Bonjour Amoribonde
On peut, j’en conviens,
me reprocher de saisir toute occasion, notamment en ce moment l’élection d’un
nouveau pape, pour tenter de faire réfléchir à ce qui est pour moi le plus
important aujourd’hui en matière religieuse.
J’assume cela depuis
que j’ai constaté, il y a quelques dizaines d’années, que la religion qui était
alors la mienne continuait de justifier et d’enseigner que le Dieu de l’Ancien
Testament avait bien commandé des horreurs, dont un très explicite génocide au
moins - le plus explicite qu’il m’ait été donné de rencontrer dans mes diverses
lectures et études - puis s’était ensuite transformé en Jésus de Nazareth, "même
Dieu" qui, lui, allait jusqu’à donner sa propre vie sous la torture pour
faire comprendre à l’humanité que la bonne manière de vivre était dans l’amour
pour tous, sans distinction d’origines ethniques ou autres.
Ceci ne me conduit
nullement, comme le croit Daniel D., à vouloir la destruction du catholicisme.
Bien au contraire je crois que celle-ci, et son remplacement par les religions
dont la démarche spirituelle est selon moi très inférieure conduirait à ce que
Daniel D. nomme « l’enfer ». Je suis au moins d’accord avec lui sur ce
point mais mon Dieu, si je puis dire, que le dogmatisme est ravageur dans
toutes les religions !
»L’enfer" serait
bien le monde dans lequel le catholicisme serait remplacé par l’islam
triomphant, lequel prône la prétendue violence prétendument voulue par Dieu
jusqu’à la soumission de tous les peuples à son Dieu Allah.
Si vous souhaitez une
explication plus complète sur ce que je nomme la théologie (indirectement)
criminogène dans le judaïsme et le christianisme et (très directement) criminogène
dans l’islam vous la trouverez notamment ici :
http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/
J’insiste sur le fait
que, pour moi, rien n’oblige à continuer de justifier et enseigner la théologie
criminogène. Surtout dans le christianisme, lequel prétend s’inspirer des
Evangiles contenant le message de Jésus venu tenter d’y mettre fin.
Bonne suite dans votre réflexion, limitée ou pas au
seul problème de la renonciation à la fonction papale.