Personnellement j’aurais titrer « doit-on haïr George Soros ? ».
La réponse est évidemment oui, et bien sûr Soros n’est qu’un salopard parmi d’autres qui profitent de la bonne soupe et surtout choisissent les ingrédients.
On peut dire que je suis « de gauche » (sociale, pas sociétale) mais même si je rejoins sur de nombreux points la pensée marxiste, je ne suis pas d’accord avec le jusqu’au-boutisme idéologique concernant la non responsabilité individuelle face aux mécanismes sournois inhérents du système.
Je comprends parfaitement, que le fait de devenir riche change profondément une personne, mais en aucun cas ça ne l’a dédouane d’être un gros connard.
Je pense qu’une des plus grande faiblesse de la gauche est de vouloir « tourner la page » au lendemain du « grand soir », et c’est une grossière erreur.
S’il y a bien une qualité qu’on peut bien concédée aux psychopathes de la finance et leurs suiveurs, c’est bien la pugnacité. Ne pas les punir sévèrement pour le mal qu’ils ont fait, c’est les laisser reconstituer leurs réseaux petit à petit, dont eux-même ou leurs descendances seront les bénéficiaires.
Il faut les punir d’une façon tellement horrible, afin que ceux qui auraient l’idée de revenir par la porte de derrière craignent vraiment la colère du peuple.
Et l’engagement, comme le présentait Sartre, on en fait quoi ?
Croyez-vous que les gens viennent sur Agoravox pour avoir une opinion non mainstream ?
Voyez-vous l’opposition « trop » éclabousser le pouvoir ?
Si ce n’est pas des gens qui ont accès à la parole publique, peu importe que ce soit des écrivains, des philosophes ... des artistes, ILS SE DOIVENT d’intervenir.
Sinon leur œuvre se résume à rien si ce n’est à s’enrichir. Perspective intéressante et suffisante pour certains, mais apparemment pas pour tous et toutes ; comportement que je comprends et acquiesce totalement.
C’est le mutisme que je ne comprends pas, franchement ça me fait péter un câble de voir que la plupart des gens à qui ont tend un micro ferme leur gueule.
D’accord avec vous pour dire qu’il existe des causes structurelles à l’embrasement des cités qui sont d’une manière ou d’une autre dans la même lignée que les politiques anti pauvres du pouvoir bourgeois en général.
D’accord pour considérer qu’il existe une forme de courage à ne pas hurler avec les loups qui oublient très vite le meurtre commis par le policier.
Et pour tout dire je vote souvent pour Mélenchon ou LFI, plus par absence d’autres choix à gauche qu’autre chose je dois dire.
MAIS, marre que cette gauche populaire ne voit pas que l’une des premières défenses des petites gens est la sécurité. Marre, que cette gauche populaire ne fasse pas sienne le dicton « estomac vide n’a pas de tête » et continue mordicus à préférer parler de sujet sociétaux plutôt qu’à ce qui reste dans notre assiette.
Dans les milieux populaires, la haine provient bien évidemment de l’exposition de biens qu’ils ne peuvent obtenir, mais est aussi à destination d’autres minorités plutôt bien vue par la « gÔche bobo » (oui LFI n’est pas un parti d’extrême gauche puisque les pauvres ne sont pas son dada, peut être Ruffin ?) pour rembourser les opérations pour couper sa bite, alors que leurs enfants (classes populaires) et eux mêmes meurent de cancer, de maladie cardio vasculaires pour lesquels la prise en charge est de plus en plus compliquée.
J’ai cru naïvement qu’avec l’épisode Terra Nova au PS, LFI avait rompu avec cette idéologique qui répugnait à défendre le « pauvre » au sens marxiste, pas le lumpen prolétariat (les racailles)
Le problème dans ce débat, c’est la prépondérance des haineux de tous bords qui l’aiguille.
Pas possibilité d’aller une fois dans le sens d’un des protagoniste puis dans le sens de l’autre protagoniste, pour qu’on se fasse démonter par les deux en définitive.
L’objectif n’étant plus de découvrir les rouages ou tout simplement en revenir à une morale de base commune à tout le monde, mais à « friter » l’autre que ce soit directement à coup de flingue ou de cocktails molotov ou indirectement en prônant des idéologies ou des méthodes néfastes.
En essayant d’avoir une attitude et une réflexion « simple » (pas simpliste hein), il m’apparaît que :
— le passé d’un individu ne doit pas être une excuse pour l’abattre dès le moindre refus d’obtempérer, sachant qu’il existe des alternatives (crever les pneus, l’arrêter ultérieurement ...)
— de la même manière on ne peut pas condamner a priori l’action d’un policier sans une enquête approfondie
Si on y réfléchi bien le problème est lié à de la bienveillance excessive dans les 2 cas :
— pour les jeunes de quartiers on invoque toujours soit le racisme, soit les difficultés sociales, alors qu’en analysant les actes on remarque souvent qu’il s’agit d’individualisme exacerbé sans commune mesure avec l’envie d’intégration sociale
— pour les flics, le syndrome de Stockholm est de mise, les dernières actualités (manifs des retraites, gilets jaunes ...) ont montrées un lot non négligeables de « cow boy psychopathes » qui n’ont rien à envier aux caïds de quartier, et encore des citoyens en masse (fussent-ils aussi d’anciens manifestants ayant vécus les exactions de la marée chaussée) pour tout leur pardonner.
Arrêtons juste de tout pardonner au brigadier Paul et tout refuser à Mohammed et vice versa.
Il existe DEUX problèmes qui peuvent s’imbriquer, mais DEUX problèmes à régler.
Dans les commentaires, j’ai lu que la Russie se tirerait une balle dans le pieds si elle coupait les communications vu qu’elle s’en servait pour faire sa propagande. J’ai lu aussi que cela serait inutile puisque l’Ukraine utilise massivement les communications satellites de notre cher Elon Musk.
Alors, je vous dis tout haut, vous n’avez rien compris. Le danger n’est pas tant les communications genre internet, que les câbles qui permettent l’hyper-trading (le post de l’auteur l’évoque) entre les bourses occidentales et certaines grandes sociétés financières.
Cerise sur le gâteau, la Russie a été déconnectée des processus occidentaux.