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Accueil du site > Tribune Libre > Qu’est-ce que le survivalisme ?

Qu’est-ce que le survivalisme ?

(Petite étude "by Yeti" parce qu'il y en marre des conneries et du fatras.)

Mon objectif ici consiste juste à démeler un peu le sujet.
Le terme ''survivalisme'' est un grand fourre tout indéfini où d'une part on retrouve pêle-mêle des amalgames, des confusions, des fantasmes et des peurs projetées et qui d'autre part, comme si cela ne suffisait pas, recouvre une grande diversité de thèmes plus ou moins imbriqués (bushcraft, permaculture, écologie, autonomie, sexe ( -Le sexe ? T'es sûr ? -Non mais sait-on jamais ; si ça marche ... ;o) ) prévoyance, défense, individualisme, communautarisme, etc.), le tout dans un contexte culturel pour le moins rigide. C'est un peu comme vouloir parler zoologie en employant juste le mot ''animal'' pour chaque espèce, y compris les créatures mythologiques.
Et le fait que ce mot ne soit pas clairement défini n'empêche pas grand monde d'en parler ! Pas étonnant qu'il y ait autant de malentendus, de querelles ou de mal à propos.

Le Web regorgeant d'articles et de vidéos sur le sujet, je ne vous ferrais pas l'affront de poster de lien. Cela serait malhonnête car forcément sélectif et donc réducteur et orienté. Je citerais juste : la plus grosse communauté survivaliste accomplie de France.

 
1) Importance de la question : l'étiquette.

Une "étiquette" est malheureusement un mal nécessaire, tant de l'intérieur que de l'extérieur.
Le problème, c'est que ce sont généralement les autres qui vous la collent sur le paletot !

Nécessité : la fédération.
L'esprit humain a horreur du purement conceptuel ou du purement abstrait car il est incapable d'appréhender ce qu'il ne peut désigner. A plus forte raison, les personnes sont par nature incapables de se fédérer sans un point central, quelque qu'il soit. Et ce point central, quelque qu'en soit la cause, la nature ou la raison ne devient véritablement efficace que s'il est matérialisé.
Il faut donc tout d'abord un "mot" pour désigner l'idée, le concept mais également une image représentative pour qu'une cristallisation puisse se faire sans quoi le mot seul devient au contraire délétère (effet "arlésienne").

1re illustration : le mot.
La peur n'est qu'un mécanisme naturel de tension nerveuse face à l'inconnu ...
Dès lors que l'on met un mot, même si ce n'est pas forcément le bon (dangereux !) sur un concept totalement abstrait, notre esprit est alors capable, à défaut de le définir, au moins de se le représenter et donc de manipuler ce concept, d'y réfléchir. On obtient alors la capacité certes très relative mais au moins existante d'y faire face. Notre esprit n'est alors plus TOTALEMENT impuissant donc NOUS ne sommes alors donc plus totalement impuissant.
Supposons que vous marchiez de nuit dans la forêt … Il y de fortes chance que cette situation inhabituelle fasse naître une angoisse en vous. Imaginez alors qu'en fait une créature vous suit et donnez lui un nom : "Ho ce n'est rien ! Ce n'est que JeanJean, l'homme des bois … " Ensuite amusez vous à imaginer sa vie, ses habitudes, ces particularités rigolotes. Plus JeanJean sera défini dans votre esprit, plus la peur s'estompera.
Notez bien que JeanJean existe bel et bien. Simplement, il n'est pas un homme des bois mais juste un manque de connaissance et d'habitude d'un contexte particulier ; notion vague, floue, insaisissable qui ne l'est plus complètement dès lors qu'on la personnalise.

2e illustration : l'icône.
L'exemple le plus fréquent et le plus familier est bien évidemment les logos des marques !
Mais le porte drapeau est un exemple plus révélateur. Techniquement un étendard est non seulement inutile sur un champ de bataille mais constitue même un encombrement pénalisant. Il est pourtant extrêmement important, au point que des soldats se feront tuer pour qu'il ne reste pas à terre, car il représente à la fois la maison (= je suis impliqué, c'est aussi pour moi et ma famille que je me bat) la communauté car il est identifié et reconnu par tous et bien entendu la cause qui nous a tous mené ici. De plus, pour que l'étendard reste brandi, il faut des efforts, un acte. Le fait qu'il soit en l'air démontre que l'on a (encore) un pouvoir sur la situation.
Ce n'est pas pour rien que certains de chefs de guerre (ce qui soit dit en passant était déshonorant) ordonnaient que l'on abatte en priorité le porte drapeau.


Danger : mise au ban & réduction.

1er danger : le dénigrement.
Une étiquette sert à identifier rapidement. Le premier danger est la méprise ; le fait que les autres interprètent mal cette étiquette par simple ignorance. Le second danger qui en découle immédiatement réside dans la conclusion hâtive et l'amalgame malheureux (Genre "Tu es un patron donc un salaud et un riche."). Enfin, à cela viendra s'ajouter la mauvaise foi des opposants qui soit chercherons à pervertir cette étiquette en en propageant une vision ou une définition fallacieuse, soit tenterons purement et simplement d'y substituer une autre, négative et de préférence effrayante. (Cerveau reptilien ou système limbique !)

2e danger : la case réductrice.
La plupart du temps, une étiquette ne correspond qu'aux traits ou caractéristiques à la fois les plus visibles et aussi les plus fréquents. Ce n'est qu'un résumé, une représentation "par défaut" et parfois même minimaliste. Le piège est d'ensuite l'ériger en dogme et s'en tenir là de manière exclusive.
De plus, un survivaliste n'est pas que survivaliste : il a aussi une vie, une personnalité, divers centres d'intérêts, une spiritualité, etc. Et ainsi, il va donc cumuler des étiquettes indépendantes.
Sa démarche de survivaliste sera donc orientée et/ou complétée par ses valeurs et aspirations personnelles sans que pour autant cela ne fasse de lui encore plus ou moins un survivaliste ni ne soit forcément représentatif du survivalisme.

Donc toujours garder en tête que d'une part une étiquette n'est qu'un symbole (Qu'en est –il concrètement de chaque cas ?) et que d'autre part "L'un n'empêche pas l'autre."


En résumé.
Une étiquette, à défaut de mieux, est indispensable pour pouvoir définir un sujet et s'y reconnaître ou pas, en parler et y participer ou pas. Reste ensuite à mieux définir les choses et surtout à s'assurer que cette étiquette reste pertinente et correctement comprise ; qu'elle ne soit ni corrompue ni dénaturée, tant de l'intérieur que de l'extérieur.
Le danger ne vient jamais de l'étiquette mais du fait qu'elle ne soit pas la bonne !

Donc, pour en revenir au sujet, "Qu'est-ce que le survivalisme ?" est une question fondamentale. (Pourquoi ? => Car c'est un sujet dont on parle de plus en plus, souvent à tort et à travers, et pour le reste, Google est ton ami !)


2) Le survivalisme aux yeux de qui  ?

Vision globale de l'intérieur, on trouve :
- "Faux" survivalistes avec l'étiquette = rêveurs séduit par un des aspects (parfois erroné) du survivalisme ; pèle mêle des Rambo du canapé, des Che Guevara (déjà ça part mal !) du dimanche et parfois des soixanthuitards resté scotchés dans l'expectative de l'époque Renaissance [Faudrait quand-même leur dire … ].
- "Vrais" survivalistes avec l'étiquette = personnes à part entière dont la démarche réaliste porte également sur le moyen et/ou le long terme et en adéquation avec leurs aspirations humaines ; pèle même des Rambo* du samedi/dimanche et plus si on peut [*Petit pied de nez norme Q175É aux ignorants mais néanmoins détracteurs] qui eux se voient plus modestement comme des campeurs/randonneurs, notamment pour le plaisir du contact avec la nature, des Che Guevara du canapé parce qu'il n'y a rien de tel que refaire le monde autour d'un verre et des soixantehuitards prennant les devant d'une vie à la fois plus simple et plus autenthique (au moins à leurs yeux). 
- "Vrais" survivalistes sans l'étiquette = Les mêmes mais plus discrets, moins identifiés comme tel ou qui ne se revendiquent et/ou reconnaissent pas comme survivalistes ni adeptes d'une 'mouvance'.
NB : "Vrais" / " faux", il ne s'agit pas d'un jugement, juste d'un raccourci sémantique, une image.


Vision nébuleuse de l'extérieur, on trouve :
- Merdias = généralement (il y a des exceptions !) ils dénigrent, caricaturent, orientent malhonnêtement et/ou mentent même parfois purement et simplement ; on ne les présente plus …
- "Journalistes libres" = plutôt respectables (bien que pas toujours très professionnels ou "rodés") et fréquemment mal ou insuffisamment informés. (Il faut aussi dit que le sujet est vaste !)
 - Monsieur Toutlemonde = n'a pas ou peu entendu parler du survivalisme notamment parce qu'il est très pris par la normalité de son quotidien.

Donc "survivalisme ?" oui mais aux yeux de qui et de qui parle-t-on ?


3) Nature de la mouvance survivaliste ... (tour d'horizon).

Il existe autant de définitions du survivalisme qu'il y a de survivalistes et autant de visions du survivalisme que de gens qui en ont un tant soit peu entendu parler !
Pêle mêle, dans le survivalisme …

Ce qu'ont PEUT y trouver et qui ne devrait pas (autant) y être :
-  Du phantasme (Ceci dit, les mecs seront toujours de grands enfants et les filles des princesses, quelque soit le domaine. C'est humain.)
-  Du refoulement, des trucs à compenser, à combler, des quêtes existentielles, etc. Pourquoi pas ? Tant mieux même si une réflexion ou une approche typée survivaliste apporte un quelconque épanouissement personnel. Mais le reste est bel et bien hors sujet voir carrément un contre-sens.
-  De la peur & ou de la rancœur : soit l'expression du point précédent mais là il s'agit d'une méprise individuelle, soit découlant pour ce qui est de la peur du fait de se lancer dans une nouvelle voie et pour ce qui est de la rancœur (ou plus généralement un regret ou détachement à contre-cœur) de l'incompréhension, du manque d'ouverture d'esprit voir de l'hostilité régulièrement rencontrés. (Des illuminés … Ou lorsque l'image "d'obsédés" remplace celle de survivaliste par exemple …)

Ce que l'on y trouve (parfois insuffisamment) :
-  De la prise de conscience et de la réflexion élargie.
-  De la prévoyance (ou simplement prudence) et de la prise d'initiative.
-  De la survie pure et dure (sans quoi toute les autres questions ne se posent plus !) mais souvent bien plus modérée qu'on ne pourrait le penser.
-  De la défense (fuite, discrétion) et au besoin de la riposte.
-  De la notion de Vie, donc une projection "civilisée" dans le temps : survivre, ok, mais pour quoi faire ?
-  Donc le l'autonomie et du retour plus ou moins prononcé aux sources, aux fondamentaux, à l'authentique.
-  Un questionnement communautaire et social, accompagné ou pas d'une démarche.
-  Des discussions "boutiques" car si c'est l'Humain qui est primordial, le matériel demeure déterminant pour la plupart des objectifs. De plus, c'est surtout un terrain à la fois neutre et connu ; idéal pour commencer à faire connaissance en discutant de choses et d'autres sans avoir à s'avancer personnellement. (Et faut avouer, parce que c'est sympa aussi de rêver !)

Ce que l'on n'y trouve normalement PAS (mais qui peut par ailleurs s'y greffer) :
-  Du prosélytisme idéologique, politique ou religieux.
En revanche, des communautés survivalistes peuvent tout à fait se cristalliser autour d'une valeur quelconque, non pour la promouvoir mais essentiellement pour son côté fédérateur.
-  De l'agressivité et encore moins de l'hostilité (On ne peut pas se battre et construire en même temps or il s'agit bien ici de construction et non de guerre ou de véhémence, dans quelque sens qu'on l'entende). La philosophie est celle de la loi du Talion : "Je n'ai rien contre l'idée de devenir potes mais essaies de me faire un p'tit dans l'dos et je ne te ferrais pas de cadeaux.".
-  De la paranoia : les survivalistes n'agissent pas par émotion primaire ; ils savent très bien expliquer et argumenter leur motivation et leur démarche qu'ils ne font qu'assumer, c'est à dire concrétiser au mieux (même si c'est parfois brouillon). Et c'est précisément pour cela qu'ils sont vilipendés : l'establishment n'aime pas les affranchis, ceux qui pensent par eux même ou pire, deviennent plus ou moins indépendants ; les autruches quant à elles ne supportent pas les empêcheurs de rêver en rond et leur sale manie de mettre le doigt précisément sur ce que l'on ne sait justement que trop bien mais que l'on s'efforce à tout prix de garder sous le tapis tant cela fait peur. Comment ces impudents osent-ils braver des tabous sous prétexte que la réalité est là !!? (Pour info, beaucoup de survivalistes ou de survivalistes en devenir ont (eu) cette peur mais l'ont surpassée.)
-  Des bisounours, hormis dans la première catégorie citée. (Ceux qui se disent ou voudraient être survivaliste mais n'en n'ont pas l'étoffe, à savoir avoir les pieds sur terre et agir de son mieux.)

Ce qui fait le plus souvent défaut :
Exactement comme dans la vie de tous les jours mais en (un peu) moins prononcé :
-  Du réalisme : recul & lucidité ; poids de l'habitude… (La tête.)
-  De l'ouverture à l'autre et de la bienveillance mais sans excès, par reflexe otarcique (Le cœur.)
-  De l'audace "réelle" et "pertinente" (Les tripes).
-  De l'organisation : ordre, méthode, discipline.
A pondérer bien évidemment, selon les personnes, les domaines, les sujets et les contextes. De plus, il faut reconnaitre que la barre de l'indépendance est souvent haute lorsque l'on sort d'un mode vie "carte bleue" car nouveauté = inconnu = peur. On ne s'émancipe pas du jour au lendemain ...

En résumé :
Le survivaliste n'est pas méchant, il est au contraire généralement gentil avec souvent un fond de générosité mais surtout il n'est pas complètement naïf ou "innocent" (au sens 'niais') !
Il a conscience que la Vie n'est pas qu'un concept et ne se résume pas qu'à des mots et des habitudes donc sans vouloir être parfait, il joint le geste à la parole, du mieux qu'il peut.
Il a donc en premier lieu conscience que pour pouvoir faire quelque chose, par exemple aider quelqu'un, il faut déjà en avoir les moyens. Donc d'une part "Charité bien ordonnée commence par soi-même" et d'autre part "A tout seigneur, tout honneur" ou "Comme on fait son lit on se couche". (Pour plus de détail, relire La Fontaine.)
Et malheureusement cela fait déjà beaucoup à mettre en place, tant matériellement qu'humainement. Mais si d'aventure il y du rab en terme de ressources ou de potentiel, la plupart du temps le survivaliste préférera (ou a même l'intention de) en faire quelque chose comme partager ou aller plus loin dans le développement de sa communauté ou de sa vie que de le laisser perdre.

Et oui, c'est vrai qu'il ne faut pas prendre cet enfant du Bon Dieu pour un canard sauvage …


4) Qu'est-ce qu'une situation de survie ?
(Juste histoire de reposer les bases et d'y voir plus clair.)

C'est tout simplement lorsque le pronostique vital est engagé à court terme et point n'est besoin d'une catastrophe pour cela. Ex : un dialysé.
On peut raisonnablement étendre cette définition à toute situation plus ou moins critique qui tarde à se résoudre.
Dans les autres cas, il ne s'agit que d'une situation de crise voir un simple aléa de la vie dont la perception est d'ailleurs souvent amplifiée par son caractère inhabituel.

La situation de survie est parfaitement résumée par la fameuse règle des 3 :
-  3 secondes d'inattention.
-  3 minutes sans respirer.
-  3 heures sans protection (aux éléments :vent, soleil, …)
-  3 jours sans boire.
-  3 semaines sans manger
-  3 mois sans rapports sociaux.
Conseil perso : attention à ne pas négliger le premier et le dernier points !

Remarque importante :
Le survivaliste a cette image (péjorative) précisément parce qu'il se prépare AUSSI à une situation "de survie", ce qui marque les esprits. Mais la démarche est en réalité globale et dans l'idée, va aussi bien du petit imprévu du quotidien que jusqu'à pourquoi pas des scénario plus hollywoodiens. Partant de là, il est prévoyant ... (Encore une fois, à pondérer selon les préoccupations et tempérament de chacun.)

S'en tenir uniquement à la notion réductrice de "survie extrême", du forcené avec sa kalachnikov assis sur sa palette de corned beef, est une énorme méprise ! (Parfois voulue d'ailleurs.)


5) Qu'est ce qu'un survivaliste ?

D'abord deux considérations parmi d'autres …


Qu'est-ce qu'un "héro" ?
Lors d'une discussion, un ami qui, concrètement, connaît très bien la vie et ce notamment sous ses aspects les plus sombres, nous dit [en parlant de contexte vraiment méchants…] : "Moi qui l'ai souvent vécu, je peut vous le dire : quand ça va vraiment mal, les héros ça n'existe pas ; ce n'est pas vrai."
Ce à quoi je lui ai rétorqué : "Si ! Pour moi le mec qui se lève tout les jours à 5 heure du mat' pendant 30 ans pour aller faire un boulot de con à l'usine juste pour nourrir sa famille et lui assurer un toit est un héros."
Ce qu'il a immédiatement approuvé en revenant sur ses propos. Pour la petite histoire, c'est la seule et unique fois où j'ai vu cet ami être (partiellement) pris en défaut. Faut dire qu'il a du vécu le Monsieur …

Je ne suis honnêtement pas en mesure de me prononcer plus sur ce sujet et je pense être loin d'être le seul dans ce cas là. Mais c'est à chacun de se faire son opinion sur la question ; la vraie question n'étant pas là.
Mon idée en évoquant l'héroïsme n'était que de souligner qu'il est important d'avoir confiance en soi, en connaissance de cause, d'oser mais sans non plus tomber dans l'excès inverse c'est à dire de présumer inconsidérément de ses forces ou sous-estimer une situation notamment en terme de coût réel (toutes considérations confondues) et de faisabilité.
Vaste sujet là aussi …


Le survivaliste est-il fou ?
La folie est-elle de croire ou de ne pas croire ? …
Comme dit l'adage, "c'est quand on voit les couilles qu'on sait que c'est un mâle.".
En attendant, on ne peut que faire de son mieux pour observer les choses, les situations, les étudier, tenter de les comprendre (de manière approfondie et non pas simplement superficielle !), leur accorder l'importance et donc l'attention et les efforts que l'on juge adaptés et prendre en son âme et conscience des décisions qui de toute façon, par nature, sont toujours des paris. Si la certitude est souvent un luxe dont on doit se passer, cela n'empêche donc en rien de se faire sa propre idée plus ou plus précise des choses et effectivement plus ou moins conforme à leur réalité et de prendre des intiatives (ce que de toute façon on fait forcément dès lors qu'une alternative existe) ; toujours en tenant compte que ce n'est jamais qu'une simple "marge de probabilité".

Aussi, quelle que soit notre vision du monde, des choses, de la vie, de tout ce que l'on veut …
Si cela n'engage effectivement que nous-même, LA question sur laquelle il ne faut jamais faire l'impasse est la suivante : "Qu'est-ce que j'en sait vraiment ? Sur quoi je me base concrètement pour penser ça ?"
(D'où viennent mes infos ? Sont elles fiables, conformes à la réalité et surtout complètes ? Comment avoir une conviction si en définitive on ne sait pas grand chose du sujet ? …)

Or une décision ne peut concrètement être autre chose qu'un acte (c'est un dire un déclenchement de conséquence) et l'inaction alors qu'une alternative était possible est une décision …
Comme je dis toujours : "Les mots "regrets" et "remords" ont été inventés pour pouvoir dire "Si j'avais su …" au lieu de "Et pourtant je le savais !".

Imaginez que vous vous fassiez renverser par une voiture et qu'arrivé à l'hôpital, avant même de savoir ce que vous avez, vous apprenez que le type n'était pas assuré : quel effet cela vous ferait-il et surtout que ressentiriez vous à son propos ; que penseriez vous de lui ?
Pourrait-on parler de folie ? Demandez vous maintenant qui est l'assureur de votre vie ...

La dessus, chacun voir midi à sa porte. Ou 14h, s'il préfère !
Et si tu n'aimes pas ...
Pas de soucis, n'en manges pas, mais ne cherches pas à en dégouter les autres.



Ma définition du survivaliste ?

Je pense avoir bien défrichée la question. Il ne me reste plus qu'à avoir l'honnêteté d'y répondre (Ce n'est pas une obligation mais quand on lance un sujet, il faut assumer).
Alors oui, chacun son opinion, blablabla … On n'est d'accord. Ceci n'est que la mienne et pour cause ; il me semble impossible de poser une définition digne de ce nom du survivalisme ou du survivaliste du fait même, encore une fois, de la diversité du contenu. Je pense néanmoins que ma vision de la chose conviendra à plus d'un.

"Un survivaliste c'est quelqu'un qui est incapable d'hypothéquer et déléguer sa vie.
Partant de là, responsable, il s'efforce d'être lucide -sans exclusion-, réaliste et prévoyant.
Son objectif primordial étant la sauvegarde dans le temps de lui-même, de ses proches et de ses biens."
(Après, on a tous nos limites et nul n'est parfait.)

Alors faut-il être survivaliste ?
Non, il faut juste être soi-même !
A chacun de voir dans quelle mesure (ce n'est pas gratuit) il veut être libre ou pas, c'est à dire :
- "être" et non "avoir",
- "penser" et non adopter un dogme,
- "agir" et non "subir".
- etc.

Et il n'y a aucun jugement à porter sur qui que ce soit car seuls les faits jugent l'Homme.
L'avenir est déjà écrit mais par nous tous et au quotidien ...

Pace e salute.


PS : la question qui serait intéressante à développer est "Qu'est-ce qu'un non-survivaliste ?" …

 


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44 réactions à cet article    


  • Jean-Philippe 5 avril 2013 08:46

    Bonjour,

    Je me définis comme un survivaliste de manière récente, en raison de la définition que je fais mienne de ce concept : un survivaliste, pour moi, c’est quelqu’un qui perçoit dans son environnement une menace qu’il estime de nature à mettre sa vie en péril, et qui agit en prenant en compte cette menace afin de tenter d’en limiter les conséquences pour lui et pour les autres.

    Disons que d’après cette définition, on est survivaliste si la menace est réelle, et paranoïaque si la menace est imaginaire. Cela n’exclut pas qu’un survivaliste soit en plus paranoïaque.

    Je suis personnellement porté à croire que l’heure n’est plus à l’insouciance.


    • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 09:18

      Bonjour Philippe et merci !

      J’ai effectivement oublié d’évoquer cela : beaucoup de « survivalistes » disent un truc du genre : « Je l’ai toujours plus ou moins été mais je ne savais pas que cela s’appelait survivalisme. ».

      De même, nos grands parents avaient souvent des bocaux dans l’armoire ou la cave et ceux qui le pouvaient avaient un jeu de couverts en argent (cadeaux de mariage traditionnel) car cela pouvait aussi se revendre à bon prix en cas de besoin.

      « L’heure n’est plus à l’insouciance » ...
      Je suis bien d’accord.
      J’ai tenu ce discours pendant facilement deux ans et je n’en ai récolté que pierres et quolibets. Étrangement, plus ça va (ou plutôt moins ça va !) et moins ce genre de propos sont considérés comme des bouffonneries.


    • devphil30 devphil30 5 avril 2013 09:08

      Merci pour votre article et votre contribution très interessante 


      • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 09:24

        Bien le merci DevPhil (et aux éventuels autres).

        A lui seul ton commentaire justifie mon article. Je ne souhaitait pas faire de prosélytisme mais juste déméler les choses et tordre le cou à certaines idées préconçues.
        Je suis ravi d’avoir suscité l’intérêt d’au moins une personne et de lui avoir apporté un petit quelque chose en ce sens..


      • xana 5 avril 2013 10:34

        Yéti,
        Je dois être vraiment très con. Je n’ai rien compris.
        J’ai émigré à la campagne dans un pays pauvre où la terre ne coûte pas grand-chose, je mange les patates de mon terrain et je bois mon vin. Je ne vais jamais au supermarché. Est-ce ça le survivalisme ?


        • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 11:06

          ’’ J’ai émigré à la campagne dans un pays pauvre où la terre ne coûte pas grand-chose, je mange les patates de mon terrain et je bois mon vin. Je ne vais jamais au supermarché. Est-ce ça le survivalisme ? ’’

          Ça peut ...
          Disons que s’en est un pilier (magistralement accompli, tu va faire des envieux !).
          Pour rester sur ton exemple, reste à voir la démarche dans son ensemble.
          Est ce que tu te projettes dans l’avenir ; est-ce que la pérennité de ton mode de vie fait concrètement partie de tes préoccupations ?
          Tiens-tu compte de ton environnement (tout domaines confondus) et plus largement de ce qui se passe dans le monde ou bien vis-tu en te disant simplement « Jusque là, ça va ... » ?

          En tout cas, « con », non ! Loin de là.  smiley


        • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 11:23

          ’’ Le survivalisme est un business made in USA qui se sert du sentiment de peur, d’insécurité entretenu aupres des citoyens pour mieux les dominer ; afin de vendre plein de trucs.’’

          Ce n’est hélas pas complètement faux ...
          Comme partout, il y aussi de la récupération, que ce soit par les autorités (qui de toute façon doivent bien tenir compte et gérer toutes les mouvances) ou par des opportunistes carnassiers. De plus, vu qu’il y a une demande, il est sain et normal qu’un marché se développe, y compris concernant les excès ou le manque de bon sens de certains. Après, le mercantilisme acharné est une autre histoire. Pour info, les survivalistes se tournent aussi beaucoup vers les magasins de sport ou de bricolage. Et je n’ai pas vu Casto afficher de promo sur les abris enterrés ...

          Mais saches qu’aux States, la vision des preppers (’Ceux qui se ^préparent) est très différente d’en France ; plus détachées et donc quelque part plus tolérante.

          Maintenant, je doute que pour la plupart, les communautés survivaliste en France, qu’elles soient affichées ou plus confidentielles, aient une quelconque intention politique ou financière.
          Pour ce que j’ai pu en voir, ils pensent beaucoup plus à demain qu’à aujourd’hui.

          Ceci dit, merci de soutenir mes efforts rédactionnels via Paypal ...  smiley


        • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 11:28

          MP @ Famine - message strictement perso :
          On est bien d’accord : prévoyance et advienne ce que doit.
          Seuls les faits jugent l’Homme ... La Fontaine ...


        • Stof Stof 5 avril 2013 10:56

          Moi qui serait définit comme un « faux survivaliste » (ce qui est exact), je distinguerait quand même deux types d’approches :

          La première consiste à se préparer à une catastrophe plus ou moins locale, du genre « Katrina » ou « Fukushima ». On prépare son BOB, un point de repli temporaire, une trousse de soin, quelques réserves de nourriture et de cash.
          La deuxième est beaucoup plus profonde et consiste à se préparer à un effondrement quasi total de la civilisation. Celà demande beaucoup de moyens, de temps, ainsi que de sacrifier son ancienne vie de civilisé pour commencer dès maintenant la transition. Car on ne devient pas survivaliste du jour au lendemain.

          Je suis bien plus convaincu par la deuxième approche, mais je manque cruellement de moyens. 

          • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 11:42

            Oui, si on veut développer un peu, il y trois grands types de survivaliste, le simple ’’bon père de famille’’ prudent, le survivaliste thématique (ce qui n’est souvent qui moyen de rendre la démarche plus acceptable pour lui-même sur le plan psychologique) et le survivaliste généraliste.

            .
            ’’ je manque cruellement de moyens ’’

            Les premiers et de loin les plus importants moyens du survivaliste sont le bon-sens et l’imagination.
            Par exemple ... Tu as bien une feuille de papier un et crayon chez toi ?
            Alors commences par lister tout ce qui peut être utile dans ton appart. Une housse de couette peut devenir une besace, un couteau de cuisine fait déjà des merveilles, les bouteilles de ’Sunny deligth’ font d’excellentes gourdes, apprendre des trucs sur le Web ne demande que du temps, 10€ dans une enveloppe en cas de fin de mois particulièrement tendue ne représentent pas un énorme sacrifice, se mettre d’accord avec des amis ne coute rien, changer certaine habitudes de vie ou de consommation ne dépendent que d’une décision, etc ...
             smiley


          • Stof Stof 5 avril 2013 13:03

            J’ai déjà fait quelque chose du genre. Plus la conversion en or de mes petites économies (même pas de quoi se payer une petite maison à la campagne). Ne reste que l’option la moins cher : posséder une arme.

            Ah oui, j’oubliais : le survivalisme ne fait pas dans le sentimentalisme ou l’humanisme.
            Ce qui n’interdit pas de l’être, quand tout va bien.

          • Razzara Razzara 5 avril 2013 16:57

            Suis-je survivaliste ? En fait je n’en sais trop rien, et puis les étiquettes et les boites qui vont avec pour y catégoriser à tout va, ça m’escagasse !

            Toujours est-il que la simple observation de la faible capacité de résilience de nos sociétés modernes - il suffit de prendre l’exemple des récentes chutes de neige et de la ’pénurie’ engendrée au bout de seulement quelques jours par la perturbation des chaînes logistiques - et un minimum de réflexion, doivent conduire à la conclusion qu’il peut être judicieux de ce prémunir un minimum et d’anticiper concrètement une situation fortement perturbée. Si en plus on a une famille et des enfants, cette démarche ne relève pas simplement du bon sens mais de la conscience des responsabilités afférentes.

            Parce que je vous laisse imaginer comment les choses pourraient tourner si, pour une raison x ou y, les chaînes logistiques précédemment évoquées venaient à êtres interrompues pour une périodes de plusieurs semaines ou mois ... Disons le clairement : ce serait le chaos, et la confiance que l’on pourrait porter à son prochain nourrit de ’parce que je le vaut bien’ et convaincu depuis sa plus tendre enfance que tout ce qui l’entoure est immuable, deviendrait vite très relative ... Non ?

            Bref, je dirais que la chose la plus essentielle dans cette idée de ’survivalisme’ commence par une prise de conscience. La prise de conscience, clairement accompagnée d’une sereine réflexion, que tout se système à flux tendus n’est pas résilient et que ce que nous croyons comme acquis (à boire, à bouffer, les soins, l’hygiène, etc ...) pourraient pour une masse importantes de personnes devenir difficilement accessible en un temps très court. Un exemple utile à la réflexion et à ses implications très concrètes : une grande ville en black out électrique pendant un ou deux mois ... (Ouh là, je crains que l’ambiance ne devienne, pour le coup, très vite électrique smiley

            Nous vivons dans une illusion de permanence et d’abondance : j’ouvre le robinet et hop l’eau coule, j’appuie sur un bout et hop lumière, chauffage, etc. Il est absolument inimaginable, pour la plupart, que ces choses essentielles puissent s’arrêter ne serait-ce que quelques jours.

            Ensuite, il convient d’agir, à l’aune de ses moyens, en priorisant l’essentiel, petit à petit, sans parano inutile et contre-productive ... ou d’ignorer, c’est selon. Mais je reste profondément convaincu que celui qui n’a pas conscience de la chose, et surtout ne l’a pas intégrée psychologiquement, part avec le plus grand des handicaps.

            Plus concrètement, chez moi il y a toujours en réserve et pour 4 : 15 jours d’eau en bouteille, de la bouffe (pâtes, riz, conserves diverses) pour 3 semaines à 1 mois, du savon, trousse médicale ( mieux : ma moitié est infirmière ), du bois de chauffe, deux bouteilles de butane pour la gazinière, etc, etc ... Bref, je suis bien barré hein !

            Une précision importante : j’ai constitué cette réserve petit à petit, sans me ruiner outre mesure, en achetant un paquet, ou boîte, de ci ou de ça en plus et en en mettant un de coté, en profitant de récups ou de plans qui se présentaient. Le tout étalé sur un peu plus d’un an et en inscrivant la démarche dans un processus déjà ancien de recherche d’une certaine autonomie personnelle. Ce processus est toujours en cours, y a pas de raison, d’autant que à la vue de l’évolution générale des choses en ce bas monde, je ne vois vraiment pas incitation à procéder différemment.

            Chacun pensera ce qu’il veut d’une pareille démarche, et certains me prendront pour un dingue (j’ai l’habitude maintenant), mais je préfère passer pour un dingue et que rien ne se passe jamais - tant mieux - plutôt que d’ignorer et ne rien faire pour me lamenter si. Du bon sens, ni plus ni moins !

            Razzara

            Razzara


            • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 17:27

              Merci pour la limpidité et le richesse de ton commentaire, Razzara.

              ’’’
              une sereine réflexion.’’
              =>
              ’’ les survivalistes n’agissent pas par émotion primaire ; ils savent très bien expliquer et argumenter leur motivation et leur démarche.’’
              On est bien d’accord et j’en profite pour attirer l’attention sur le fait que c’est précisément cette dimension qui fait le plus souvent défaut.
              - Ha oui mais si les choses ne sont plus comme d’habitude qu’est-ce qu’on peut faire ? Et comment que c’est qu’on fait ?
              - Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ; le tout c’est juste de bien savoir de quoi il s’agit et de bien y réfléchir.

              ’ Mais je reste profondément convaincu que celui qui n’a pas conscience de la chose, et surtout ne l’a pas intégrée psychologiquement, part avec le plus grand des handicaps. ’’
               Entièrement d’accord ! L’essentiel est là : l’Humain ET la solidité psychologique.

              ’’Du bon sens, ni plus ni moins ! ’’
              Ben vi. Et là tout est dit ... (Bon, ok, faut quand même développer mais le fait qu’à la base tout se résume à ça.)


            • Razzara Razzara 5 avril 2013 17:52

              Il y a un point essentiel que j’ai oublié : il y a clairement deux échelles de temps dans l’idée du survivalisme, et elles n’ont pas du tous les mêmes implications en terme de démarches subséquentes. 

              1) L’échelle à court terme, celle qui consiste à se préparer à une éventuelle perturbation forte mais de courte durée, disons de l’ordre de plusieurs semaines à un mois.

              2) L’échelle à long terme, visant à se préparer à une perturbation forte, de longue durée, voire définitive.

              Etant entendu, qu’en cas de perturbation à long terme, il faudra commencer par survivre à court terme avant d’envisager le reste ...

              Au final, on peu clairement affirmer que c’est cette échelle de temps qui engendre différents degrés, ou catégories, dans le survivalisme. C’est aussi elle qui doit guider, par la ’priorisation’ qu’elle induit, celui ou celle qui décide d’intégrer concrètement cette démarche dans son existence.

              Ainsi, je dirais que prendre en compte le cas 1) devrait être accessible assez facilement (je pense en particulier à votre commentaire très utile Loatse). Ceci comme une simple démarche de bon sens, en humain à la conscience fonctionnelle.

              Le cas 2) présente par contre des implications bien plus fortes, et pas seulement matérielles. ’Survivre’ de façon durable, à long terme, nécessite bien plus de moyens et de préparations. Rien que la question fondamentale, et numéro 1, de l’accès à de l’eau potable nécessite une démarche bien plus conséquente (pour rappel : 3 jours sans eau et fin de partie). Idem pour le numéro deux : l’alimentation. En pareil cas je ne vois in fine que l’option de la maison à la campagne, ou disons d’un point de replis de cette nature, avec potager, récupération et purification de l’eau de pluie, toilettes sèches, voir volailles, cochon, chevaux, production d’énergie éolienne et/ou photovoltaïques, et enfin une bonne dose de courage. Beaucoup de moyens donc, du temps de préparation en amont ...

              Puis viennent les questions de protection, des armes, de leur éventuel usage. Du lien à l’autre, de l’entraide et du partage, qui seraient bien alors les seules choses qui dicteraient la possibilité d’un avenir, ou au moins sa nature. Autant de points plus difficiles à gérer, si je puis dire, ( le commentaire de Loatse illustre parfaitement ce dont il est question ici).

              Razzara
               


            • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 18:01

              Non mais dis donc toi ! C’est ton article ou le mien !!!?
               smiley
              Je plaisante, dès lors qu’il est publié, cet article appartient à tous ceux qui veulent le lire et à plus forte raison y participer.

              Plus sérieusement, je suis entièrement d’accord et cela complète bien ma pensée même si j’ai délibérément voulu ne pas trop entrer dans des considérations plus pratiques. Déjà que je n’ai pas vraiment réussi à faire court ...


            • Razzara Razzara 5 avril 2013 18:19

              Ah, ah, ah, loin de moi l’idée de te délester de ce qui te revient de droit le Yéti smiley C’est ton article, et c’est bien parce que je l’ai apprécié que je prends plaisir à y apporter ma modeste contribution.

              Bien à toi

              Razzara


            • Loatse Loatse 5 avril 2013 17:06

              Bonjour « le Yéti »

              je suis ce que l’on pourrait appeler une « survivaliste modérée »... le genre de fille qui, au quotidien, a de quoi tenir un siège rien qu’avec le contenu de son sac à main (trousse à pharmacie, matériel de couture, bouteille d’eau, couteau suisse (ou ca ou un saucifflar passerait par là lol), cutter, rouleau adhésif multi usage.. et biscuits hyper caloriques..

              Dernièrement, j’ai dû renoncer à ma pince multi... (trop lourde)

              Chez moi, un placard spécial « fin du monde » 

              au cas ou :

              Une éruption solaire maouss costaud causerait une panne géante d’électricité (avec tout ce que cela implique sur notre quotidien)

              Un crash boursier se produirait avec impossibilité d’avoir recours aux moyens de paiements habituels...

              Dans ce placard, se trouvent des conserves (protéines, fruits, légumineuses), de la vitamine C, vodka, des bougies, des piles et une radio, du beurre de cacahuète, de la farine de pois chiche et de sarazin, et des cubes de bouillons entre des paquets de petites pates... du lait en boite, du tabac à rouler.. une lampe torche..

              stock que je réaprovisionne souvent, vu le nombre de morfalous qui passent dans le coin par hasard alors que mon frigo nous la joue « échos »...

              Un autre placard contient des dizaines de grosse bouteilles d’eau, vides... A remplir en cas de problème nucléaire...avant que l’eau ne soit contaminée...

              mais survivaliste modérée tout de même, car je serais incapable de ne pas partager mes provisions avec mes voisines pourvues d’enfants...ni d’acheter un fusil pour me défendre des potentiels affamés..

              J’envisage donc l’achat d’une canne à pêche.... (ou pitêtre d’une gros épuisette au vu de mes dons en la matière)
               et tant pis si le poâsson est un tantinet fluo...

              Quand à l’ordre et à la discipline, ce sont deux choses qui me sont totalement étrangères..

              On improvisera.. au cas ou........ smiley



              • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 17:52

                Bonjour Loatse.

                J’aime beaucoup ta prévoyance, pas par crainte mais juste par état d’esprit, basé sur du vécu et sans objectif particulier ni restriction non plus. Juste beaucoup de sens pratique.
                Je ne suis certes pas en mesure de décrété qui est digne d’être survivaliste ou pas (d’autant plus qu’aucune norme n’existe !) mais a mes yeux et, je pense aux yeux de beaucoups, ton état d’esprit pratique et responsable est très représentatif de la mentalité de fond du survivaliste.
                Aux antipodes de ceux qui resteront par exemple scotchés à des vidéos d’armes tel une mouche sur son papier ...

                Mais pour les imprévus de grosse ampleur que Toi et Razzara (entre autres ...) évoquez, nombreux sont ceux qui vous rétorquerons que c’est absurde et impossible.
                Dieu lui-même était sensé ne pas pouvoir couler le Titanic alors je me garderai bien de faire des pronostiques. On ne juge pas un livre à sa couverture (fut elle de survie ...) donc pour ceux que ces questions intéressent, il y a Google.

                Je tiens juste à rapporter une petite anecdote sans gravité.
                Il y a deux ans, en raison de travaux dans ma rue, l’eau a été coupée de 8h30 à 16h environ. Rien d’extraordinaire. Le problème, c’est que leur bureau s’est mélangés les pinceaux et nous avons été averti de la coupure le lendemain ! ( J’ai trouvé ça super drôle !)
                Vous auriez dû voir le regard hébété de tout mon voisinage pris au dépourvu ! Seul un de mes voisins était placide ; il était allez voir les gars, avait appelé la compagnie et buvant de l’eau en bouteille, pour lui il n’y avait pas mort d’homme. Ce qui m’a choqué, c’est que mes autres voisins ont mis en gros une heure à se rassurer. Éloquent ...


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 avril 2013 18:11

                Hier j’ai repris deux fois des nouilles pour tenir aujoud’hui ...
                A mon avis c’est une prise de conscience ...


                • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 18:20

                  Je pencherai plus pour une prise de poids !  smiley


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 avril 2013 18:33

                  Ah......le poids de la conscience ...
                  Sinon ,intérréssant ,mais en exemple de « survivalisme » et la démerde quotidienne avec très peu ,mes exemples iraient vers l’histoire des habitants d’atolls (ex:Tuamotu) ,ou autres iles ayant subies des catas naturelles (ex : les Marquises ,isolées,qui peuvent avoir des sécheresses de 7_8 ans) .
                  Z’ont inventé plein de choses ,sans métal ...


                • ecolittoral ecolittoral 5 avril 2013 18:27

                  Ce qui est bien avec les survivalistes, c’est qu’ils auront tout préparé.

                  Il suffira de les attendre à l’affût et de les éliminer par surprise. 
                  On sera sûr d’avoir des réserves gratuites. Plus il y en aura, plus il y aura de réserves.
                  Et comme leur devise c’est « survivre », ils sont forcément d’accord avec moi.
                  Il n’y a pas de règles de trois ou de quatre mais une seule !
                  C’est facile d’être survivaliste...quand tout va bien. 

                  Mais quand tout va mal ? 
                  Je pense qu’au bout de trois jours, quand ils auront cassé l’ouvre boîte, et passé des nuits blanches à surveiller leurs boîtes et les alentours, on les verra sortir de leur tanière et pleurnicher pour rejoindre les civilisés.

                  S’ils étaient aussi malins, ils auraient remarqué depuis longtemps l’attitude des survivants existants. On en a déjà pas mal en Afrique, en Asie, en Amérique latine et ailleurs. 
                  Chez nous, on appelle ça vivre autrement.
                  Les autres (2 ou 3 milliards) on les appelle sous développés !!!!

                  • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 19:50

                    Bonjour Ecolittoral. (J’aime bien ton pseudo.)
                    (NB : dans cette réponse, si je dis ’’Tu’’ , je ne te vise pas, c’est surtout sémantique. Ma réponse est bien évidemment générale.)

                    Il y a du vrai dans ce que tu dis mais là encore c’est surtout un cliché. Les survivalistes ne sont pas tous des purs citadins inconditionnels de Bear Grylls [Pour le fun, un must !] et suréquipés à la Samaritaine.

                    Je te ferrais remarquer que dès que l’on parle de défense, en France on passe tout de suite pour des fous dangereux. (Il n’y a qu’à voir le comm de Famine : -2 ...) Mais c’est aussi un aspect pris en compte, chacun à sa sauce.
                    Mais à tu déjà entendu parler de BAD ? (Non, rien à voir avec Michael Jackson.) Un survivaliste n’est pas forcément un loup solitaire !

                    Oui les réfugiés connaissent bien la survie, de même que les (habitants des pays) pauvres ou les SDFs. Et leur expérience est précieuse. Je te promet que le mec qui débarque sur un forum en expliquant comment il a vécu deux ans dans la rue avec un duvet troué et son litron sera très écouté. Idem pour un mec qui raconterai d’expérience comment vivent les indiens d’Amazonie, les rednecks reculés ou les Mongols.

                    Mais encore une fois, ça ce n’est qu’un extrême du survivalisme !
                    A contrario, les survivalistes ne sont généralement pas du genre à se ruer au coudes à coudes dans les supermarchés parce qu’il y a une grève des carburants. Ils n’attendent pas que la grève soit officialisée pour réagir et ce n’est pas trois ou quatre jours de bouffe (comme cela se voyait) qu’ils vont prévoir mais plutôt quinze ! (En plus de ce qu’il peuvent déjà avoir ...)

                    Et n’oublies pas que le survivaliste n’est pas un surhomme, il a aussi une vie, ses limites et ses problèmes quotidiens à gérer. Mais lui au moins fait se qu’il peut pour assurer ses arrière du mieux qu’il peut.
                    Je dis toujours que ce que je fais [ quoi que cela soit ], je ne force personne ni n’interdis à qui que ce soit d’en faire autant. Et je peux me gourer mais à mon avis, une grande majorité des survivalistes adhèrera à cette philosophie.

                    Mais bravo, tu es le premier à soulever la question qui clos mon article !
                    ’’ La question qui serait intéressante à développer est « Qu’est-ce qu’un non-survivaliste ? » …’’


                  • foufouille foufouille 5 avril 2013 20:51

                    "Je pense qu’au bout de trois jours, quand ils auront cassé l’ouvre boîte, et passé des nuits blanches à surveiller leurs boîtes et les alentours, on les verra sortir de leur tanière et pleurnicher pour rejoindre les civilisés."

                    en cherchant, tu liras le contraire


                  • Loatse Loatse 5 avril 2013 19:50

                    Les boites (que je sais ouvrir avec un simple couteau, c’est pas sorcier tout de même) ce peut être une transition intéressante entre le jour sans (sans électricité, sans sous...etc..) et le jour « avec » si celui ci revient...

                    Le temps d’apprendre à chasser le sanglier (qui pullule dans nos contrées), à défaut de pouvoir attraper assez de sauterelles pour se faire un steack...

                    Mais il est vrai que nous sommes devenus en quelque sorte sous développés... qui aujourd’hui sait planter des patates, du blé ? qui sait allumer du feu sans briquet ? qui sait en cas de famine quelles sont les racines, plantes et champignons comestibles ? qui a lu le manuel des castor junior, enfant ? smiley

                    Toujours est il qu’en allant sur un site dit survivaliste un jour, j’ai été étonnée de la débrouillardise de certains « sous développés » qui avaient fabriqués par eux même des poeles à bois... entre la dégustation de deux boites de raviolis..

                    Les premiers hommes se sont bien adaptés à leur environnement. Pourquoi pas nous ?... il est juste dommage que nous soyons devenus autant étrangers à notre milieu naturel



                    @Le Yeti

                    Contente que tu comprennes mon « principe de précaution »... Il en faut un minimum dans la vie, ne serait ce qu’avoir suffisamment de couverture pour faire face à un hiver exceptionnellement froid (quand tout le monde se rue dessus au supermarché, il est trop tard), prévoir une torche en cas de panne de secteur... ce que je pense tout le monde possède... y compris quelques médicaments de base.

                    Si je suis un peu plus prévoyante que la moyenne, c’est bien parce que, pour parioder l’histoire du titanic à laquelle tu te réfères, c’est que :

                    Le nucléaire c’est sur, les centrales insubmersibles.. sauf au japon, sauf en ukraine, sauf...
                    Que les météorites, comme celle qui est tombée en oural récemment, peuvent aussi tomber sur ces centrales si sûres...

                    Que les économistes eux mêmes reconnaissent que nous ne sommes pas à l’abri d’un effondrement économique notamment de la zone euro...et donc que demain l’argent peut valoir ce que vaut un rouleau de papier toilette, soit rien..

                    et qu’il n’y a aucune raison pour que le progrès et les nouvelles technologies nous mettent plus à l’abri des aléas de la nature, des catastrophes naturelles qu’en des temps plus lointain... (Les paysans eux le savaient bien et vivaient en conséquence.)

                    c’est le croire qui m’apparait comme une aberration... pas anticiper du mieux qu’on le peut ou se réapproprier les connaissances ancestrales qui se sont perdues)..

                    ps : c’est une drôle de coincidence ce sujet aujourd’hui.. Hier soir la télévision diffusait le film avec tom Hank « Seul au monde ».... l’histoire de cet employé de la fedex qui survit à un crash d’avion, puis à 4 années passées sur une ile déserte...

                    Serait ce un signe ? smiley




                    • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 20:01

                      Je ne ressortirai pas ma réplique favorite de Top Gun devant une jeune fille mais oui, si on fait la liste de toutes les fragilités et des risques de nos sociétés modernes et mondialisées, on va en avoir pour un moment.

                      A contrario, l’Humanité a déjà connu plus de 180 fins du monde annoncées et garanties sur facture ...

                      ’’Jusque là, ça va.’’

                      Je n’ai plus la télé depuis des lustres. Serait je un singe ?  smiley


                    • alinea Alinea 5 avril 2013 21:09

                      Le survivalisme n’est au fond, enfin d’après ce que j’en ai compris, que la vigilance inhérente à l’animal que nous sommes. Je n’avais jamais entendu parler de ça. Mais à bien y réfléchir, c’est un mot qui paraît réinventer l’eau tiède ; quelque chose comme le New Age réinventant la spiritualité orientale, en l’édulcorant ! Inutile de dire que j’ai toujours vécu comme ça !


                      • COVADONGA722 COVADONGA722 5 avril 2013 21:26

                         de bonnes nouvelles enfin , à lire certain

                        yep :Le Dormeur c’est éveillé !


                        Asinus ,survivre à minima mais armé ! 

                        • Constant danslayreur 5 avril 2013 21:54

                          Vous serez attaqué sur votre estomac et sur votre énergie, alors sauf à ce que vos balles soient comestibles, que votre crosse soit une pile nucléaire multi-usages et que dans votre armurerie figure un blindé qui roule au solaire...


                        • COVADONGA722 COVADONGA722 5 avril 2013 22:15

                          yep ; l’energie essence disparaitra rapidement , Marseille par ex deviendras rapidement un piégeux coupe gorge pour qui ne marche pas et ce légèrement , les grands axes seront à éviter pour qui connait pedestrement la ville des voies discretes mènent rapidement à la sûreté des collines .

                          L’article le plus important à mon sens sera la discrétion ne pas faire envie ne pas être une cible , votre eau vos vivre vos moyens de locomotion s’il vous distingue feront de vous une cible , alors 
                          même si la catastrophe et passagère à mon sens les deux options d’importance sont 
                          une faible visibilité et la possibilité de recourir à la violence pour assurer sa sécurité .
                          Ce préparer psychologiquement à assumer cette violence c’y préparer techniquement c’est il me semble le devoir minimum d’un individu assumant des responsabilité familiale après seulement viendront les autres cercles.
                          Asinus : ne varietur


                        • Montagnais .. FRIDA Montagnais 5 avril 2013 21:50
                          Tout l’esprit, voire le génie de votre article tient dans les deux premières lignes ..

                          .. le survivalisme ?

                          .. parce qu’il y en marre des conneries et du fatras.

                          Très-bien vu . Le survivalisme, c’est l’intelligente réponse faite aux excès obscènes de notre société de surconsommation, aux extravagances de « l’économie » casino, du système de la corruption et de l’argent faux, au fatras et aux conneries, à la mortifère montée en puissance de la « démocratie », alliée aux mafia, alliée aux oligarchies, à l’industrie de la réclame, à l’industrie de l’amusement public, à la dévastation de Maman terre, j’en passe et des meilleures ..

                          Mon pote Le Guignon, qui croit jamais ce que je lui dis, a acheté à Paris, un Kot de 20 mètres carrés pour un tiers de million .. L’insensé ! 20 ans de krum, 20 ans de turb pour rembourser ! Il peut même pas sortir dehors pour se ramasser un pomme ou un champignon .. même pas sortir dehors pour aller pisser sous les étoiles .. c’est dire !

                          Son destin ? collé au bureau, collé aux fafiots, collé au spectron .. 

                          Dépendant d’une panne d’ascenseur, d’un embouteillage, d’une pénurie de bouffe, d’une émeute bientôt, de la baisse de son immobilier, déjà annoncée, de la peur des agresseurs, sur sa tire difficilement garée, sur ses enfants et leur croissant, de la pollution qui fait qu’augmenter, des taxes et impôts qui suivent le même mouvement ..

                          Et tout ça sous le regard narquois et méprisant des puissants ..

                          Il est pas dans le mouvement survivaliste, lui, il est mal barré ..

                          Je vais lui faire lire votre papier.

                          La première vertu du survivaliste, qu’il meurt ou qu’il vive, c’est de refuser d’être esclave. Un grandeur et une jouissance que nul ne pourra lui ravir.

                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 avril 2013 22:08

                            P’tain l’Montagnais ,j’t’adore dans tes envolées pas lyriques .... Au sens comptant pour rien ...
                            Habeus Montagnus !


                          • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 22:15

                            Bonsoir Montagnais et merki !
                            [ Juste entre nous, en te lisant, j’ai parfois l’impression de me lire ’’si je m’étais lâché’’ ! Je reste le plus objectif possible mais ça fait du bien de lire certains trucs ... smiley ]

                            .J’aime beaucoup : ’’ La première vertu du survivaliste, qu’il meurt ou qu’il vive, c’est de refuser d’être esclave. ’’

                            Je profite de ce comm pour réagir également au deux précédents (Bonsoir !).
                            Oui le survivalisme au delà d’une préoccupation sur l’incertitude à court ou moyen terme se double souvent d’une réponse aux dérives de nos société, d’un besoin de retour à des choses plus simple et authentiques, aux fondamentaux que l’on n’aurait jamais dû perdre de vue.
                            Comme le dit Alinéa, le survivalisme ré-invente l’eau tiède.
                            Covadonga le formule ainsi :’’ yep : Le Dormeur c’est éveillé ! ’’. (Toi, tu as lu la Bhagavad-Gītā !)
                            Nous avons tous nos seuils, certains pour se bouger concrètement, d’autres par manque de sable.


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 avril 2013 22:31

                            Le maitre et l’esclave .....vaste sujet ....


                          • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2013 22:42

                            Précision : lorsque je dis qu’il y en a marre des des conneries et du fatras, je parle de tout ce que l’on peut entendre à propos du survivalisme et notamment sa réduction exclusive à une préparation en vue d’un quelconque cataclysme.
                            Maintenant, avec le recul ... En te lisant, Montagnais, je réalise que j’ai aussi peut-être fait un petit lapsus. Mais mon opinion ne compte pas. Seuls les faits comptent et pour chacun, la sienne d’opinion, à se forger soi-même donc, et évidemment au moins un minimum en connaissance de cause.

                            @ Aita : ’’ Habeus Montagnus ! ’’
                            MDR !!! Excellent ! Je me suis marré comme une baleine. Ok, ce n’était pas fait pour être sympa mais j’ai trouvé la formulation super-drôle.


                          • Montagnais .. FRIDA Montagnais 6 avril 2013 07:26

                             .. Tēnā koe. Nau mai ki Te Aka .. Nau mai Ki Aita Pea Pea 


                            Toi et moi on a compris que le vrai le seul survivaliste .. c’est celui qui prie ..

                            .. pour le paradis

                            Eternel

                            On en fait partie ..

                            Et qu’on s’est mis de côté suffisamment de sang d’apôtre et de nourritures divines pour faire le long voyage de l’utérus à l’humus ..

                            Habemus Montagnus ..

                            Oui, mais .. Magnus !

                            Avec un harem de plus .. pour partager avec les indigents et les imprévoyants en sus

                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 avril 2013 12:10

                            Ia orana ,Montagnais et Yéti .
                            Yéti ,me suis mal exprimé plus haut ,et c’était en fait un hommage au style d’écriture que Montagnais use parfois .


                          • Le Yeti Le Yeti 6 avril 2013 12:15

                            Cool ! Mais ça reste super-drôle. smiley


                          • Le printemps arrive Le printemps arrive 5 avril 2013 22:50

                            Bonjour,

                            ce qui m’intrigue le plus c’est : qu’est qu’un non-survivaliste ?
                            - peut-être quelqu’un qui n’a plus de peur ?
                            - il ne doit pas y en avoir beaucoup, et ils doivent nager dans la paix, la joie et l’amour intérieurs.



                              • Razzara Razzara 5 avril 2013 23:33

                                Bonsoir Loatse,

                                Magnifiques photos ! J’ai beaucoup aimé aussi la série sur les maisons enterrées. Elle est peut-être plus dans l’esprit de l’article ...

                                http://www.buzzfeed.com/scott/stunning-underground-homes

                                En particulier le n°12 : http://s3-ec.buzzfed.com/static/enhanced/webdr03/2013/3/27/16/enhanced-buzz-wide-12676-1364417067-5.jpg&nbsp ;

                                Cette dernière me plaît particulièrement, et la réalisation de ce genre de construction peut se faire à moindre coût (avec la technique des sacs de terre entre autre + ossature et intérieur bois), avec une inertie thermique optimale (par contre, il y intérêt de bien se prémunir des infiltrations d’eau), de plus l’esthétique est parfaitement intégrée à l’environnement. Superbe ! Si j’ai l’opportunité, je crois bien que je réaliserais un truc dans le genre avec plaisir !

                                Razzara


                              • Razzara Razzara 5 avril 2013 23:34

                                arf, le lien direct sur l’image est foireux ... désolé. Numéro 12 donc dans la page.


                              • Loatse Loatse 6 avril 2013 00:26

                                Bonsoir Razzara

                                je n’avais pas vu le lien... elles sont superbes ces habitations ! Très bon choix...A condition de ne pas la construire en fond de vallée, ce doit être intéressant au niveau thermique : pas ou peu de déperdition de chaleur ni de surfaces aux prises avec les intempéries, de toitures à entretenir...

                                mais au niveau de l’hygrométrie, c’est périlleux si le climat est trop sec ou si on a besoin d’une température intérieure élevée.. la roche alors peut devenir friable..

                                Amusant ce retour aux sources tout de même..


                                • Le Yeti Le Yeti 6 avril 2013 12:26

                                  Je remarque que personne n’a parlé de secourisme ni de compétence (para)médicales.
                                  Certes ça fait moins jaser mais c’est pourtant aussi c’est un thème récurent du survivalisme.

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