Kairos et logos,
Merci pour cet article de grande qualité. J’ajouterais pour ma part que non seulement la Corée du Nord est utile pour justifier la présence militaire étazunienne envahissante en Corée du Sud mais aussi celle tout aussi désagréable aux autochtone, au Japon. Sans la Corée du Nord, les étazuniens n’auraient plus qu’à plier bagage. Il est d’ailleurs probable que les soldats qui sont en Japon verraient d’un bon oeil le fait de s’éloigner de Fukushima.
Je ne sais pas si cela est toujours le cas, mais à l’époque où j’étais à Yonseï University, sous la présidence du général Roe Tae Woo, il y avait un chaîne de télévision de l’armée zunienne. Le quartier de Séoul où était situé les principales bases militaires zuniennes n’était pas désservis par le métro pour éviter les débordements lors des violentes manifestations qui émaillaient notre quotidien. Les Coréens du Sud détestaient en grande majorité les zétazunis et la dictature implacable qu’ils avaient imposés aux Sud Coréens durant les décennies qui suivirent la guerre et qui ne faut adoucit qu’au moment des jeux olympiques. Antérieurement à cet evènement, les Coréens du Sud étaient soumis, sur l’ensemble du territoire, à un strict couvre feu à minuit. En 1991, lors de mon séjour, le couvre feu était remplacé par la fermeture obligatoire de tous les restaurants, boites de nuit (sauf dans les hôtels internationaux) et lieus sociaux.
Pour l’anecdote, j’ai le souvenir d’un homme qui vient me voir à l’approche d’une manifestation à Séoul et qui me dit : « êtes vous étazunien ? », « non, poulanço salam, Français ». sa réponse fut, « ça ne se voit pas sur ta tête, tu dois rentrer pour te cacher, afin d’éviter des problèmes ».
Il n’était pas menaçant, juste bienveillant et conscient de l’anti-américanisme des Coréens du Sud.
Votre conclusion est excellente et vous avez réussi à faire un article court mais clair et qui plus est, plein d’empathie pour nos amis Coréens qui ont tant soufferts depuis la colonisation Japonaise.
respect