est pas ce (...)
25/03 00:19 - bakerstreet
Julien « Un an après avoir lu un roman, c’est pourtant le résumé qui vous reste en tête (...)
24/03 21:27 - Christian Labrune
« L’absence de travail d’équipe, l’archaïsme du prof seul maitre a bord dans (...)
24/03 17:27 - kalagan75
toi tu poses des questions ? reprends tous tes commentaires qui sont tous construits en (...)
24/03 15:46 - rosemar
Je n’incarne pas le savoir et je considère en tant qu’enseignante que (...)
24/03 15:04 - Tristan Valmour
@ Owen Vous avez parfaitement raison. @ Rosemar et Labrune Le jardinier dispose de (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération