Merci d’insister sur le caractère politique de la question.
L’attitude des pouvoirs publics vis à vis de la maladie alcoolique est un scandale sanitaire qui éclatera un jour plus retentissant que celui de l’amiante par exemple.
Une molécule semble efficace, le circuit privé est par essence, mû uniquement par le profit, incapable de prendre en charge son potentiel, c’est aux pouvoirs publics de faire le nécessaire. Sous des pressions multiples les études sérieuses n’ont pas été lancées en temps et heure obligeant malades et prescripteurs à se lancer dans l’inconnu. Il faut absolument rattraper le retard et compiler les résultats des études existantes et des expériences individuelles.
OGM, nucléaire, alcool et tant d’autres problèmes de société qui devraient faire l’objet de choix collectif, on est toujours dans le même schéma capitaliste où les intérêts d’une minorité aux puissants moyens financiers priment sur l’intérêt général.
Avec en plus, dans notre cas, le poids d’une tradition, comme dans celui de la domination masculine, qu’il va falloir briser.