Il y a un point essentiel que j’ai oublié : il y a clairement deux échelles de temps dans l’idée du survivalisme, et elles n’ont pas du tous les mêmes implications en terme de démarches subséquentes.
1) L’échelle à court terme, celle qui consiste à se préparer à une éventuelle perturbation forte mais de courte durée, disons de l’ordre de plusieurs semaines à un mois.
2) L’échelle à long terme, visant à se préparer à une perturbation forte, de longue durée, voire définitive.
Etant entendu, qu’en cas de perturbation à long terme, il faudra commencer par survivre à court terme avant d’envisager le reste ...
Au final, on peu clairement affirmer que c’est cette échelle de temps qui engendre différents degrés, ou catégories, dans le survivalisme. C’est aussi elle qui doit guider, par la ’priorisation’ qu’elle induit, celui ou celle qui décide d’intégrer concrètement cette démarche dans son existence.
Ainsi, je dirais que prendre en compte le cas 1) devrait être accessible assez facilement (je pense en particulier à votre commentaire très utile Loatse). Ceci comme une simple démarche de bon sens, en humain à la conscience fonctionnelle.
Le cas 2) présente par contre des implications bien plus fortes, et pas seulement matérielles. ’Survivre’ de façon durable, à long terme, nécessite bien plus de moyens et de préparations. Rien que la question fondamentale, et numéro 1, de l’accès à de l’eau potable nécessite une démarche bien plus conséquente (pour rappel : 3 jours sans eau et fin de partie). Idem pour le numéro deux : l’alimentation. En pareil cas je ne vois in fine que l’option de la maison à la campagne, ou disons d’un point de replis de cette nature, avec potager, récupération et purification de l’eau de pluie, toilettes sèches, voir volailles, cochon, chevaux, production d’énergie éolienne et/ou photovoltaïques, et enfin une bonne dose de courage. Beaucoup de moyens donc, du temps de préparation en amont ...
Puis viennent les questions de protection, des armes, de leur éventuel usage. Du lien à l’autre, de l’entraide et du partage, qui seraient bien alors les seules choses qui dicteraient la possibilité d’un avenir, ou au moins sa nature. Autant de points plus difficiles à gérer, si je puis dire, ( le commentaire de Loatse illustre parfaitement ce dont il est question ici).
Razzara