Je suis assez d’accord avec les définition d’Attila.
Cependant, j’ai cru sentir un parfum de « tolérance » envers le libéralisme (non-néolibéral donc).
Et je pense que le libéralisme n’est pas une solution non plus : faut-il encore démontrer la non régulation par la « main invisible du marché ».
Fut elle même démontrée qu’elle ne serait pas souhaitable. Pour les libéraux tout se régule naturellement dès que quelqu’un a un appétit trop vorace il finit par s’exploser et n’étant pas sauver par l’état (dans le cas du libéralisme tout court) cela sert de leçon pour le reste du marché qui s’auto-régule dès lors.
Mais cette situation, n’est pas un gage d’amélioration des conditions de vie du quidam, qui se voit devoir patienter plus ou moins longtemps à chaque choc en attendant que ça s’améliore.
Et n’oublions pas que l’état c’est nous, on a trop tendance à confondre état et représentants de l’état au pouvoir. L’intervention de l’état ordonne, dicte ou n’intervient pas si l’état décide que ce n’est pas le bon moment, en somme l’état décide ou pas d’intervenir dans l’intérêt du peuple.
Quelle bêtise de condamner l’intervention d’un état démocratique dirigé par le peuple, parce que ça « embête » le marché. Rien à branler du portefeuille des nantis.
Exactement, d’ailleurs certains marxistes étaient dubitatif quand à la révolution russe de 1917. Ils leur semblait prématuré de faire une révolution marxiste dans un pays qui n’avait pas fait sa révolution industrielle capitaliste.
De la même façon, si on ne pouvait pas mettre de démocratie directe en place auparavant, ce n’était qu’une question de technique. La démocratie directe, reste en toutes circonstances souhaitables, et ce n’est pas parce qu’il faille réfléchir, adapter, relativiser, corriger [...] qu’il ne faut pas faire.