Ah la « vraie vie »...
Rosemar, vous vous fatiguez inutilement avec certains.
Sur le fond, vous avez raison mais vous ne convaincrez personne.
Ce que j’observe c’est que tous ces geignards passent leur temps à opposer
salariés du privé/salariés du public (enseignants en particulier) sans élaborer
une quelconque réflexion sur le métier de prof.
Ce que les profs voient de la « vraie vie » ce sont des élèves (qu’ils
soient d’extraction modeste ou plus aisée, la mauvaise éducation étant
généralisée, trans-classes) qui se comportent souvent comme des
« porcs », bourrés de préjugés archaïques sur à peu près tous les
sujets (et notamment sur le métier de prof) totalement soutenus par
leurs
parents.
Inutile de ressortir à ces gens la longue liste des « incivilités »
(novlangue obligatoire même quand il s’agit d’ultra-violence verbale et
physique voire d’actes criminels, mais peu veulent employer ces expressions et surtout reconnaître la réalité) face
auxquels les « profs » ne peuvent rien...
Allons plus loin.
L’alliance des trotskistes et des libéraux, soit
l’avènement du libéralisme libertaire depuis 40 ans a mené à cela : crise de la
transmission du savoir, crise de l’autorité (au sens d’accroitre les capacités,
d’augmenter, de « développer ») que les « éducateurs »
trotsko-gauchistes soutenus par le laisser faire des libéraux, confondent
sciemment avec l’autoritarisme...donc avec la réaction, le fascisme etc.
En outre, on se retrouve, donc, face des élèves qui ne respectent déjà pas leurs
parents (ou l’inverse certainement, ce ne sont pas les exemples de parents laxistes
qui fulminent contre le « prof » qui remet leur
gamin à sa place, qui manquent).
Après, le statut/fonction du prof, même logique. Et là je ne vous rejoins pas Rosemar.
Il est devenu animateur-éducateur (homme ou femme) en "jean’s t-shirt,
et basket« devant des élèves fringués comme lui. Il doit respecter des programmes qui sont là pour rendre l’élève
»employable" (et encore...) avec comme objectif l’acquisition pour l’élève de
connaissances et d’un esprit critique a minima (« on »
travaille sur la pub, des chansons, des sketchs en cours de français, « on » leur parle des
théories à la mode en SVT, « on » fait de ou dans l’air du temps...avec « atelier hip-hop » à midi).
ça vaut autant pour le public que pour le privé. Mais bon, il y aura toujours une buse de service qui viendra défendre ce dernier, alors que les programmes sont les mêmes, les enseignants passent les mêmes concours (des mauvaises langues disent même que les profs du privé sont des recalés du public), mêmes correcteurs, mêmes inspecteurs, etc. En réalité, seul le hors-contrat est véritablement « privé ».
Ajoutons que pour
ne plus employer l’expression de surveillant général on parle CPE, de
« vie scolaire », de « conseillers », etc. Cela ne devait que trop rappeler
l’URRS à nos bons pédagogues trotsko-libéraux.
Bref, « on » les entretient dans le déjà-su...
Tout le vocabulaire de la pédagogie et les buts vers lesquels l’élève
doit tendre viennent du libéralisme avec la bénédiction/complicité des
trotskards.
Exemples de solutions : fin du copinage et de la démagogie (tenues
« prof-élève » strictement différenciées -> uniforme, révision en
profondeur des programmes et pédagogie (l’École n’est pas là pour servir
le Marché),
quand un élève est exclu d’un établissement à lui et ses parents de
faire les
démarches obligatoires pour en retrouver un qui l’acceptera, moins de
place donnée aux parents (est-ce qu’on va les emmerder sur leur lieu de
travail, nous ?), etc.
A lire, Gabriel Cohn-Bendit aussi xxx que son frère. Selon lui, « on » n’a pas été assez loin dans la démagogie, le pédagogisme etc.
http://www.marianne.net/Pour-Gaby-Cohn-Bendit-l-ecole-c-est-de-la-merde_a183415.html
extrait :
Gabriel Cohn-Bendit, impayable mais sérieux : « un préalable avant d’avoir été enseignant, c’est d’avoir fait une colonie de vacances et de s’en sortir avec les mômes ». Et de poursuivre dans sa démarche marketing : «
il faut faire de la publicité comparative entre les méthodes de l’école
traditionnelle et les nôtres et on verra les résultats ! ».