Le problème dans ce débat, c’est la prépondérance des haineux de tous bords qui l’aiguille.
Pas possibilité d’aller une fois dans le sens d’un des protagoniste puis dans le sens de l’autre protagoniste, pour qu’on se fasse démonter par les deux en définitive.
L’objectif n’étant plus de découvrir les rouages ou tout simplement en revenir à une morale de base commune à tout le monde, mais à « friter » l’autre que ce soit directement à coup de flingue ou de cocktails molotov ou indirectement en prônant des idéologies ou des méthodes néfastes.
En essayant d’avoir une attitude et une réflexion « simple » (pas simpliste hein), il m’apparaît que :
— le passé d’un individu ne doit pas être une excuse pour l’abattre dès le moindre refus d’obtempérer, sachant qu’il existe des alternatives (crever les pneus, l’arrêter ultérieurement ...)
— de la même manière on ne peut pas condamner a priori l’action d’un policier sans une enquête approfondie
Si on y réfléchi bien le problème est lié à de la bienveillance excessive dans les 2 cas :
— pour les jeunes de quartiers on invoque toujours soit le racisme, soit les difficultés sociales, alors qu’en analysant les actes on remarque souvent qu’il s’agit d’individualisme exacerbé sans commune mesure avec l’envie d’intégration sociale
— pour les flics, le syndrome de Stockholm est de mise, les dernières actualités (manifs des retraites, gilets jaunes ...) ont montrées un lot non négligeables de « cow boy psychopathes » qui n’ont rien à envier aux caïds de quartier, et encore des citoyens en masse (fussent-ils aussi d’anciens manifestants ayant vécus les exactions de la marée chaussée) pour tout leur pardonner.
Arrêtons juste de tout pardonner au brigadier Paul et tout refuser à Mohammed et vice versa.
Il existe DEUX problèmes qui peuvent s’imbriquer, mais DEUX problèmes à régler.