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Commentaire de JL

sur Fascination pour l'androïde


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Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 12:30

@ l’enfoiré,

Pour le fun,

je me proposais de dire à LLS que ses androïdes si aguichantes sur la photo allaient bientôt mettre les péripatéticiennes et autres escort-girls au chômage, mais que ce ne serait pas les RUistes qui pourraient y avoir recours.

Au fait : qui va les concevoir et les bâtir, ces belles androïdes ? Des machines ?

Bon, sérieusement, moi, l’homme du passé ?

L’idée d’un « revenu garanti » est défendue depuis les années 30, et plus encore depuis la fin des années 70, par des groupes et des personnalités très disparates quant à leur motivations politiques et au contenu qu’ils donnent à cette notion, que l’on retrouvera d’ailleurs sous des appellations variées.

Auteur, dans les années 30 et 40, de nombreux livres et articles, le premier théoricien et propagandiste moderne du garantisme français se nomme Jacques Duboin (1878-1976). D’abord banquier, il fut député de Haute-Savoie, et sous secrétaire d’État au Trésor en 1924. C’est donc un notable qui élabore la théorie d’une économie distributive, l’abondancisme, dont le revenu d’existence garanti est une des pièces maîtresses (avec la monnaie gagée sur la production), ou pour mieux dire une des conséquences logiques.

J’ajoute pour résumer les pages (il y en a quatre) que cette idée de revenu d’existence était une thèse très bein vue par le national-socialisme. Bon, je dis ça, je dis rien : lisez donc ce qu’en dit Claude Guillon.

Et puis, si vous êtes vraiment intéressé par ce sujet, je vous propose ça aussi, en guise d’apéritif :

La fin du travail, un mythe démobilisateur : Le sociologue Robert Castel s’élève contre ceux qui diagnostiquent la fin du travail et montre comment ce dernier constitue toujours le mode dominant d’insertion sociale. Selon lui, c’est dans le cadre d’un renouvellement de la société salariale que devrait se penser la lutte actuelle contre le chômage et la précarité. Nous publions les bonnes feuilles de sa contribution à un ouvrage collectif, « Le Monde du travail », sous la direction de Jacques Kergoat et Danièle Lienart aux éditions La Découverte (Paris).

Non, l’homme du passé ce n’est pas moi, mais vous qui pensez comme lorsque j’avais 15 ans.


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