Les professeurs ne sont plus seuls détenteurs du savoir...
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De nos jours, le savoir des enseignants, leurs compétences sont souvent contestés par les parents. Les professeurs ne seraient plus détenteurs du savoir : ils seraient concurrencés par les ordinateurs et par tous ceux, nombreux, qui ont désormais accès à ce merveilleux outil d'information...
Et l'on vante les mérites de Wikipédia qui constitue une source inépuisable de connaissances... Et l'on met en avant tous les sites culturels, littéraires, historiques qui figurent sur internet...
Certes, on se trouve face à une masse d'informations colossale et parfois difficilement contrôlables puisque tout le monde peut publier et diffuser des informations sur internet... Certes, la consultation est immédiate et rapide : on trouve facilement tout ce que l'on cherche. Certes, tout paraît facile d'accès...
Pour autant, on ne peut comparer les connaissances littéraires d'un professeur de français à la culture littéraire que l'on trouve sur internet : un résumé d'un roman ne peut en aucun cas être comparé à la véritable lecture de ce roman...
De plus, un article de wikipédia même très bien renseigné est assez terne dans le style et n'incite pas trop le lecteur à lire l'intégralité des informations.
Certains sites, certains articles littéraires sont superficiels ou même parfois bourrés d'erreurs.
Il est bien évident qu'un pofesseur ne peut maîtriser tout le savoir encyclopédique d'internet mais ce n'est pas là l'essentiel...
L'essentiel, ce sont les connaissances assimilées, maîtrisées et non un savoir pré-mâché auquel ont accès les élèves et qu'ils se contentent parfois de copier sans en vérifier le contenu...
Internet, et c'est là le risque, nous donne l'illusion de savoir et de maîtriser le monde mais faire un copié collé n'a pas grand intérêt... Se contenter de faire des compilations d'articles n'apporte aucune culture.
Les professeurs ont fait de longues études pour maîtriser leur discipline, ils ont lu de nombreux ouvrages, ont acquis de l'expérience : ils restent les détenteurs d'un savoir unique, personnel, bien assimilé et solide...
Internet peut être un outil merveilleux de culture mais cet outil ne peut remplacer en aucun cas l'expérience, la culture des spécialistes que sont les professeurs, leur réflexion.
Toute machine même dotée d'une mémoire extraordinaire ne peut se substituer à l'intelligence des hommes, à leur pensée, à leur discernement...
Si les ordinateurs peuvent être sources de culture, les enseignants restent les garants d'un savoir bien maîtrisé, ils sont à même de transmettre des connaissances en faisant appel à une connexion de savoirs : lectures, expériences, esprit critique....
65 réactions à cet article
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ah ah ah ; source de savoir maitrisé ...pourquoi pas ;
mais seule source ! non ! et il etait temps que l’on puisse s’affanchir justement du monopole !« savoir unique » ( et pensée unique ??) ;pour les éléves , le multimédia , c’est l’accès a une diversitée des professeurs !c’est ca qui vous gene ? cette perte ...d’exclusivitée .. ?triste argumentation , contre la plus belle revolution du 20°siecle !gegemalaga-
Bonjour gegemalaga
je pense qu’internet est une source précieuse d’informations parfois mais pas toujours car certains articles comportent des erreurs...De plus, si les élèves se contentent de faire des copiés collés, quel est l’intérêt ?Certains élèves répercutent forcément des erreurs qui se trouvent sur certains sites... et on le voit facilement...La perte d’exclusivité ne me gêne nullement, ce qui me gêne, c’est le mauvais usage qu’on fait d’internet... -
D’ailleurs comment pourrait-on parler d’exclusivité dans la mesure où le métier d’enseignant consiste justement à transmettre des connaissances ?
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Bonjour Démosthène
je ne nie pas l’importance capitale de wikipédia : site que je consulte régulièrement...Pour autant, l’usage qui est fait d’internet par les élèves et les étudiants va vers la facilité : du copié collé sans arrêt et parfois les élèves ne lisent même pas ce qu’ils ont copié et le rendent au professeur.... La connaissance passe par une compréhension, une réflexion... -
beau discours demostène qui prône la tolérance et l’ouverture .
discours que tu ne t’appliques pas à toi même puisque tes idées sont dogmatiques et idéologiques et dès lors qu’elles sont contredites même par des spécialistes du domaine en question, tu en viens aux insultes systématiques . Heureusement que les enseignants n’ont pas ton comportement .
wikipedia ne remplacera jamais les enseignants et ne doit surtout pas être la seule source d’informations prises en compte .
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le problème de démostène que sa seule source est wikipédia ... la notion de pédagogie nécessite un échange , des discussions qui peuvent amener à des compromis , tout le contraire de ton comportement sur ce site .
Il suffit de te suivre lorsque spartacus poste sur des sujets que lui au moins maitrise : tu le traites de tous les noms alors la pédagogie où est-elle dans ton cas .
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mon idole n’est pas spartacus mais où est la pédagogie lorsque le seul argument à lui opposer est l’insulte ?
l’insulte devient systématique de la part d’interlocuteurs qui n’ont aucune maitrise du sujet et qui refusent toute contradiction . -
j’en conviens qu’il est parfois excessif mais n’oublions pas qu’il a en face une ideologie gauchiste sans précédent : il suffit de lire les dérives sur les sujets concernant meluche ou chavez, on a véritablement l’impression que certains ici défendent leur gourou et que leur esprit critique a disparu .
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Bonjour kalagan
comme ce site est ouvert à tous, on trouve aussi des opinions d’extrême droite.... -
tout à fait rosemar .
mais quand je vois demostene qui se permet de dire que la modération n’aurait jamais dû laisser passer le dernier article de spartacus parce qu’il ne correspond à son idéologie, il y a des limites ... -
Justement l’enseignant se donne pour but de transmettre des connaissances en les expliquant, en les mettant dans leur contexte : sur internet, les élèves se contentent souvent de recopier sans comprendre...
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Bonjour durae leges
oui des déclics, cela peut fonctionner mais dans tous les cas, le métier d’enseignant consiste à transmettre des connaissances : connaissance de la grammaire, de la littérature, des oeuvres dans leur contexte : il me semble justement qu’on a négligé ces dernières années la transmission des connaissances : il fallait que l’élève trouve tout par lui même, que l’enseignement soit avant tout ludique : on a négligé l’apprentissage fondamental de l’orthographe, de la grammaire par exemple... Et voilà le résultat ! -
« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié ».
Mais encore faut-il avoir acquis le Savoir et la Connaissance. En cela le rôle de l’enseignant reste primordial.Aujourd’hui, on croit savoir, grâce justement à Google ou Yahoo - mais le niveau de la culture baisse. Et ce n’est pas parce que l’on est capable de manier internet qu’on peut se dire cultiver.-
Bonjour Richard
bien sûr : si on ne maîtrise pas les bases de la grammaire, du vocabulaire, comment peut-on se servir d’internet et comprendre le contenu des articles ? -
Bonjour Mesdames, messieurs,
vous êtes tous d’accord finalement.
rosemar n’a pas dit que wikipédia était inutile, il a laissé entendre que tout n’était pas bon à prendre et il a raison.
L’enseignant n’est plus le détenteur du savoir OK. il est lui-même dans un monde de l’information qui évolue très vite. il doit donc s’adapter et s’adapter c’est à mon avis confronter ces idées et analyses avec les autres êtres humains pour en tirer une vérité partagée par le plus grand nombre.le métier d’enseignant aujourd’hui me semble se tourner plus vers un accompagnement de ces élèves à la lecture puis à l’analyse critique juste de ce qu’il lit.
ne dit-on pas qu’un enfant est comme une éponge et qu’il prend tout comme cela vient !
le danger de l’accès à cette manne d’information est là : doit-on tout croire sous prétexte que c’est écrit et facilement accessible sous wikipédia ? Non. les élèves d’aujourd’hui doivent prendre le temps de confronter leur analyse propre avec celles de leur collègues. Personne ne détient une once de la réalité. par contre par le partage des points de vue la réalité peut se révéler à nos yeux.cela ne me dérange pas qu’un élève copie-colle un témoignage de wikipédia qu’à la condition que ce copier-coller soit assimilé à sa propre analyse et donc qu’il soit capable de la confronter aux autres comme en philo : thèse, antithèse et synthèse.
Il me semble que la problématique actuelle de l’enseignement est le manque cruelle de ces confrontations d’idées. En math, les élèves sont assis derrière leur pupitre et sont censés apprendre par coeur des notions et des théorèmes sans avoir assimilé que tout ce savoir a une histoire et qu’ils doivent se mettre eux aussi au service de l’histoire de notre humanité.
avez-vous reçu une quelconque éducation sur l’histoire des sciences et des mathématiques ?
les élèves comprendraient que le monde ne s’est pas fait en 1 jour et que c’est par le débat d’idée que la science a pu progresser. Des éminents scientifiques ce sont trompés sur leur hypothèses et leur vision. Faut-il les rejeter ? non, l’élève doit intégrer cette notion d’echec dans sa vie. s’il n’y avait pas d’echec, nous ne connaitrions pas la réussite. dans la vie on tatonne, on choisit, on se trompe, on rebondit et au final il nous faut voir qu’on avance.Un autre concept très important à transmettre à nos élèves, est la notion du temps.
Tout va très vite, trop vite et l’évolution de notre cerveau biologique ne peut pas suivre cette vitesse. il s’agit de savoir se réguler et se donner du temps.Enfin mais ceci va avec l’apprentissage du savoir, les élèves réclament un cadre où ils se sentent en sécurité et respectés dans leur unicité. fort est de constater que certains établissements ont jeté l’éponge. Des chefs de centre de formations qui sont à 5 ans de la retraite refusent de suivre l’évolution du métier et attendent patiemment des jours meilleurs.
Ils rêvent au temps passé en imaginant constamment que les 30 glorieuses reviendront un jour. ces gens là doivent être mis en retraite tout de suite car il bloque toute évolution possible.
Ces mêmes chefs d’établissements privés pensent qu’il est inutile de faire un conseil de classe tous les 3 mois. « chacun fait fait fait ce qui lui plait plait..... » comme dit la chanson.les décisions d’évolution ont jusqu’à maintenant étaient prises par les technocrates du ministères de l’éducation et imposées à l’ensemble des profs. ce n’est plus comme ceci que cela doit fonctionner. Les décisions doivent être prises en local au plus prés des problèmatiques par les professeurs eux-mêmes et l’excellence des pratiques en sortira pour influencer les autres pratiques.
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Bonjour viperson
il est certain que l’ordinateur va prendre une place de plus en plus importante dans l’enseignement .... mais le danger est bien une mauvaise utilisation par les élèves qui y voient une solution de facilité...-
Wikipédia est une catastrophe, il ne s’agit pas d’un travail scientifique mais de tentative de créer une encyclopédie en phase avec l’ère du temps. Sur bien des points l’histoire est réecrite et ne vous avisez pas à revenir à la réalité historique vous seriez aussitot banni indéfiniment.
Des études scientifiques elles, ont démontré que cet outil est une formidable machine à orienter les individus dans le sens de la pensée dominante.Des scientifiques reconnus comme les meilleurs dans leur domaine ont tenté de corriger les erreurs contenus dans les articles, y compris dans les domaines techniques et scientifiques il ce sont fait banir au prétexte de travail inédit.Il faut aussi savoir que des spécialiste de la communication travaillent à la désinformation, ce sont des personnes qui ne font que cela 8 a 10 heures par jours, par leur maitrise du fonctionnement de l’encyclopédie, ils parvienent à éliminer (bannir) tout ceux qui tentent un réequilibrage. Pour cela ils utilisent la provocation, la destabilisation pour provoquer un dérapage verbal pour enfin lancer une requête devant les administrateurs pour demander des sanctions. C’est un système bien rodé et terriblement efficace.-
tu as parfaitement raison .
L’influence grandissante de ce media de part son excellent référencement sur google, en fait un outil de manipulation de l’opinion.
des idées fausses sont même véhiculées sur agoravox avec pour source ...wikipedia... -
Bonjour viva
ce danger existe aussi : le contrôle d’internet par les pouvoirs en place... -
quelles études brillantes as-tu faites demostène ? jamais tu n’as répondu sur ce sujet ni même sur ton métier , mais pourquoi donc ?
tu préfères de nouveau l’insulte et te permettre de citer les sciences comme exemple alors que ton niveau dans ce domaine est digne d’un élève de 3° , pitié ...
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ta réponse confirme ta haine, ta frustration .
un diplôme ne fait pas tout, la réussite sociale non plus mais se la jouer grand économiste ou pseudo scientifique, il faut être capable de se remettre en question .l’activité du troll est d’empêcher l’idéologue de répandre sa bile .
ce n’est pas parce que tu sais lire wikipédia que tu maîtrises un sujet et c’est là qu’un enseignant devient important !
Il y a quelques semaines je t’ai lu , et directement traiter d’abruti ou de crétin (je ne sais plus le terme exact ) un professeur d’université ayant posté un de se premiers articles ici . sidérant !Le troll est comme le poux, il s’accroche et ne lâche rien.
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toi tu poses des questions ? reprends tous tes commentaires qui sont tous construits en utilisant la même rhétorique ... tu affirmes et ceux qui ne sont pas d’accord avec toi , tu les insultes .
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ce que change l’ordinateur et le web c’est notre rapport au savoir et a la connaissance et pas seulement a l’école mais par exemple en médecine ......
ou dans tout autre domaine réservé jadis a une élite de « sachants » drapés dans leur autorité" les enseignants restent les garants d’un savoir bien maîtrisé, ils sont à même de transmettre des connaissances en faisant appel à une connexion de savoirs : lectures, expériences, esprit critique....«
ce n’est hélas pas vrai !
si j’ en ai rencontré un ou deux comme ça dans ma scolarité c’était trop peu
la plupart ne sont que des répétiteurs d’un savoir mort et parfois dépassé depuis des décennies, prisonniers des dogmes imposés par une administration aveugle ........l’enjeu avec internet et l’ordinateur change :
il faut apprendre a penser, a trier des informations, a estimer rapidement la valeur d’une source, articuler des connaissances multiples entre elles ........
c’est un changement d’une ampleur telle qu’il n ’y a pas d’autre précédent dans l’histoire humaine que l’invention de l’écriture .........oui les étudiants font des copiés collés et c’est stupide
mais ce qui est grave c’est que vous ne réalisez pas qu’ils sont persuadés que c’est ce que l’on attend d’eux et qu’ils ont raison ..........
l’individu qui pense est dangereux, mauvais citoyen et mauvais consomateur c’est un anarchiste qui s’imagine qu’il est libre de s’affranchir des dogmes que l’on veut lui imposer
voilà la réalité derrière les idéaux de façadeentendu dans la vraie vie :
»corriger les rapports ? ( bts ) ne vous fatiguez pas vous jetez un oeil a l’introduction et a la conclusion et vous notez " ( direction de l’école )
la collègue consciencieuse fait son boulot quand même et trouve effectivement pas mal de copiés collés dont un intégral .......
qui a tord dans cet histoire ?
l’école ?
l’élève ?
ou la collègue ?rosemar
vous avez envie de défendre votre corporation et vous avez sans nul doute une haute idée de votre métier ce qui est tout a votre honneur
mais si vous souhaitez voir les choses changer il faut sortir ce qu’il y a sous le tapis et aider a une prise de conscience de la réalité des faits
ce dont l’école a besoin ( comme le reste de notre société ) c’est d’un grand ménage de printemps, il faut dépoussiérer les ors de la république et a aérer les pièces .......
que les enseignants de bonne volonté se révoltent au lieu d’essayer de masquer les fissures
ils y retrouveront le respect et, qui sait ? les moyens d’agir .......-
Bonjour gaijin
les sites de médecine ne nous apprennent pas la médecine : on y trouve des renseignements à foison mais on a bien du mal à s’y retrouver...on met bien en garde les élèves contre les copiés collés mais la tentation est trop grande dans un monde où règne la facilité...Pour le reste, c’est vrai : l’école a besoin d’un grand nettoyage de printemps et cela passera sans doute par l’utilisation grandissante de l’ordinateur mais est ce que l’évolution sera forcément favorable ? -
l’ordinateur n’est qu’un outil
ce n’est pas de lui que viendra le fait que l’évolution soit favorable ou non
c’est des enseignants
selon qu’il l’intègreront comme outil d’organisation ( ce pour quoi il a été conçu ) ou pas
je pense notamment a l’utilisation des cartes mentales, bases de données etc .......
il va de toute façon s’ imposer
mais les enseignants vont t’ ils continuer a pisser autour de leur territoire avec des feuilles
grand format a petit carreaux, petit format a grand carreaux............ alors que l’on sort des ordinateurs pour les maternelles ?
centrer l’enseignement sur la répétition de connaissances a t’ il encore un sens ? ( même si bien sur il en faut ..... )
je peut savoir dans 2 minutes tout ce que je veut sur les guerres de religions bien au delà de tout contenu scolaire mais ce n’est en effet pas ça qui va m’aider a comprendre l’impact qu’elles ont eut sur l’économie actuelle .......
c’est ça que devrait être le rôle d’un professeur ...vous en pensez quoi ?
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gaijin
l’enseignement n’est pas une simple répétition des connaissances : mais il faut d ’abord apprendre pour pouvoir ensuite réutiliser les outils de connaissance : en littérature des outils vont permettre à l’élève de mieux comprendre les textes, leur fonctionnement...De même la grammaire doit être apprise pour que l’élève puisse comprendre les messages...On a systématiquement négligé la grammaire ces dernières années, ce qui a entraîné une baisse de niveau..
Tous les profs utilisent dorénavant internet parce que de nombreuses salles sont équipées : on a recours à des videos de représentations théâtrales, d’adaptations de grands auteurs mais il ne faut pas négliger les connaissances et les outils de connaissances.Il faut savoir que les élèves sont équipés d’un ordinateur et qu’ils peuvent prendre leur cours sur un clavier... -
on ne doit pas vivre dans le même monde ........
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Lorsqu’on a créé l’école obligatoire , beaucoup pensaient que cela ne servait à rien, que la vie apprenait plus que l’école . Aujourd’hui avec Internet certains se croient plus intelligents que leurs enseignants, sans chercher à savoir si l’info est vraie ou pas .
Si internet est un merveilleux outil il ne reste qu’un outil . Un outil ne pourra jamais remplacer l’être humain, il ne peut être qu’une aide, un complément .A ce titre les élèves et les parents doivent comprendre que l’enseignant reste et restera indispensable, tout comme la culture dans son ensemble .Belle journée Rosemar-
Bonjour fatizo
Merci pour ces réflexions... on voit souvent internet comme une panacée, mais cet outil ne peut pas dispenser l’élève de certains efforts d’apprentissage....Belle journée à toi... -
Toutes mes salles de classe sont équipées d’ ordinateurs et d’ un grand écran.
J’ utilise en permanence Wikipedia, youtube, etc.. pour agrémenter mes cours ou y inclure des brefs exposés.Il y a sur le net des documents vidéos de grande qualité que je n’ aurai jamais les moyens de créer par moi-même et qu’ il serait vraiment dommage de ne pas profiter( comme par exemple, l’ argent-dette de Paul Grignon sur youtube pour expliquer comment fonctionnent les banques)
Le professeur apprend à l’ élève à savoir chercher l’ information et à la traiter correctement et avec maturité..
Pour moi, internet est donc un merveilleux outil qui enrichit mes cours mais qui ne peut EN AUCUN CAS se substituer à mon action pédagogique...C’ est moi qui vérifie que les concepts ont été correctement assimilés et qui, dans le cas contraire apporte les éclaircissements nécessaires...
C’ est moi qui donne à l’ élève des clés pour structurer ses connaissances et sa pensée et internet ne fait que m’ aider dans mon travail.
Ce qui me fait franchement rire Rosemar et là, je pense que nous serons bien d’ accord, ce sont les élèves et certains parents qui croient que grâce à Internet on peut apprendre sans efforts...-
Bonjour AJE
beaucoup de salles sont équipées et les élèves disposent même d’un ordinateur gratuit fourni par les régions : j’utilise aussi parfois internet, ce qui est un complément précieux.Mais en tant que prof de maths, tu dois ignorer l’usage du copié collé qui est une véritable plaie en français : les élèves en usent et en abusent : dès lors internet les empêche souvent de se livrer à une réflexion personnelle.... -
Effectivement Rosemar
Les dégâts du copié-collé affectent peu ma matière mais c’ est vrai que je suis témoin de la véritable imposture que ça provoque dans d’ autres disciplines.
Une véritable plaie !! il n’ y a pas d’ autre mot... -
Rebonjour Rosemar
je ne résiste pas au plaisir de te raconter une anecdote de l’ année dernière.
Il y avait dans la classe de mon fils un élève qui n’ arrêtait pas de faire chier son prof d’ histoire -géo avec des questions débiles du genre : « Quelle est la date de naissance de Felipe VII ou de Carlos I »
Le prof en question a expliqué patiemment à l’ élève qui voulait le tester qu’ il n’ était pas un « chien savant de cirque », ni une encyclopédie vivante et que s’ il voulait VRAIMENT connaître la date en question il n’ avait qu’ à aller consulter l’ encyclopédie qui se trouve à la bibliothèque ou bien la wikipedia.
Le lendemain, l’ élève est revenu à la charge en exigeant à son prof de répondre à une autre question toute aussi con et celui-ci lui a répondu ceci.( je te traduis de l’ espagnol)
« Ecoutes mon petit gars , je t’ ai déjà expliqué que pour ces informations totalement insignifiantes tu peux consulter tout seul la wikipédia et saches, par ailleurs, que lorsque moi- même je vais aux toilettes pour pisser un coup je ne te demande pas de venir me la tenir !!! »
Un peu gonflé, non ?? Il fallait oser répondre ça au gamin un peu trop lourd et insistant...
Quand mon fils m’ a raconté ça, je n’ ai pas pu m’ empêcher d’ éclater de rire...De temps en temps, j’ aimerais moi-aussi être politiquement incorrect...ça défoule un peu...-
Bonjour AJE ;
Anecdote très drôle , mais si en France , un prof faisait une telle réflexion à l’un de ses élèves il risquerait de se retrouver devant les tribunaux . -
Bonjour Fatizo
C’ était très limite et ce collègue aurait pu avoir certains ennuis ici aussi...disons un réajustement de bretelles de la part de l’ inspection académique !!!
Par contre en Espagne le tutoiement est systématique entre élèves et profs( mes élèves me tutoient)...ça me gênait beaucoup au début et maintenant je m’ y suis fait, mais je regrette le temps du vouvoiement ..ça permettait de maintenir certaines distances et de ne pas mélanger les genres...le prof n’ est pas un copain...maintenant je n’ ai plus ce genre de problème vu la différence d’ âge qui me sépare de mes élèves.
Quand je dis à mes collègues espagnols qu’ en France, on maintient un vouvoienment de rigueur, nombreux sont ceux qui seraient partisans d’ y revenir. -
Je trouve choquant qu’un élève tutoie son prof . Par contre je me souviens qu’à mon entrée en 6ème (en 1974) , mon prof de maths nous vouvoyait, je trouvais cela bizarre .
Après il est sur qu’à l’adolescence certains ont envie de s’affirmer et de se mettre d’égal à égal avec le prof, mais à ce moment là c’est le vouvoiement qui s’impose et non le tutoiement .Je pense qu’il faut toujours fixer une barrière entre le maitre et l’élève, et cette barrière commence par le respect .Et tutoyer son prof c’est un manque de respect à mon avis . -
Il y a là un aspect culturel:Il ne faut pas oublier que ce tutoiement en Espagne est systématique, donc ça ne traduit EN SOI jamais un manque de respect même si pour un français c’ est plutôt choquant...
Il y a quelques années j’ avais une élève d’origine française qui n’ arrêtait pas de se mêler les pinceaux quand elle me parlait.
Elle me VOUVOYAIT quand elle me parlait en français et elle me tutoyait quand elle le faisait en espagnol..très drôle , non ?
Ça se comprenait très bien car ça n’ a pas la même résonnance quand on passe d’ une langue à une autre
Bon dimanche Fatizo -
Chère Rosemar
Je crains à la lecture de vos articles que vous redoutiez une transformation inéluctable du métier d’enseignant, ce qui est bien compréhensible, le conservatisme étant un réflexe de survie.
Non, les professeurs ne sont plus les seuls détenteurs du savoir, et non ils ne peuvent être concurrencés par des sources d’information, que ce soient des livres ou des sites. En revanche, ils sont bel et bien concurrencés par différentes personnes qui maîtrisent les savoirs aussi bien, voire mieux qu’eux. Je pense que vous n’avez pas suffisamment d’expérience des autres corps de métier pour comprendre ce que j’écris. En toute chose il faut une expérience, c’est ce qui transforme durablement ses représentations.
Tout professeur ne maîtrise qu’une infime partie de ce qu’il professe, il n’en montre que quelques signes (enseigner, montrer les signes), et il compte sur les capacités du destinataire à interpréter correctement les signes dans le temps imparti, ce qui n’est l’apanage que des meilleurs d’entre eux. Les autres sont perdus.
Le professeur ne peut tout juste enseigner que le savoir théorique, théorétique, propositionnel. Voilà pourquoi les universités américaines emploient de plus en plus de professionnels pour venir épauler les enseignants, ce mouvement, certes timide, gagne quand même les charters schools. De même fleurissent les Liberal Arts dont les étudiants sont recherchés pour leur éclectisme, les entreprises se chargeant ensuite d’assurer une formation spécifique qui répond à leurs besoins.
Comme la majorité des professeurs qui n’a pas eu de cours sur l’information et les différentes sciences qui étudient ce sujet sous toutes ses formes (informatique, cybernétique, sciences de l’information, psychologie…), vous confondez allègrement connaissance et savoir, ce qui est un obstacle pour comprendre ce que devrait être réellement votre métier. Je ne vous accuse de rien, cette confusion est légitime.
Vous êtes professeur de Lettres, et on ne saurait douter de vos compétences en orthographe, grammaire de texte et grammaire de phrase, étude de textes selon les normes académiques, avec application du barème pour la notation des commentaires, dissertations et sujets d’invention. Mais sauriez-vous appliquer avec la même expertise vos compétences à l’étude d’un mode d’emploi, d’une note de service ou quantité d’autres énoncés informatifs, argumentatifs, narratifs ou descriptifs présents dans le monde professionnel ? Sauriez-vous réaliser une dissertation de Droit, sachant qu’elle se fait en deux parties selon des canons très précis ? Sauriez-vous employer vos méthodes pour étudier un texte anglais, sachant que les américains emploient une autre méthode pour étudier leurs textes ? La réponse est non. Non pas parce que vous n’êtes pas capable de le faire, mais parce que vous ne l’avez pas appris.
Tout cela me conduit à la question primordiale que l’on connaît bien en psychologie : la notion de transfert.
Aussi maîtrisez-vous non pas un savoir objectif (le savoir est l’ensemble des réponses aux questions que se pose un auteur) de ce que vous avez à enseigner, mais un savoir partiel et spécifique qui répond aux problèmes définis par les autorités qui vous engagent. Aussi n’êtes-vous pas en mesure de transférer les signes de manière à ce que chaque destinataire se les approprie, avec pour rappel que la connaissance ne peut qu’être intime et non transmissible et repose avant tout sur les capacités du destinataire, non sur ceux de l’émetteur. Il en a, dans tous les systèmes éducatifs, toujours été ainsi, à partir du moment où l’on s’est défait de Socrate.
Seulement, avec la complexification de la société, et la division toujours croissante du savoir, la transmission des signes avec les méthodes actuelles atteignent leurs limites, je rappelle qu’elles n’ont, contrairement à ce que croit le novice abusé par les médias et les faux experts qui s’y complaisent, pas changé depuis l’école de Jules Ferry, un signifiant en remplaçant un autre, le signifié restant à peu près le même, et surtout, le professeur demeurant seul maître de ses choix pédagogiques et méthodiques.
Bien à vous
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« le savoir théorique, théorétique, propositionnel !! »
quel jargon ! Tout de suite, cela en impose !« Tout professeur ne maîtrise qu’une infime partie de ce qu’il professe » pour ma part, je suis persuadée de ne maîtriser qu’une toute partie de ce savoir : je refuse d’être une encyclopédie vivante ! Quelle horreur ! Cela existe-t-il ?« la transmission des signes avec les méthodes actuelles atteignent leurs limites, je rappelle qu’elles n’ont, contrairement à ce que croit le novice abusé par les médias et les faux experts qui s’y complaisent, pas changé depuis l’école de Jules Ferry !!! »Bon je pense ne pas enseigner du tout de la même façon que mes propres professeurs : en français on fournit de nombreux outils aux élèves pour qu’ils puissent les analyser : ces outils n’étaient pas si nombreux autrefois : étude des points de vue, des sonorités, des types de textes etc.Bonne journée Tristan... -
« quel jargon ! Tout de suite, cela en impose ! »
Rosemar,
Vous paraissez oublier que la pédagogie est une science et que ces sortes d’activités ne s’improvisent pas. Votre interlocuteur a tout à fait raison. C’est tout de même grâce à ces sciences de l’éducation que les formateurs des IUFM se sont fait un devoir de développer et de transmetttre que le niveau a pu monter jusqu’à ce très haut degré où nous le voyons aujourd’hui. Dans mon temps - j’ai commencé au début des années 70 ! - on ne savait pas du tout ce qu’on faisait et seulement un tiers des élèves, au bac, étaient en général à peu près capables de disserter correctement. L’enquête PISA n’existait pas encore, fort heureusement : les résultats auraient été extrêmement différents de ceux qu’elle fait apparaître aujourd’hui. Dieu merci, on est enfin sorti des ténèbres et, grâce à la réforme de l’éducation initiée par les socialistes dès le milieu des années 80, nous voici entrés définitivement dans la lumière.
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Toujours dans l’ironie, Christian ! Excellent !
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@ Owen
Vous avez parfaitement raison.
@ Rosemar et Labrune
Le jardinier dispose de différents outils pour cultiver son jardin, chacun répondant à une fonction spécifique ; des outils que vous connaissez, d’autres que vous ignorez, jusqu’au jargon comme vous dites. Pardonnez-moi cependant, mais l’échenilloir (oui je sais, encore du jargon de paysan) n’est pas un sécateur et vous ne sauriez convaincre le jardinier du contraire.
Ainsi savoir propositionnel, théorique ou théorétique répondent à des concepts très précis et très différents, et devraient être connus de tout enseignant afin qu’il exerce au mieux sa mission. Las, vous prouvez votre ignorance en la matière, vous contentant de transmettre des informations, à chaque élève de se débrouiller pour les comprendre, et tant pis pour ceux qui ne suivent pas, après tout, vous serez toujours une agence de notation qui tantôt délivrera un triple A, tantôt un triple C- avec perspective négative. Ne venez donc pas pleurer la concurrence de wikipedia, de l’Internet ou du livre parce qu’en matière d’information, vous serez toujours à la peine.
Si savoir propositionnel, théorique ou théorétique relèvent pour vous du jargon, que penser de point de vue externe, interne ou omniscient, que l’on appelle aussi focalisation interne, externe, zéro. Les lettrés que vous êtes sauraient-ils dans un texte que je suis susceptible de leur soumettre distinguer un point de vue omniscient d’une suite de points de vue interne ? Sauriez-vous, puisque vous parlez d’information, rivaliser avec un étudiant en orthophonie sur la maîtrise du vocabulaire ? Que je suis bête, vous êtes bien au-dessus de cela puisque vous incarnez le savoir.
Dans votre lecture précipitée de mes propos, M. Labrune, vous avez associé les types de savoirs énoncés (qui ne représentent pas l’ensemble de la taxonomie, oui je sais, encore du jargon) aux sciences de l’éducation, alors que j’avais clairement énoncé que la taxinomie (les deux signifiants sont corrects) des savoirs relève avant tout des différentes sciences de l’information. Comment voulez-vous qu’un informaticien de haut niveau travaille sur l’intelligence artificielle s’il confond savoir théorique, information et connaissance ? Comment voulez-vous qu’un chercheur en psychologie cognitive comprenne les processus cognitifs ou qu’un responsable en knowledge managment puisse exercer sa profession si l’un et l’autre confondent ces notions fort différentes ?
Finalement, Labrune et Rosemar, vos critiques des sciences de l’éducation dont vous ignorez tout et auxquelles je n’ai pas fait référence, prouvent ce que j’ai toujours énoncé ici. La pédagogie n’est pas enseignée puisque vous ignorez la distinction entre savoir propositionnel, théorique ou théorétique. Comment peut-on accuser les pédagogos d’être à l’origine de tous les maux de l’école puisque les deux brillants professeurs que vous êtes ignorez tout de la pédagogie et que par conséquent, vous n’avez rien appliqué ?
Vous avez le droit d’être ignorants, après tout, on ne vous a pas confié la santé des élèves et ceux-ci ont pu trouver hors de vos salles de classe matière à s’instruire vraiment. Vous avez le droit de moquer ce que vous ne connaissez pas pour ensuite accuser que ce que vous ignorez et qui n’a pas été appliqué est responsable de tous les maux et de tous les vices, même de forme. Après tout, en des temps pas si lointains, on brûlait les rousses.
Mais le droit que vous n’avez pas est celui de ne pas vous instruire, parce qu’il apparaît alors impossible aux yeux de tout lecteur que vous puissiez insuffler à vos élèves l’envie d’apprendre.
Vous ironisiez ? Moinssez maintenant !
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Je n’incarne pas le savoir et je considère en tant qu’enseignante que j’apprends tous les jours...
Ceci dit, Tristan, vous devriez nous expliquer les termes techniques que vous utilisez puisque nous sommes des ignorants en la matière....Bonne journée Tristan... -
bonjour rosemar
Effectivement la culture autodidacte ne peut remplacer la culture didactique.
Mais il faut se souvenir des propos de Socrate à ne lire que nos souvenirs nous serons des savants sans l’être car nous ferons un commerce incommode d’eux en oubliant de nous interroger de l’intérieur.http://ddacoudre.over-blog.com/article-donnons-une-ame-a-notre-existence-116454167.html
cordialement.-
« ne peut se substituer à l’intelligence des hommes, à leur pensée, à leur discernement... »
Cette phrase extraite de l’article me plaît !En son début, j’ajouterai « tout individu supposer enseigner ».Oui on apprend beaucoup plus avec internet et « certaines » chaînes TV qu’avec un prof. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si on trouve de plus en plus de sites dédiés à l’apprentissage des connaissances. Ils sont rédigés par des profs ou...par des élèves.L’intérêt : plusieurs méthodes, sujets, expérimentations. Ce qui permet d’échapper aux profs. On peut retourner sur un acquis mal assimilé ou oublier, rattraper un retard, éventuellement prendre de l’avance et même s’apercevoir que le prof ne connaît pas grand chose.-
Bonjour ecollittoral
et parfois on ne voit pas des erreurs grossières et on les reproduit... -
Qu’ importe d’ où vienne le savoir , pourvu que nous le sachions .
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petite reflexion toute personnelle mais partagé par tous.
les éléves font du copier-coler d’internet oui et que dire de certains profs qui font de même ?
et oui j’ai connu des enseignants qui arrivaient le matin à 7H30 sans savoir ce qu’ils allaient faire. ils allaient sur le net chercher quelques exercices et même des cours complets qu’ils filaient aux jeunes en photocopie.
rassurez vous sur 10 enseignants il n’y en avait qu’un qui faisait cela les autres préparaient leur cours. Mais un enseignant doit aussi montrer l’exemple, non ?-
Vous placez en rivalité deux thèses, non pas opposées, mais différentes, et pourquoi pas, complémentaires :
1. Transmission orale des connaissances, sous la tutelle du pouvoir politique et de sa volonté hégémonique de formatage (au profit de qui, de quoi ?).
2. Accès aux savoirs par les écrits rendus publics par la nouvelle culture du numérique et de l’internet. Ce modèle n’exclut d’ailleurs pas l’oral, l’écran étant aussi doué de la parole et du son.
Mes commentaires sont des idées jetées en vrac, sans aucune visée doctrinale. Juste un questionnement qui ne pourra pas de toute façon tôt ou tard, compte tenu de la révolution internet, ne pas être abordé.
Pourquoi le pouvoir politique éducatif — et surtout le prof, son bras armé — est si attaché au modèle didactique du « prof parlant à ses élèves » ?
Quels enjeux, quels intérêts (culturels, mais aussi économiques, financiers), quels risques pour le contrôle du « formatage » des esprits ?
Serait-il envisageable de remplacer ce modèle hérité de l’antiquité, par un autre fondé sur l’écrit et l’écran ?
Si oui, quel avenir pour les 1 million d’enseignants, et les 65 milliers d’établissements qui accueillent les 12 millions d’écoutants de plus en plus rebelles à avaler les couleuvres imposées au menu par le ministère en charge des programmes ?Les chiffres de l’éducation nationale : http://www.education.gouv.fr/cid57111/l-education-nationale-en-chiffres.html
Quelles sont aujourd’hui les alternatives à l’enseignement par la scolarisation selon le modèle hégémonique proposé par l’éducation nationale ?
Les chiffres du CNED : http://www.cned.fr/le-cned/institution/chiffres-cned.aspx
Le seul apprentissage devant passer obligatoirement par l’oral, c’est celui de l’écrit. Impossible d’apprendre à lire et écrire sans l’aide d’un enseignant, physiquement présent à côté de(s) l’apprenant(s). En revanche, une fois cette maitrise acquise, les portes de la connaissance sont grandes ouvertes à l’autodidacte que la curiosité pousse à découvrir le monde qui l’entoure.
De tout temps, l’oral a été le vecteur de l’enseignement, mais aussi celui de l’endoctrinement. Ce dernier semble avoir parfaitement compris le virage internet, si l’on en juge par la prolifération des blogs et autres site en tous genres, vecteurs de propagande idéologique — dont AgoraVox
Éducation nationale ou endoctrinement national ?
Écouter le discours d’un orateur ne produit pas les mêmes effets que la lecture de son texte. Qui plus est, parler à un groupe (une foule au sens de Gustave Le Bon) déclenche des mécanismes collectifs plus ou moins contrôlables d’adhésion ou de rejet.
Que sera l’enseignement de demain ?
Plus démocratique ?
Ou plus directif, dirigiste, orienté dans la direction souhaitée par les empereurs pour formater à la docilité et la soumission les esclaves ?
Qui vivra verra. Sans doute ne verra-t-on pas le prof détrôné de sa chaire, mais l’internet est appelé à y prendre une place grandissante.
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Bonjour Loup
je pense aussi que l’ordinateur va prendre une place de plus en plus importante dans l’enseignement : c’est inéluctable... moins de profs ? plus de chômage ?? -
@Rosemar
Le travail sous sa forme actuelle est amené à disparaître. J’ai essayé de l’expliquer dans de nombreux posts.
Malheureusement, nos politiciens ignares sont incapables de le voir. Il y a des exceptions comme Yves Cochet (qui a une thèse en maths, ce n’est peut-être pas un hasard --- les politiciens sont souvent beaucoup, beaucoup trop littéraires, et pipeautent alors que l’économie est un sujet sérieux où des modélisations et modèles sont possibles).L’homme a inventé la machine pour le remplacer, afin qu’il se concentre sur des tâches de niveau toujours plus élevé. Lui-même étant une machine, il s’améliorera lorsqu’il en sera capable... comme dans « 2001, l’Odyssée de l’Espace ». Nom d’une pipe, lisez-le, Rosemar !
-
-
Le chômage ?
On est obligé d’aller vers une diminution du temps de travail. Mais il faut repenser le système économique tout entier, et nos politiciens incompétents en sont incapables.
*
Certains économistes disent que l’émergence des machines augmente le nombre d’emplois ; d’autres disent le contraire. Je pense qu’à terme, les machines feront tout : il suffit de se placer sur l’asymptote : un monde où les machines sont conçues et fabriquées par des machines. -
Demandez-vous aussi pourquoi nous sommes toujours plus endettés. Un des intervenants a parlé de « L’Argent-Dette » de Paul Grignon : regardez-le, avec du sens critique bien sûr.
Les banquiers tiennent le monde en étau. -
@rosemar
« »« De nos jours, le savoir des enseignants, leurs compétences sont souvent contestés par les parents. »« »
Bien sûr, et il faut s’en réjouir !
Cela est stressant pour les profs, c’est sûr.« »« Pour autant, on ne peut comparer les connaissances littéraires d’un professeur de français à la culture littéraire que l’on trouve sur internet : un résumé d’un roman ne peut en aucun cas être comparé à la véritable lecture de ce roman... »« »
Un an après avoir lu un roman, c’est pourtant le résumé qui vous reste en tête (au mieux).
Votre vraie force, en tant qu’expert en littérature, n’est pas là, mais dans la possibilité de faire des liens entre les oeuvres, sur un sujet donné. Bref, vos capacités de synthèse.« »«
Toute machine même dotée d’une mémoire extraordinaire ne peut se substituer à l’intelligence des hommes, à leur pensée, à leur discernement...
»« »Bien sûr que si, ce n’est qu’une question de temps. D’ailleurs l’homme n’est qu’une vulgaire machine, comme tous les animaux.
Je vous ai déjà conseillé dans un de mes précédents messages :« 2001, l’Odyssée de l’Espace » (le livre d’AC Clarke).
Je réitère mon conseil. Je pense que vous n’avez pas assez lu de science fiction.
« »«
comme ce site est ouvert à tous, on trouve aussi des opinions d’extrême droite....
»« »Normalement, on présente du factuel ; et si le sujet n’est pas consensuel (comme sur Chavez), les divers points de vue contradictoires doivent être présentés. Qu’il y ait de l’« extrême gauche » ou de l’« extrême droite », ou de la « gauche bobo » ne me choque pas.
@ durae.leges.sed.leges
« »«
Je vous le répète, mettre dans la même classe des enfants au motif qu’ils ont le même age n’a jamais aucun sens, c’est simplement une façon de s’en débarrasser pour que les adultes aillent travailler, l’école est depuis toujours une garderie, et rien d’autre.
»« »Je suis en total accord avec ce que vous dites. Pour ma part, comme beaucoup d’enfants, j’ai perdu mon temps dans les matières scientifiques au moins jusqu’au brevet. C’est pour cela que je propose un système modulaire pour l’enseignement ; j’ai déjà donné les liens de mes diverses interventions à Rosemar dans un de ses précédents articles.
@viva
« »«
Des études scientifiques elles, ont démontré que cet outil est une formidable machine à orienter les individus dans le sens de la pensée dominante.
»« »Vos sources ? La seule étude que j’ai vue disait que Wikipedia n’avait pas à rougir par rapport aux encyclopédies professionnelles. Pour ma part, Wikipedia est juste une source d’information lorsque je ne connais pas un sujet, je ne me contente pas de ça, et souvent pour une autre raison que vous : parce que les points de vue minoritaires n’y sont pas bien représentés. Par exemple, la page sur le rapport COMETA a été proposée à la suppression :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Rapport_COMETA/Suppression
concernant la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_COMETALes « administrateurs » ont le pouvoir de décider ce qui est bon pour Wikipedia et ce qui n’y est pas. Ils sont les Dieux de Wikipedia.
Donc, sur ce genre de sujet polémique, pour moi il y a tout le web en dehors de Wikipedia, et heureusement. Pour ma part, j’ai renoncé à toute tentative de collaboration à Wikipedia sur des articles polémiques : c’est beaucoup de temps de perdu à se battre contre les Dieux de Wikipedia.@Gaijin
« »«
» les enseignants restent les garants d’un savoir bien maîtrisé, ils sont à même de transmettre des connaissances en faisant appel à une connexion de savoirs : lectures, expériences, esprit critique....«ce n’est hélas pas vrai !
si j’ en ai rencontré un ou deux comme ça dans ma scolarité c’était trop peu
la plupart ne sont que des répétiteurs d’un savoir mort et parfois dépassé depuis des décennies, prisonniers des dogmes imposés par une administration aveugle ........l’enjeu avec internet et l’ordinateur change :
il faut apprendre a penser, a trier des informations, a estimer rapidement la valeur d’une source, articuler des connaissances multiples entre elles ........
c’est un changement d’une ampleur telle qu’il n ’y a pas d’autre précédent dans l’histoire humaine que l’invention de l’écriture .........
« »«Que je suis d’accord avec vous !
C’est bien pour cela que je vais sur Agoravox, car toutes les opinions sont présentes (avec il est vrai un déficit de gauche bobo et de droite carrièriste). Thèse, antithèse, et ensuite je fais ma propre synthèse.
Dès que je le peux, je m’attaque ouvertement aux journaux comme »Le Monde« qui fait soit-disant partie des références.»« »
mais ce qui est grave c’est que vous ne réalisez pas qu’ils sont persuadés que c’est ce que l’on attend d’eux et qu’ils ont raison ..........
« »«Oui, on attend des élèves qu’ils répliquent ce qu’on leur apprend. C’est également nécessaire. Par exemple la maîtrise des outils mathématiques avant de faire de la physique (malheureusement les maths ne sont plus au niveau - et ne l’ont peut être jamais été, pour diverses raisons).
Maintenant, ce que je déplore franchement, et c’est là que je suis d’accord avec vous, c’est le fait que peu de place est réservée à certaines choses :
* l’analyse détaillée d’un sujet en se référant à l’histoire. Par exemple, qu’est-ce qu’un référentiel galiléen en physique ? Du coup, tout sens critique a disparu chez les ingénieurs (j’en connais un paquet via mon boulot) qui répètent comme des perroquets, et qui se disent que quand ils ne comprennent pas, c’est qu’ils sont forcément mauvais. Ils ont renoncé à toute démarche de recherche, car l’enseignement ne dit jamais »cette notion n’est pas claire, mais on n’a pas mieux pour l’instant« (c’est d’ailleurs ce qui est bien avec Richard Feynman : quand ce n’est pas clair, il le dit).
* lorsqu’un sujet est polémique, analyse des arguments des uns et des autres. Par exemple, le 11 septembre.Bon, maintenant, je comprends tout à fait qu’on ne peut pas trop se disperser, et se concentrer sur les fondamentaux. Alors, qu’on cite au moins les auteurs qui ont un point de vue contraire du consensus (on en trouvera toujours - donc il faudra encore qu’un »Dieu" décide lesquels il est politiquement correct de citer). Les élèves pourront alors aller voir sur internet les points de vue contraires (et ça ne sera pas souvent sur Wikipedia).
La force d’internet, ce n’est pas Wikipedia, bien que ce soit très utile sur les sujets consensuels - mais ne pas oublier que là où il y a des découvertes à faire, c’est souvent sur les sujets non consensuels - rien ne sert de chercher là où il y a la lumière.
Non, la vraie force d’internet, comme le dit Gaijin, c’est en premier lieu la pluralité d’opinion. Et ce, pas seulement via les pages web, mais aussi via :
* les articles de revue à comité de lecture (payants (e.g. REFDOC) ou pas - et en cherchant bien on peut avoir beaucoup de payants gratuitement).
* l’accès à des millions de livres d’occasion, par exemple via www.abebooks.fr, ou amazon.Cette masse d’information permet de chercher efficacement sur les sujets non consensuels en physique par exemple.
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à julien
vous oubliez le style d’un écrivain : comment s’en imprégner si on ne lit qu’un résumé ?? Le style est essentiel en littérature...Je ne suis pas une machine et je refuse de l’être : une machine ne réfléchit pas, elle reproduit... -
Ok pour le style, en plus des idées que j’évoquai. Cela dit, il y a tout un tas de styles possibles. Le plus important n’est-il pas dans les idées ?
Concernant le fait que vous soyiez une machine, n’en doutez pas ! La différence principale avec un ordinateur, c’est que vous avez tout un tas de capteurs pour évaluer le monde extérieur. Mais ne doutez pas du fait que les ordinateurs d’aujourd’hui nous dépasseront rapidement.
Encore une fois, lisez de la science fiction, intéressez-vous aux sciences, cela vous permettra aussi de faire un pont avec les maths et la physique.Je sais, vous êtes malmenés dans les commentaires de vos articles, mais visiblement vous aimez ça puisque vous venez souvent ici.
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D’ailleurs, le style, comme le vocabulaire, sont des outils pour faire passer des idées. Par exemple, les mathématiques et la physique ont leur propre style et vocabulaire. On pourra d’ailleurs comparer le style des livres de mathématiques d’aujourd’hui, et d’il y a 100 ans, pour le même contenu, sur les mêmes sujets, pour constater qu’il évolue dans le temps, et malheureusement à mon avis, dans le mauvais sens. En effet, les mathématiciens ont développé leur propre vocabulaire et style, sous prétexte de rigueur sans se soucier de l’utilité qui pourrait en être fait en physique. Voici deux citations parlantes, qui montrent que le langage évolue, pas toujours dans le bon sens, c’est-à-dire de telle manière
<<<
The degree of rigor to which we have aspired is that customary in careful scientific demonstrations, not the lofty heights accessible to the pure mathematician. For this we make no apology ; if the history of the exact sciences teaches anything it is that emphasis on extreme rigor often engenders sterility, and that the successful pioneer depends more on brilliant hunches than on the results of existence theorems. We trust, of course, that our effort to avoid rigor mortis has not brought us dangerously close to the opposite extreme of sloppy reasoning.
>>>
(Margenau, Henry, Murphy, George Moseley : The mathematics of physics and chemistry, volume 1, second edition, D. Van Nostrand Company, Inc, March 1967, p.iv)<<<
In preparing this book I have made every effort to keep in mind the difficulties of the reader who is encountering for the first time a serious body of mathematical doctrine. Some ideas that are innately difficult, but whose basic sources stem from geometry, are presented first from an intuitive point of view, so that the essentials can be grasped at once. I did not think it wise to include rigorous arithmetical proofs of such theorems as those on convergence of bounded monotone sequences [...], the theorem of Bolzano-Weierstrass [...], the theorem of Darboux [...], and a few others. This is in accordance with the precept that the most effective means of thwarting interest in mathematics is by misdirecting rigor.
>>>
(Sokolnikoff, Ivan S. : Advanced Calculus, McGraw-Hill, 1939, p.v) -
de telle manière... à se faire comprendre du plus grand nombre.
De temps en temps mes message sont tronqués, et c’est assez pénible d’ailleurs. -
Le style fait l’écrivain ! et c’est essentiel...
Une machine n’aura jamais les émotions, la sensibilité, le toucher, le goût, l’odorat d’un être humain ! -
Si, la machine atteindra puis dépassera l’être humain (qui en profitera pour se transformer lui-même en machine - ou bien s’améliorer en tant que machine), lorsque justement elle disposera de tous ces capteurs (vue, odorat, etc.). Bien sûr, ces capteurs seront largement supérieurs à ceux des animaux actuels (incluant l’homme).
*
Ah, j’ai oublié un point important : à mon avis, il n’y aura pas de développement sérieux de la robotique mobile sans source d’énergie portable, peu chère, très peu polluante. Je pense que cette source d’énergie existe, pour plusieurs raisons plus ou moins scientifiques, mais aujourd’hui rien ne laisse présager qu’elle va être découverte par le Big Science System. -
Julien
« Un an après avoir lu un roman, c’est pourtant le résumé qui vous reste en tête (au mieux) »
A vrai dire je ne sais trop quoi dire après avoir repris cette pensée profonde, en copié-collé.
Peut-être m’en rappelerais-je dans un an !
Mais sans doute à cause de son ineptie
Pourtant je vous l’accorde, elle est dans l’air du temps et vaut sûrement le coup qu’on s’y intéresse.Donc, il suffirait d’avoir lu un résumé
Je ne voudrais tout de même pas être cruel, mais prenons les mille et une nuits, par exemple trois mille pages pour le moins, un vrai régal d’érotisme, de magie.
Un art du conte et du suspense extraordinaire, des fenêtres qui s’ouvrent sur d’autres fenêtres, qui s’ouvrent et se referment sur l’univers.
Shéhérazade la divine, heureusement pour elle n’a pas fait de résumé au sultan, sinon elle aurait perdu la tête dés la première nuit.....
Voilà en métaphore livré tout le mal que je pense de votre intuitionInutile de perdre son temps à trouver d’autres exemples.
Mais à propos de nuit, tout de même, je n’ose imaginer de ce qui me serait resté du voyage au bout de la nuit, de Céline, si je m’étais contenté d’un résumé de wilkipéidia.
Aurais je relu trois fois le résumé, moi qui est lu trois fois le livre, par pur plaisir, pas pour l’’esbrouffe. C’est comme ça que marche la culture.Shakespeare disait qu’on ne pouvait instruire sans donner du plaisir et de la joie.
Je ne conçois guère celle ci exclusivement sur un ordinateur.
Sans doute cette machine est capable de bien des miracles, mais elle a un ennui, c’est qu’elle vous rendrait autistique : La preuve, c’est que je ne vous vois pas, à 0h14 de la nuit, pas plus que Rosemar, l’auteur de cet article. Les réponses que nous envoyons sont terriblement frustrantes d’une certaine façon, car cette qualité de dialogue lié à l’usage ordinaire n’existe pas.
Un ordinateur est formidable, mais il lui manque la fonction humaine.
C’est pour ça que les profs en chair et en os sont indispensables, avec leurs qualités et leurs défauts, et à cause de ça même !Un livre, ce n’est pas seulement un résumé, être capable de bluffer quelqu’un en lui faisant croire que vous l’avez lu.
C’est une expérience que vous avez faite, qui vous a fait évolué, sans en être conscient ,sans être capable de l’écrire en gras sur une fiche, et qu’importe que vous en rappelé fidèlement, car au bout du voyage, comme Ulysse, vous n’êtes plus tout à fait le même !A quoi bon voyager aussi, perdre son temps dans les trains, risquer de se faire voler, quand il suffit d’aller sur internet pour « s’imprégner » d’images, de sons même, et d’informations susceptibles de faire croire aux autres que vous avez été visité le pays basque, le Tibet ou les Andes, ( je ne met aucune hiérarchie dans ces destinations, et pense qu’un voyage à dix kms de chez peut être aussi profitable qu’un raid au bout du monde, pourvu que vous ayez le regard pour ça)
Vous pouvez abuser les autres, et encore.....Car le vernis s’effrite vite et ne masque pas les failles.
Quand à vous, pauvre pierrot, que voyez vous dans le miroir ? -
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Donc, il suffirait d’avoir lu un résumé
>>>Ce n’est pas ce que je veux dire. Ce que je veux dire c’est que un an après la lecture d’un livre, il vous reste en tête un résumé. Si vous ne lisez qu’un résumé, un an après, il ne vous restera... quasiment rien !
J’ai dit à Rosemar qu’à mon avis la force d’un expert en littérature, c’est la possibilité de faire des liens entre diverses oeuvres ; ce n’est pas juste une collection de résumés.
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Shakespeare disait qu’on ne pouvait instruire sans donner du plaisir et de la joie.
>>>Je n’ai jamais dit que la lecture d’un livre ne pouvait pas donner du plaisir (évidemment un résumé n’en donne aucun).
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La preuve, c’est que je ne vous vois pas, à 0h14 de la nuit, pas plus que Rosemar, l’auteur de cet article. Les réponses que nous envoyons sont terriblement frustrantes d’une certaine façon, car cette qualité de dialogue lié à l’usage ordinaire n’existe pas.
>>>L’écrit a des avantages par rapport à l’oral, comme vous savez : je peux réfléchir avant de vous écrire. J’écris vite au clavier, mais c’est encore trop long de vous faire une réponse, ou même de parler. Dans un future plus ou moins lointain, les capacités de l’homme seront améliorées afin d’utiliser des modes de communication plus rapides (en fait, il ressemblera à un ordinateur).
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A quoi bon voyager aussi, perdre son temps dans les trains, risquer de se faire voler, quand il suffit d’aller sur internet pour « s’imprégner » d’images, de sons même, et d’informations susceptibles de faire croire aux autres que vous avez été visité le pays basque, le Tibet ou les Andes
>>>Avec les problèmes écologiques actuels, c’est pourtant le plus raisonnable. Maintenant, dans l’hypothèse où ils seraient réglés, effectivement c’est intéressant d’aller sur place, pour l’instant. Mais on peut imaginer des systèmes qui recréent parfaitement un endroit donné, possiblement sous forme virtuelle : les chutes du Niagara, la savane africaine, etc., via un déluge de signaux vers le cerveau, simulant l’excitation de la vue, l’odorat, l’ouïe, etc. On peut aussi imaginer envoyer des « drones » ressemblant à un humain, et connectés à votre cerveau.
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Il me semble que vous vous trompez « d’ennemi » Ce n’est pas « l’ordinateur », c’est le « parent ».
A 80% d’une classe d’age au bac, le nombre de parents incapables d’avoir une opinion charpentée sur le niveau et la qualité de l’enseignement dispense a leurs enfants devient faible. Le malaise enseignant vient plus de la que de wikipedia. L’éducation nationale est plus que jamais une forteresse assiégée par le monde extérieur absolument inadaptée a un dialogue pédagogique, pour ne pas dire démocratique avec les « intervenants » autres que les profs. Vous tentez de rétablir une légitimité, alors qu’il faudrait déterminer les modalités d’une coopération pédagogique.
A mon avis, et de façon un peu paradoxale, elle devrait commencer par une meilleure coordination entre prof. L’absence de travail d’équipe, l’archaïsme du prof seul maitre a bord dans sa salle de classe et n’ayant de facto de comptes a rendre a personne, c’est avec cela qu’il faut en finir. Si les profs apprennent a travailler ensemble, alors ils parviendront peut être a travailler aussi avec les tiers non enseignants.-
« L’absence de travail d’équipe, l’archaïsme du prof seul maitre a bord dans sa salle de classe et n’ayant de facto de comptes a rendre a personne, c’est avec cela qu’il faut en finir. »
@eric
Vous parlez comme les pédagogues qui, en vingt ans, ont réussi à détruire complètement le système. Le travail « en équipe », cela n’a aucun sens. C’est vraiment s’amuser à perdre son temps.
Prenez des élèves d’une intelligence convenable, relativement motivés, parvenus à un niveau suffisant de culture et de réflexion et mettez-les en face de professeurs qui leur dispensent, chacun dans sa spécialité, un cours magistral, vous aurez très vite d’excellents résultats.
En revanche, mettez des « pédagogues » en face d’élèves qui n’auront pas été sélectionnés ou à qui on aura - ce qui revient au même - mis un bandeau sur les yeux ou des boules quies dans les oreilles, ce sera inévitablement la chienlit. C’est-à-dire la situation qu’on peut actuellement observer dans la plupart des établissements français.
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