@César JULES Rien à foutre que l’espérance de vie en bonne santé dépendent de pleins de critères. Effectivement l’enrichissement personnel de quelques uns, c’est beaucoup moins « technique » : on prend aux pauvres et on leur tape sur la gueule quand ils se révoltent. Pour moi, le caractère essentiel et non négociable de la mise en œuvre d’une démocratie, est d’aider en premier lieu les plus faibles.
La technique pour permettre que les plus pauvres puissent vivre aussi longtemps en bonne santé que les plus riches je n’en connais pas les modalités, malgré le fait que j’aurais quelques idées sur le sujet comme par exemple financer en taxant plus les riches, mais je suis ouvert à toutes propositions dès lors qu’on s’approche du succès et qu’on parte avec une réelle envie de le faire. Ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas le réaliser, on s’en passera c’est aussi simple que cela.
Je suis désolé, le pognon, le fric, la thune s’est ce qui permet avant tout de ne pas crever de faim, de se payer des avocats pour se défendre.
Vous savez des choses super concrètes.
Si vous voulez arriver tout de suite au sommet de la pyramide de Maslow je crains que votre combat est perdu d’avance.
Je connais même des analystes programmeurs en jeux vidéo qui sont payés limite au smic et qui devrait être heureux parce qu’ils font un métier que les enfants rêveraient de faire. Ce n’est que récemment que la profession s’est syndiquée, tellement ses personnels étaient persuadés d’être « dans le bonheur ».
D’ailleurs, le monde libéral arrive à réaliser ce qu’aucune autre structure sociale a réussie : dégoutter les passionnés de leur passion. Véritable exploit s’il en est.
On veut de la bouffe, des soins, des toits, des fringues. Et ensuite, on veut des ordinateurs, des liaisons grande vitesse, pour ne pas être à la traîne.
On ne veut ni Ferrari, ni caviar, vous le comprenez ?
D’ailleurs pour un monde plus juste je vous propose un indicateur bien plus efficace que tous les trucs théoriques comme le PIB, ou dernièrement des indicateurs de « bonheur social » mal calibrés.
Je vous propose d’utiliser l’espérance de vie en bonne santé, et tout faire pour les 10% les plus pauvres aient autant d’espérance de vie en bonne santé que les 10% les plus riches.
Chiche ?
Ou alors, vous pensez que ça serait injuste de vouloir le partage du progrès pour tout le monde ? Car en somme, il s’agit de nourrir tout le monde avec de bons produits sains, de soigner tout le monde avec les meilleurs soins « non spéculatifs » (vaccins pfizer obligatoire), de loger tout le monde sans passoires thermiques ou nids à moisissures, [...]
Peut-on ne pas vouloir l’amélioration des conditions de vies pour tous ?
@Inquiet Je ne sais pas si l’expression « ça me troue du cul » n’est pas un peu risquée. Non pas que je sois prude, mais laisser entrevoir mon séant avec un Bruno Lemaire survitaminé à la prose pornhubienne, est par trop téméraire à mon sens.
Je ne comprends pas comment un président de la république cherche à avoir des victoires contre son peuple ?
Ça me troue le cul, qu’on puisse crier victoire après avoir niquer tout le monde.
Serait-ce enfin un aveux que la lutte des classes existe bel et bien ?
Sincèrement, s’il y a victoire du coté de Macron et de ses inféodés de la presse mainstream, c’est une victoire qui donne un goût amer envers ses administrés.
Ne doutons pas un instant qu’ils lui seront reconnaissant d’être un « winner », un être supérieur, trop fort pour qu’on puisse lui contester le droit de faire ce qu’il a envie.
Les français sont comme ça, soumis, ils acceptent sans broncher de se transformer en gentils allemands « réalistes » ou anglo-saxons « modernes » pour promouvoir des les ultra-riches créateurs de richesse (pour eux-mêmes). Nous en sommes tous convaincus, n’est-ce pas ? :)
— l’amende est préservée donc pas de problème pour les finances publiques
— en conséquence un personne avec de « bons revenus » s’en bas le coquillage de l’obole qu’on lui demandera, par contre pas le quidam
— d’ailleurs, le quidam qui fait de « petits excès de vitesse » récupère généralement ses points rapidement
— celui qui est habitué à se faire prendre pour de « gros excès de vitesse » peut bien pester pour se faire retirer son permis pour un « petit excès de vitesse » mais en moyenne c’est un conducteur potentiellement très dangereux
— en conclusion, je pense que rien ne changera car les habitués aux grosses infractions continueront à être sous le couperet de perdre leur permis, et ceux qui commettent une petite infraction récupèrent leur point à relativement court terme
2°) En ce qui concerne l’objectif « pointer la vitesse en priorité » :
— je tiens à mettre les choses au clair tout de suite, je ne suis pas monsieur vroum vroum, ceux qui militent jusqu’à user la corde pour convaincre le monde que « la vitesse c’est trop cool, qu’il n’y a que ceux qui ne maîtrisent pas leur véhicule qui sont des mauvais conducteur et des brinquins et toussa toussa » m’exaspèrent au plus haut point, je n’aimes pas le culte du « toujours plus vite » que j’assimile de près ou de loin aux maximes ultra-libérales
— une chose qu’on ne dira jamais assez, est que la vitesse est non seulement à elle seule un facteur de risque mais surtout un facteur aggravant, et en conséquence si le facteur de risque est de zéro, par exemple à 200 sur la voie de gauche sur une autoroute sans autres autos, le facteur aggravant devient caduque car zéro X zéro = la tête à toto. Si bien que cela fait dire, que la seule solution pour ne pas avoir de facteur aggravant est de ne plus rouler, comme s’il s’agissait de considérer qu’on commence à mourir dès la naissance
— cela dit, je pointe un risque encore plus grand par rapport à la fatwa sur la vitesse, est celui d’ignorer ou de minorer les autres causes. Qu’il y ait ou non un facteur multiplicateur, je fulmine qu’on parle si peu de « la distance de sécurité » surtout avec les cohortes de camions à la queue leu leu et avec les connards qui vous empêchent même de ralentir sans que vous preniez le risque de vous faire emboutir. Je fulmine qu’on évoque si peu le mauvais entretien des routes justifié par les finances publiques, et aussi par l’abandon du clignotant qui bien utilisé sauverait des vies par milliers en indiquant nos intentions aux autres usagers de la route.
— en conclusion, on doit certes gérer la vitesse, mais ce sujet ne doit pas être l’unique sujet qui masque les autres dangers qui eux, nous sommes d’accord, ne peuvent se gérer à coup de radars et donc nécessitent de la présence policière bien plus utile ici que pour confisquer les casseroles.