Ce n’est pas nouveau, toutes les idéologies (le libéralisme ?) qui veulent justifier l’injustice sociale combattent cette notion.
Mais, je veux bien admettre, que l’égalité en tant qu’aboutissement est une chimère.
Et d’ailleurs, le problème ne se situe pas là.
Proposez-moi une solution du genre : « on s’engage que l’espérance de vie en bonne santé des 10% les plus pauvres rattrapera celle des 10% les plus riches dans les 5 ans à venir », et j’ignore complétement le thème de l’égalité.
Si, si, je vous jure, promis, craché, si on parle bien d’égalité dans la richesse, hein ?
Je ne vous ferai pas le procès d’intention, de ne pas accorder aux plus pauvres, les derniers progrès de la médecine par exemple, le même traitement juridique que pour les plus riches d’entre nous. Il ne vous viendrait pas à l’idée de fustiger cette égalité-là ?
À part le caractère sournois du comportement, qui n’est pas la manière habituelle d’agir des gens « normaux » (hors 0,1 %), je ne suis pas offusqué qu’on puisse dénoncer, pour le coup, de vrais anti-patriotes ou anti-humanistes (pour faire plaisir et à la droite et à la gauche).
D’autant plus, qu’il est dans la nature même des 0,1 %, par le truchement du « business are usual », que de produire de la délation si cela peut améliorer sa fortune.
Évidemment, on n’échappera pas à la rodomontade de ceux qui nous ferons remarquer que ce n’est pas forcément des riches qui seront dénoncés.
Qu’ils se rassurent, je n’ai nullement l’intention d’ignorer les effets collatéraux, et comme je le répète, l’objectif est les 0,1 %