La radicalité politique, un sujet d’actualité , avec le mot « salopard » pour qualifier les 17 membres de l’Eurogroupe, qui vendent l’Europe à la Finance internationale : comment les qualifier autrement ? Les commentateurs Tartuffes ont joué les offusqués par ce langage, n’hésitant pas à faire des amalgames nauséabonds pour disqualifier ceux qui emploient ce terme .
Cet épisode, qui n’est pas rare dans la vie politique quand le ras-le-bol est atteint, rappelle la séquence désormais célèbre du Pujadas de service, qui demandait en 2010 à Xavier Mathieu s’ il ne regrettait pas « la violence » qui avait fait quelques dégâts matériels , en réponse à l’annonce de 1500 emplois supprimés : il n’avait pas été déçu par la réponse , le Pujadas ...
C’est cette posture d’indigné que prennent les membres de l’oligarchie et le mondialiste Jacques Attali qui ne recule pas lui aussi dans les amalgames nauséabonds, en comparant les propos relatifs au « langage de la finance internationale » à ceux du collaborationniste Marcel Déat .
M.Attali, avec son air fatigué de vieux prof fatigué d’éduquer des crétins, emploie des arguments circulaires ramasse-tout, et au détour d’une phrase, lache « après avoir trop dépensé, il faudra bien les payer ces dettes » ou à propos de la radicalité « des succession de phrases sans contenu ...quand on parle fort c’est qu’on a rien à dire » ...
Non, M.Atali, c’est simplement que l’on n’est pas entendu, et même ignoré .
Que dirait le conseiller caméléon des gouvernants, de François Mitterand à Nicolas Sarkozy, si on le traitait « collabo » au service de la Finance internationale et de l’hégémonie Nord-américaine ?