Eric, mais pourquoi donc vous tirez-vous un balle dans le pied en parlant de la dette ?
La plupart des gens ici savent comment est fabriquée la dette.
Si elle est liée aux largesses du pouvoir politique, elle l’est surtout à destination de la rente de situation et non « à cause » des BESOINS de la collectivités : j’écris « besoins » en majuscules pour bien mettre l’accent sur le fait que les besoins existent vraiment et ne sont pas des lubies dépensières, il n’y a qu’a voir la pauvreté rampante.
On peut me dire que c’est faux, mais alors il faudra d’abord m’expliquer pourquoi les états européens s’empêche à emprunter auprès de la BCE directement, alors que les banques commerciales elles, empruntent directement à taux quasiment nul à la BCE pour nous re-prêter ensuite à des taux parfois usuriers suivant les états ?
En France, nous sommes déjà baptisé depuis 1973 quand la loi Rotshild a été promulguée, interdisant l’état français d’emprunter directement à la Banque de France.
On peut me dire que le problème est qu’il ne faut pas emprunter du tout, n’empêche que si on n’avait pas ses putains (comme dirait Richard Bohringer) d’intérêts cela ferait belle lurette qu’on aurait déjà rembourser la dette.
Autre contre-argument souvent utilisé : les états sont de par nature trop dépensiers, donc on les empêche d’avoir l’emprunt facile en les interdisant d’emprunter à 0% directement à leur banque national ou continental.
1°) Qu’on le veuille ou non, un état représente une souveraineté populaire, donner la création monétaire (les crédits reviennent à faire de la création monétaire, il y a beaucoup de sujets là dessus sur AV) à des acteurs privés et déjà une tromperie voir un acte de haute trahison envers le peuple.
2°) Un raisonnement simple par l’absurde : l’état n’a pas renoncé à emprunté malgré l’intimidation de ne pas pouvoir emprunter auprès des banques nationales, conduisant l’état dans une situation pire que si il avait pu le faire. Mensonge qui consistait à faire que croire que le recours à l’emprunt privé allait rendre l’état plus gérable, alors que c’est le contraire fois mille qui c’est produit.
J’arrête là, mais utiliser l’exemple de la dette pour critiquer la dépense dans la fonction publique est franchement pas la chose à faire, puisque faire un vrai audit de la dette et s’intéresser de près sur sa légitimité finirait indubitablement à rendre ce problème de retraites et de fonctionnaires pour une insignifiante piqûre d’aiguille en comparaison du gouffre généré par l’arnaque de la dette.