DES AVEUX TERRIBLES D’UN SALAFISTE : l’ASL grouille de bandits
En Tunisie le Qatar offre
3 000 euros pour aller combattre en Syrie. Compte-tenu de la pauvreté
de la jeunesse tunisienne, il ne devrait pas être difficile aux
recruteurs salafistes de trouver des candidats. Voici un aveu éloquent :
Les aveux d’un milicien salafiste tunisien de retour de la Syrie
ont révélé des vérités pas tout à fait nouvelles sur la milice de
l’Armée syrienne libre (ASL). Mais lesquelles peuvent constituer une
nouveauté pour les Tunisiens. ce n’est que dernièrement que les médias
se sont mis à révéler la réalité de ce qui se passe en Syrie.
Dans un reportage diffusé par la télévision Tunisienne,
Abou Zeid le tunisien qui s’est rendu en Syrie via la Libye puis la
Turquie depuis 8 mois indique que la plupart des membres de cette milice
ne sont que des bandits et des pilleurs. Ils révèlent qu’ils ne se
ménagent pas de dérober tout ce qu’ils veulent, des appartements, des
voitures,..., en taxant leur possesseurs d’être des « chabbihas du
régime ».
Sur
fond d’image le montrant dans plusieurs endroits en Syrie, ou en train
de fredonner des chants révolutionnaires ou religieux, il assure que les
miliciens de ces bandes présentés dans les medias comme étant les
symboles de la révolution sont approvisionnés en grandes quantités
d’armements qu’ils vendent pour l’Irak et d’autres pays. Selon lui, même
ceux qui apportent de l’argent des Qataris ne sont que des agenciers
qui volent une grande partie de cet argent et le placent dans un compte
bancaire en Turquie.
Abou
Zeid indique que les miliciens étrangers, dont les Tunisiens,
distribués dans les différentes régions syriennes sont placés par les
chefs de milices sur les premières lignes des batailles pour qu’ils
soient les premiers à mourir. Certains d’entre eux ont même été livrés
par des miliciens de l’ASL aux autorités syriennes en échange de sommes
d’argent.
« Alors qu’on combattait pour eux, certains jouaient aux cartes et
se promenaient dans les positions arrières », assure-t-il, déconseillant
aux jeunes tunisiens de se rendre en Syrie, pour laisser faire les
syriens eux-mêmes.