C’est là qu’est le noeud du problème, Hollande ne peut appeler Mélenchon comme 1er ministre pour appliquer son programme, qu’en faisant voter la confiance par le parlement. Lequel parlement aurait toute les chance d’exploser et Hollande de devoir démissionner aussi.

Bref, en l’état actuel des choses, il n’y a que la dissolution du parlement qui pourrait permettre à Mélenchon de gouverner, mais encore lui faudrait il gagner les législatives et sans trop compter sur les socialistes.

Alors, à moins d’un effondrement politique précipitant la démission du gouvernement et la dissolution du parlement, Mélenchon n’aura pas de chance d’être 1er ministre.

Et si le génie messianique de Mélenchon ne fait pas de doute pour vous, il est loin de convaincre l’électeur lambda.

Ensuite, si les partis majoritaires perdent la confiance des électeurs lambda, ceux ci ne se tournent pas majoritairement vers les partis dits extrémistes mais vont plutôt grossir les rangs des abstentionnistes. Si ces derniers dépassent la barre des 50 % du suffrage exprimé, la légitimité des élues ne serait plus valable et on entrerai dans une crise institutionnelle grave puisque il n’y aurait plus de gouvernement légitime car élu démocratiquement.

Dans ces conditions, une assemblée constituante serait la seule solution possible.

En d’autres termes, le consensus que pourraient trouver les partis extrémistes, serait d’appeler à voter blanc à leurs membres et à tous ceux voulant voir la mise en place d’une assemblée constituante. Si le taux de blanc dépassait les 50 %, le président et les députés élus n’auraient d’autre choix que de mettre en place une telle assemblée et de composer avec les partis extrémistes.

Je ne vois en l’état actuel que cette solution pour permettre à des partis comme le FdG de faire entendre sa voix.

Quoiqu’il en soit, la situation économique et politique devrait accélérer les choses...