Bonjour,
d’accord avec vous sur le fond, mais je voudrais discuter de votre conclusion ; vous écrivez : ’’ (les Européens) sont vraiment dans l’incapacité totale de gérer ces crises à répétition.’’
Le Européens sont-il incapables , ou bien le système est-il ingérable ? Nuance donc.
Moi je voudrais poser une question : Chypre, 1 million d’habitants doit trouver 10 milliards ? Pour faire quoi ? Recapitaliser ses banques ? Et pourquoi faut-il recapitaliser à un tel niveau, 10 000 euros par habitant ? L’équivalent de 600 milliards pour la France !
Rapporté au PNB c’est encore pire : Avec 20 milliards d’euros, c’est 100 fois moins que la France, donc l’équivalent de 1000 milliards pour nous !
Ce matin Jean-Luc Mélenchon était l’invité de France Inter. Il disait que la BCE devrait prêter à taux zéro aux États. Bernard Guetta lui a sauté dessus en l’accusant de vouloir protéger les paradis fiscaux ! Manque de pot, quelque minutes avant, Mélenchon venait de dénoncer les traités européens tant vantés par Guetta lui-même, traités qui interdisent l’harmonisation fiscale.
S’il y a des protecteurs de paradis fiscaux c’est bien dans cette classe médiatique payée in fine par les mafias qui contrôlent l’es traités : l’euro n’est pas notre monnaie, c’est la monnaie de la mafia financière européenne. Il faut dire pour leur décharge que, peut-être, seule une mafia est capable de tenir tête à l’Empire du dollar ? Voilà une question qu’elle est bonne, non ?
L’euro ne peut être notre vraie monnaie commune que si la BCE prête directement aux États sans passer par les marchés. Et ce sujet devrait faire l’objet d’un vrai débat au niveau de la zone euro.
Plus précisément, nous ne pouvons plus utiliser cette monnaie mafieuse, mafieuse par le fait que les États, seuls prêteurs en dernier ressort y sont soumis aux marchés financiers ! Les peuples qui créent la richesse (*) sont les esclaves de ceux qui leur volent cette richesse. Le comble de l’escroquerie.
L’alternative est simple : soit on obtient l’harmonisation fiscale et prêt direct aux États, soit on abandonne l’euro.
(*) « L’argent est basé sur la capacité à produire de la population laquelle capacité appartient à la population. » (Louis Even)