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Accueil du site > Tribune Libre > Fascination pour l’androïde

Fascination pour l’androïde

Les androïdes nous fascinent. La science fiction explore le sujet et entretient un rêve qui, finalement, est vieux comme le monde. Peut-être est-il temps de se réveiller pour « revenir sur terre » ? La robotique humanoïde ne tiendra pas ses promesses.

La série sur les robots qui a débuté jeudi sur Arte est, en ces temps de crises et de crimes, l’occasion d’introduire un peu de rêve dans un quotidien dont l’horizon s’assombrit sans cesse.

Nous replongeons toujours avec bonheur dans le bon vieux mythe de l’an 2000, avec toutes ses promesses, et notamment celle de disposer d’automates entièrement à notre service pour nous soulager de tout ce qui, de l’ordre du travail, ferait obstacle à notre jouissance immédiate.

Nous avons déjà vu ici que l’an 2000 n’est plus ce qu’il était. Dans la même veine, je voudrais à présent inviter le lecteur à considérer la possibilité que la robotique humanoïde ne tienne jamais ses promesses. En tout cas, pas dans cette génération, pas même de notre vivant.

Ma conviction est, en effet, que jamais il ne nous sera donné de connaître des androïdes à notre insu, c’est-à-dire, des robots humanoïdes tellement bien conçus que nous ne pourrions les distinguer des humains, même en vivant avec eux au quotidien, même dans l’intimité.

Ne rêvons pas, cela ne nous arrivera pas.

Qu’est-ce qui m’amène à une telle conviction ? : tout simplement ce que je tiens pour l’évidente absence de progrès significatifs de la robotique humanoïde qui, depuis ses débuts en est toujours, si je puis dire, à apprendre à marcher.

J’en veux pour preuve que Honda continue de nous présenter années après années des automates de forme humaine qui... savent marcher. Et encore, pas à tous les coups ! (cf. Asimo, le robot de Honda se casse la gueule dans l’escalier).

D’ailleurs, celui qui a été présenté comme le « premier robot humanoïde de l’histoire » est incapable de marcher. Il s’agirait serait selon la municipalité de Lausanne d’un jockey conducteur de chameaux  construit par la société K-Team et destiné à remplacer les jeunes enfants dans les courses de chameaux au Qatar. Il y aurait là, a priori de quoi s’enthousiasmer car voilà une situation où un robot remplace l’humain dans une activité complexe en environnement « naturel ». Mais, en visionnant la démo, on découvre bien vite que le robot en question n’est qu’un mannequin servant de support à des mécanismes de téléguidage opérés par l’humain encore et toujours. On peut à cette occasion mesurer à quel point tout concourt à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, de sorte que, jusqu’à présent, la forme humanoïde a surtout été un cache-misère posé sur un bricolage de circonstance.

Evidemment, les robots comme Curiosity, l’aspirateur Roomba ou, par exemple, le Vitirover qui désherbe les pieds de vigne, nous allons en voir de plus en plus. On ne cessera de nous vanter leurs prouesses mais ces automates sont à des années-lumière de l’humain.

Donc, rassurons-nous, il n’y a pas de danger de « singularité  » sous ce rapport. La peur des humanoïdes est, pour nous et même nos enfants, aussi infondée que la croyance au père Noël.

 Ce constat ne clôt pas la réflexion pour autant. Car il serait intéressant de comprendre... :

  1. pourquoi cet échec de la robotique après un demi-siècle de recherche ?
  2. pourquoi nous ne le voyons pas en tant que tel (cet échec) et pourquoi voulons-nous continuer de croire aux annonces fantastiques qui nous sont faites régulièrement par les « experts » et qui, à chaque fois, se trouvent infirmées ?
  3. pourquoi le projet de construire des androïdes exerce sur nous une telle fascination ?

Pour le premier point, au risque de me faire des ennemis, je répondrais que tout comme il ne faudrait surtout pas laisser l’économie aux seuls économistes, il ne faudrait surtout pas laisser la robotique aux seuls informaticiens.

Tout porte à penser qu’ils ne sont plus véritablement humains [1]. Ils sont bien trop rationnels et « computo-symboliques » pour cela. Ils ressemblent à leurs machines et, dès lors, ne peuvent se mettre efficacement au service de l’humain. Faute de percevoir l’humain chez l’autre, ils se déhumanisent.

Les utilisateurs de logiciels, surtout ceux conçus pour des administrations publiques, ont pu constater que ces derniers ne pouvaient décemment pas avoir été conçus par des humains, c’est-à-dire, des personnes ayant connaissance des besoins des autres humains. Seules des machines peuvent concevoir des « machins » pareils ;-) !

Le problème vient, je pense, a) de l’immense pouvoir d’abstraction et de dégagement du réel qu’offre les mathématiques et des b) habitudes de pensée que cela amène et des choix d’action que cela entraîne.

Je me rappelle, par exemple, une conversation avec une responsable de l’Association pour la Recherche Cognitive qui, informaticienne de son état, croyait pouvoir s’appuyer sur les travaux de l’épistémologue Popper pour justifier le fait que des simulations soient d’emblée fausses, c’est-à-dire, incapables dès la conception d’offrir un modèle plausible des processus cognitifs censés être étudiés.

J’ai eu à lui faire toucher du doigt que Popper demandait la falsifiabilité (réfutabilité), pas la fausseté des modèles, nuance !

Telle que je la comprends, cette posture était liée au fait que les roboticiens se trouvent dans des institutions qui, comme Saint Thomas, ne croient que ce qu’elles voient et se méfient des théoriciens, de ceux qui pensent d’abord et tardent à passer aux actes.

Bien que non complètement dénuée de fondement, cette vision a ses dangers qui font le prurit de la publication dans la science en général, et le prurit de la démo en robotique particulièrement.

Dans ce contexte, l’important c’est de « faire », de « réaliser » et non pas de « penser » ou de « théoriser ». Dès lors, bien sûr, la porte est ouverte au n’importe quoi, puisque toute « réalisation » satisfait à la demande dès lors qu’il y a quelque chose à voir qui permette de supporter l’espérance, de rendre crédible les promesses et de faire payer les crédules.

Non pas qu’il n’y ait pas eu des réalisations de valeurs, mais celles-ci, précisément, portent à la modestie car, en visant le réel de la performance robotique et non pas l’illusionnisme, elle aide à prendre la mesure du chemin qui reste à parcourir.

Je pense ici à la robotique autonome qui, tournant le dos aux habitus de l’Intelligence Artificielle classique s’est piquée de construire des machines adaptées et adaptables (ré)agissant hic et nunc dans un environnement physique concret, bien réel et non pas outrageusement simplifié comme cela a toujours été le cas avec la robotique computo-symbolique de laboratoire.

La conception de ces machines s’est d’abord attachée à la résolution de problèmes élémentaires (et donc fondamentaux) comme la locomotion en milieu « hostile » de sorte que ce que l’on visait, c’était l’intelligence du cafard ou de tout autre insecte capable de se déplacer sur n’importe quelle surface, aussi accidentée qu’elle soit.

Des hexapodes insectoïdes ont été développés à profusion mais en dépit du succès rencontré et du fait que cela a définitivement assis la légitimité de cette nouvelle approche de la robotique, il apparaît clairement que cela a aussi été un échec puisque, à l’évidence, nos robots martiens marchent encore sur des roulettes ;-).

L’échec apparaît encore plus patent si on prend en compte les espoirs et les projets que cela a suscité sous le rapport des androïdes.

Le pape de cette nouvelle robotique, Rodney Brooks s’est en effet très vite lancé dans la conception d’un humanoïde qu’il entendait « éduquer » comme on éduque un enfant. Une vraie construction ex nihilo qui aurait fait de lui un véritable démiurge. Mais son enfant robot, le dénommé Cog, s’il a bel et bien vu le jour comme prototype de recherche, est resté un idiot, un bâtard qui n’a pas su mériter l’admiration de ses concepteurs et dont on a plus de nouvelles.

Brooks d’ailleurs, s’est éloigné de la recherche pure. Il a quitté le MITet intervient dorénavant dans des problématiques technologiques et économiques comme l’évolution de la production manufacturière étasunienne. C’est toujours de la robotique mais industrielle. Pour les humanoïdes, vous repasserez.

Cela ne veut dire qu’une seule chose me semble-t-il : Brooks a compris que son projet Cog ne pouvait aboutir. On ne passe pas du cafard à l’homme en un coup de cuillère à pot. Vous pouvez y mettre des gazillons de bits par seconde en force de calcul, si vous vous trompez de voie, vous n’irez pas au but.

Pour conclure cette partie, je dirais donc que ce qui manque terriblement dans les laboratoires de robotique, ce sont non seulement des biologistes (on en trouve) mais surtout des psychologues (on en trouve aussi) de bonne extraction, c’est-à-dire, capable de penser en termes sensorimoteurs comme le faisait Piaget.

C’est avec raison que le lecteur reconnaîtra ici un plaidoyer pro domo. La robotique m’a, c’est clair, toujours intéressé. On peut la concevoir comme un parfait terrain d’expérimentation d’une psychologie théorique encore à inventer. La robotique autonome peut en effet être pensée comme une psychologie artificielle ou plutôt une psychologie synthétique, pour reprendre l’appellation que lui a donnée le neurophysiologiste Valentino Braitenberg récemment disparu.

Vous comprendrez dès lors l’intérêt que je peux porter à ces recherches :-) et ma frustration en constatant à quel point le public peut être tenu dans la plus totale ignorance de la modestie des avancées présentes comme de la nécessité de disposer d’approches tout à la fois plus diverses et surtout plus solides d’un point de vue théorique. Le pragmatisme par essai-erreur, le bricolage en somme, c’est sympathique, ça permet de produire des résultats mais c’est très vite limité. On le voit bien à présent.

Concernant le deuxième point, qui porte sur la question de savoir pourquoi nous ne reconnaissons pas cet échec de la robotique, je vois au moins deux facteurs explicatifs à l’œuvre. Le premier, c’est notre formidable motivation intrinsèque pour un tel projet. Comme nous en parlerons au point suivant, je passe immédiatement au deuxième facteur que je crois discerner ici et qui tient à la médiocrité phénoménale du journalisme scientifique qui fait au mieux un travail de vulgarisation — avec tout ce que cela implique de péjoratif — et qui n’a jamais, mais alors jamais été effleuré par l’idée que la science pourrait et devrait être avant toute chose une activité citoyenne qu’on ne devrait jamais, jamais, jamais laisser aux mains des seuls experts. Les journalistes — tout à leur idéologie naïve d’objectivité et donc de transparence pour eux-mêmes en tant que porteurs de messages qu’ils auraient mission de conserver intacts — se contente de rapporter la parole de l’expert sans la passer au filtre de la pensée critique, c’est-à-dire qu’ils font exactement la même chose en politique où les plus énormes bourdes peuvent être formulées sans qu’ils réagissent.

Il nous faut, bien sûr, des experts, des maîtres, des génies, mais le processus décisionnel doit rester (devenir en fait) citoyen, c’est-à-dire, populaire. Les savants devraient, selon moi (et bien d’autres heureusement) sortir de leur tour d’ivoire pour exposer recherches et projets devant des assemblées citoyennes qui, en lieu et place des politiciens imbéciles et sous influence du grand capital, décideraient des financements en prenant en compte tous les paramètres de la situation, c’est-à-dire, l’humain et l’environnement, pas seulement le potentiel marchand de la recherche.

C’est un immense débat et je ne m’y attarde donc pas. Disons pour résumer que la qualité de l’information scientifique du grand public est telle qu’elle me fait penser à ces films de zombies où ces derniers sont tenus à distance à coup de feux d’artifices qui leur en mettent plein les mirettes et les laissent comme paralysés le temps du spectacle.

Le dernier point est le plus intéressant car il va nous obliger à plonger au plus profond de l’humain. Il faut bien cela pour comprendre notre fascination pour nos doubles artificiels.

Celle-ci ne date pas d’hier. Des statues qui s’animent de la mythologie en passant par le Golem de Prague ou Frankenstein, nous sommes constamment ramenés à cette troublante dialectique hégélienne du maître et de l’esclave qui flatte autant notre volonté de puissance qu’elle se nourrit de la peur d’être débordé par sa créature.

Mon hypothèse est en effet que l’attrait pour les androïdes vient de cette archaïque volonté de puissance de l’homme sur l’homme que nous avons de tout temps cultivée, en commençant par l’enfance elle-même.

Ne nous y trompons pas : même si la Corée du Sud a déjà instauré des obligations de protection à l’égard des robots, il est très clair que la première chose qui sera faite d’un androïde, même approximatif, c’est un esclave. Un esclave sacrificiel d’abord, c’est-à-dire, un soldat consacré à la destruction sur le champ de bataille. Un esclave sexuel ensuite, c’est-à-dire, un être sur lequel ses propriétaires pourront assouvir tous leurs fantasmes sans avoir jamais à essuyer le moindre refus ni avoir à éprouver la moindre culpabilité.

Le fait est que vivre avec un humain est extrêmement exigeant si on entend vivre en paix. Cela nous oblige à renoncer à notre toute-puissance, cela nous oblige à respecter l’autre, ses désirs, sa personne.

La plupart des humains n’ont pas trouvé la clé des rapports harmonieux. L’éducation ne la leur a pas donnée. Et dans la société où nous vivons, ils n’ont pas le temps d’y réfléchir. Ils sont automatisés par l’urgence du vivre et du survivre ou par leur compulsions d’achat téléguidées par la publicité ou la norme sociale environnante.

Il est très clair qu’un humanoïde complètement soumis aux désirs et aux volontés de son partenaire-propriétaire lui offrirait un confort et une tranquillité inimaginable.

Il suffit de visionner ce documentaire de France 3 sur la manière dont les japonais fuient de plus en plus la complexité des relations sexuelles pour comprendre qu’il y aurait là un exutoire formidable à toutes les angoisses, frustrations et vexations auxquelles exposent les relations à nos semblables.

Avec le robot sexuel, pas de risque sanitaire, pas de risque relationnel, seulement le vide sidéral et la solitude du maître qui n’a que des esclaves pour échanger et qui vit donc seulement une simulation, un semblant de vie normale, un erzatz, un paradis artificiel engendré par l’être artificiel qui « mime » seulement le vrai.

Imaginons maintenant l’impossible, imaginons que les androïdes deviennent un jour complètement indistinguables de l’humain, qu’il faille des blade runners et des tests psychologiques interminables pour les repérer : il est clair qu’ils ne présenteraient alors plus aucun intérêt pour ceux qui recherchent le partenaire idéal d’emblée conforme à leurs attentes et toujours disposé à les suivre. Justement parce qu’il n’y aurait plus aucune différence. Autrement dit, il n’y aurait plus de soumission toujours-déjà acquise, il n’y aurait plus cette obéissance éternelle que l’on attend du robot et qui peut sembler tellement délicieuse lorsque l’on n’a connu que le conflit dans ses relations humaines.

L’androïde n’est donc intéressant que s’il reste un échec, c’est-à-dire, un sous-homme, un esclave que l’on peut dominer parfaitement. C’est à cela que porte la volonté de puissance qui, faute de merle humain, se rabat sur les grives androïdes.

Les poupées gonflables sont, sous ce rapport, le degré zéro de l’androïde. Le documentaire sur la vie sexuelle des japonais montre les avancées actuelles. A partir de là, on peut imaginer tous les progrès que l’on veut. Une seule chose ne devra pas être réussie : mettre la liberté du sujet dans la machine. L’androïde humain réussi au point d’être indistinguable de l’homme, donc libre et mortel, est tout aussi effrayant que les humains pour celui qui a besoin de dominer.

Bien entendu, tout ça est décrit et écrit à la hache. Je fais (trop) simple. On peut imaginer bien des glissements d’une situation à l’autre. Car entre, d’une part, le couple d’homo sapiens qui mène une vie machinale où l’autre est devenu un simple support d’affects, de plaisir et de confort et, d’autre part, le couple « hétérobot » (Homme + robot) où ce même support d’affects, de plaisir et de confort est tellement satisfaisant qu’il nous porte à croire à l’incroyable, à son humanité, la différence risque d’être tout à la fois bien tenue et très facile à percevoir au point que, pour certains, le choix pourrait être vite fait.

Tout ça pour dire que le problème des relations humaines a toujours été et restera pour longtemps encore le problème de l’instrumentalisation, c’est-à-dire, le fait de réduire le partenaire à un statut d’objet de satisfactions diverses et autres. Ceci est une réalité quotidienne dans laquelle s’enracinent l’essentiel de la conflictualité humaine.

Cela atteint des niveaux complètement géopolitiques dans la mesure où sous couvert de démocratie et de propagation des idéaux des Lumières, bien des nations, dont la nôtre, se sont adonnées à des entreprises guerrières et néocoloniales d’une actualité grandissante qui font que le problème de l’esclave robotique apparaît comme une aimable variation sur le thème beaucoup plus sérieux de l’immémoriale mise en esclavage de l’homme par l’homme.

Nous voilà revenu les pieds sur terre.

Si nous devons rêver de quoi que ce soit, c’est d’abord de ça : l’abandon de toutes les formes d’esclavage de l’homme par l’homme et, en particulier, la plus terrible d’entre toutes : la dette.

Un effort immense effort de lucidité nous est demandé. Des révolutions et des refondations vont être nécessaires. Alors, de grâce, éteignons la télévision, cessons de cultiver notre technophilie et regardons les humains que nous sommes devenus.

La possibilité de l’androïde nous sert de miroir : au fond, si nous voulons la domination, si nous sommes fascinés par l’idée de l’esclave robotique, c’est surtout parce que nous voulons le consentement, l’accord, donc la paix... avec nos semblables.

Qu’attendons-nous pour la faire ?

 


[1] Mon avocat me conseille d’indiquer ici que : 1) je plaisante 2) il y a des exceptions à la règle 3) ces exceptions, ce sont mes amis, et ils sont peu nombreux.

 


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59 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 6 avril 2013 11:15

    il va nous obliger à plonger au plus profond de l’humain

    Tout à fait
    Loin des fantasmes de certains au MIT, quel que soit le degré de complexité de ces robots, humanoïdes ou pas, on se heurtera toujours à un frontière indépassable, celle de la conscience humaine et son intentionnalité (Husserl),, celle du sens, des choix et des valeurs.
    Les robots, créés par nous, nous mettent face à la question toujours récurrente : qu’en faire ?
    La Maison Blanche se pose-t-elle la question quand elle prend régulièrement, à distance, la décision d’envoyer ses drones ici ou là...


    • médy... médy... 6 avril 2013 14:12

      Des robots qui imitent à la perfection l’humain ? Ou des humains qui imitent à la perfection les robots ? Le plus accessible est en fait le cyborg, au point de contact de ces deux recherches. Éviterons nous la dérive totalitaire, ou sera t-elle le passage nécessaire vers un futur meilleur ?

      http://www.youtube.com/watch?v=o1_Jro3yhy4

      http://www.youtube.com/watch?v=_NvcgszlnUo


    • Amoribonde Amoribonde 6 avril 2013 22:03

      Bonjour Zen,

      Vous écrivez :

       "on se heurtera toujours à une frontière indépassable, celle de la conscience humaine et son intentionnalité (Husserl),, celle du sens, des choix et des valeurs.« 

      Avec Nietzsche, je pense qu’une fois la généalogie de la morale effectuée, on se rend compte que le sens (Raison), les choix (Liberté) et les valeurs (Morale), sont déterminés par celui qui domine l’autre.

      La fontaine écrit d’ailleurs »la raison du plus fort est toujours la meilleure" : pour Nietzsche, il en serait ainsi de même pour la liberté ainsi que pour les valeurs.

      Si on considère la mondialisation, c’est à dire l’uniformisation du sens (la culture), des choix (la souveraineté des états), et des valeurs morale (le droit), ce robot fantasmé est proche de nous.

      Les guerres d’hier et d’aujourd’hui ont été menées par des humains comme vous et moi : la conscience humaine(et la dignité humaine) et sa définition, c’est l’affaire du vainqueur.

      Je ne comprends malheureusement pas que la conscience humaine comme une frontière indépassable pour la robotique. Cela, oui, n’est qu’un fantasme.

      Bonne soirée à vous



    • BOBW BOBW 6 avril 2013 12:51

      Article intéressant et bien « cogité » :

      Sujet du bac en philo : La satisfaction des désirs peut-elles se concilier avec la véritable Liberté ?

      • Robert GIL ROBERT GIL 6 avril 2013 12:56

        ça commence de maniere insidieuse pour s’arreter...dieu c’est ou ! Bien que dieu n’est rien a voir la dedans.

        voir : C’EST BIEN, C’EST AUTOMATIQUE.


        • globulos nilasse 6 avril 2013 14:06

          l’article commence déjà par une contre vérité qui ne nécessite guère de poursuivre plus avant. la robotique depuis la fin des années 90 a fait un bon qui laisse présager que d’ici a 2025 il y aura effectivement des androïdes,certes pas similaires en tout point a l’homme,mais très ressemblant :



          ce lien vers un documentaire commence déjà a être un peu vieux et montre des prouesses techniques qu’on aurait pas imaginé il y a une 15aine d’années. il est vrai qu’en temps de crise,nous avons tous besoin de rêver,mais la,il ne s’agit pas d’un rêve lointain de type conquête spatial,mais bien d’un projet industriel de grande ampleur. le nombrilisme qui consiste a croire que si en europe on ne voit plus d’avancé technique,c’est qu’elle n’existe pas,est ridicule. on arrive a envoyer des robots avec des spectromètres et des foreuses sur mars aujourd’hui et les mêmes disaient que c’était impossible il y a 30 ans et que surtout,grand dieu,qu’il fallait arrêter de rêver. je pense plutot que cet article est le révélateur d’une défiance en la capacité humaine a faire autre chose que des armes ultra modernes et a jouer en bourse. pour autant,ce n’est pas pour ça que la technologie est arrivée a une sorte de « fin de l’histoire » ou de ralentissement de type moyen-ageux. je ne souscris pas a cet article.

          • zelectron zelectron 6 avril 2013 15:06

            « des prouesses techniques qu’on aurait pas imaginé il y a une 15aine d’années » bien sûr que si et même bien au delà ! vous auriez pu écrire « réalisé il y a une 15ained’années »


          • globulos nilasse 6 avril 2013 15:41

            tout ce que je peux vous conseillez,c’est de regarder le lien de mon commentaire. et non,il y a 15 ans,les gens lambda (mais peut être n’êtes vous pas un quidam comme les autres) n’imaginaient pas qu’on irait si vite dans ce domaine.


          • globulos nilasse 6 avril 2013 15:42

            erreur : conseiller


          • L'enfoiré L’enfoiré 6 avril 2013 15:51

            Nilasse,

             J’ai regardé le début de votre vidéo. J’acquiesce.
             Le Japon est le pays qui aura besoin de beaucoup de robots. Ils sont à la pointe de la robotique.
             Je vais rechercher ma vieille blague que j’ai resservie récemment et qui je l’espère vous fera sourire.

            Trois inventeurs dialoguent au salon des inventions de Bruxelles.

            Le premier, un américain dit :

            - J’ai fait partie du projet Google glass. Avec ces lunettes, il est possible de communiquer avec le monde entier.

            Le second, japonnais dit :

            - J’ai fait partie de l’équipe qui a développé les nouveaux robots. Ils permettent d’aller voir de plus près les réacteurs de la centrale de Fukushima. Nous les contrôlons à distance. Cela n’est pas par la télépathie. Ils ont beaucoup de latitude dans leurs actions pour décider de la marge de manoeuvre sans interventions des hommes. 

            C’est alors qu’on entend un bruit sourd qui provient de l’inventeur belge. Tous deux se retournent vers lui.

            Le Belge, un peu honteux, dit, avec un esprit inventif :

            - Ne vous en faites pas. C’est mon hologramme téléporté à New York. Je lui avais envoyé un message. Il vient de me renvoyer un accusé de réception sur mon vieux fax.


             smiley

             


          • SamAgora95 SamAgora95 6 avril 2013 14:17

            La robotique est pluridisciplinaire, le blocage actuel est dû à un manque d’intégration des avancées réalisées dans différents domaines.


            L’intelligence artificielle de type système expert et les réseaux de neurones artificiels permettent déjà de réaliser des choses fascinantes.

            Celui là par exemple ne risque pas de se casser la gueule dans l’escalier :

            Je suis persuadé que nous ne sommes pas très loin de réaliser une conscience artificielle, des muscles artificiels etc.. qui aboutiront rapidement à un robot du même type que celui du film IROBOT, peut-être dans une petite vingtaine d’années.



            • ETTORE ETTORE 6 avril 2013 14:26

              si la fonction prime sur la morphologie.....

              Nous en avons actuellement un en poste au niveau le plus haut de l’état !
              c’est vrais que les résultats ne sont pas probants
              l’ancien modèle avant lui pas plus !
              doit manquer quelque chose, car même « pas finis » on ne peut dire qu’ils satisfassent à la.....
              clientèle !

              • L'enfoiré L’enfoiré 6 avril 2013 14:33

                Comme je l’écrivais récemment : « L’informatique n’a été que la pionnière du processus de mécanisation. Une fois, la physiologie des humains incarnées dans des humanoïdes, on risque de ne plus remarquer tellement de différences. S’il y a un problème d’éthique, de sagesse dans tout cela, il sera dépassée par les évènements qui arriveront en tsunamis progressifs auxquels personne ne pourra échapper. Trop d’avantages face aux inconvénients pour faire marche arrière et l’envie d’aller toujours plus loin, est trop forte pour que le futur reste bloqué. Les investissements seront peut être dans l’impasse. Celle-ci serait totale sans l’avoir testée.Comme disait quelqu’un »Les sciences modernes décrivent ce qu’on peut connaître mais pas nécessairement le réel".


                1er épisode vu. Bon début, mais comment la série va-t-elle tenir jusqu’au dixième épisode ?

                • zelectron zelectron 6 avril 2013 15:24

                  @l’auteur,
                  "ce qui manque terriblement dans les laboratoires de robotique, ce sont non seulement des
                  biologistes (on en trouve) mais surtout des psychologues"
                  quelqu’un comme le Docteur Susan Calvin par exemple  ?


                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 6 avril 2013 15:36

                    Merci à tous pour les commentaires.
                    Malheureusement, je ne suis pas en état d’y répondre.
                    Désolé !


                    • eau-du-robinet eau-du-robinet 6 avril 2013 15:54

                      Quand on me parle robot je pense en premier lieu aux robots téléphoniques, les répondeurs téléphoniques interactifs ou les serveurs vocaux interactifs. C’est ce que le déteste le plus au monde ! On nous met dans un maillage des choix donc certaines son redondantes.

                      Un exemple tout frais :

                      Hier j’appele le 3990 (support Numericable) pour signaler une panne... Puis un répondeur se met en route me signalent que ma ligne à été coupé car je n’avait pas payé ma facture .... Puis en fin de message le « robot téléphonique » me raccroche ... J’appelle une deuxième fois ... idem comme la première fois ... aucune possibilité d’avoir un humain au bout de fil !

                      Je me suis rendu en voiture au centre Numéricable le plus proche (5 km), une heure d’attente, puis on ma dit qu’il s’agit d’une panne généralisé ... suite à des travaux un câble de fibre optique avec une soixantaine de « branches » été tranché ! L’opérateur ma confirme que la coupure n’avait rien avoir avec un défaut de payement !

                      Les humanoïdes c’est ce que peut nous arriver de pire ... enfin au moins on à la possibilité de leur démonter la tronche s’ils devient énervant .. je tire une parallèle avec de ses cons de répondeurs vocaux qui sont extrêmement énervant !

                      Bientôt on aura droit à une caissière humanoïde, puis un facteur humanoïde, puis un agent policier humanoïde (robocop) .... j’espère une chose de ne pas vivre dans ce monde qui est déjà assé déshumanise, un monde ou chacun pense que à soit et au le profit rapide est devenue la règle, quelque soit le prix à payer, environnemental ou la dégradation des relations humaines (en chair et en os) voire la dégradation de la santé tout court !


                      • cassandre4 cassandre4 6 avril 2013 16:06

                         Personnellement, et au vu de ce qui se passe actuellement, je pense que nous nous dirigeons plus vraisemblablement vers une forme d’esclavage plutôt que vers une robotique d’aspect humanoïde.
                         Des hommes de chair et d’os, produis (c’est le terme exact) par clonage, et formatés (c’est encore le terme qui conviens) et non pas éduqués où instruits, qui n’aurons pas le statut d’homme (sans parents, donc sans filiation) et sans aucun droit, (quant on réalise ce qui se passe, en ce moment , sous nos yeux, avec cette ignominie de « mariage pour tous », on se rend bien compte qu’il n’y a plus de barrière légale, et a fortiori juridique qui peut arrêter un tel processus !)

                         Il est donc plus que probable que nous assistions, dans un futur plus où moins proche, à la situation décrite dans ce remarquable film qu’est « Blade Runner » où est exposé le sort peu enviable des Réplicants, ces robots biologiques qui ne sont que du bétail !

                         A méditer !


                        • paul paul 6 avril 2013 16:16

                          "et qui n’a jamais, mais alors jamais été effleuré par l’idée que la science pourrait et devrait être avant toute chose une activité citoyenne qu’on ne devrait jamais, jamais, jamais laisser aux mains des seuls experts."

                          entièrement d accord ,beaucoup de decouverte on été faites par des amateurs ,des passionnés ,qui n’avait pas forcement un gros bagage scolaire ,la recherche devrait être citoyenne .

                          merci pour cette article 


                          • Loup Rebel Loup Rebel 6 avril 2013 18:48

                            *** Le fait est que vivre avec un humain est extrêmement exigeant si on entend vivre en paix. Cela nous oblige à renoncer à notre toute-puissance, cela nous oblige à respecter l’autre, ses désirs, sa personne.***

                            Bonjour Luc-Laurent,

                            Le plus important est dit ou presque dans votre phrase que je cite ci-dessus.

                            Je partage votre vision sur la fascination pour l’androïde. Sur les prédictions de son avenir, on peut s’attendre à des surprises, des bonnes et des mauvaises.

                            Si je puis me permettre un complément à votre billet, les robots n’ont pas besoin de prendre notre apparence (androïde) pour prendre notre place (nous remplacer). Et ça, c’est le plus inquiétant, mais aussi le plus réconfortant : l’esclavagisme des robots devrait permettre de remplacer celui des Hommes. N’est pas une bonne nouvelle, depuis près d’un siècle qu’on en parle ?

                            Se pose alors la question de la vertu « humaniste » du robot, tandis que certains se battent pour défendre l’idée que l’un des droits fondamentaux de l’être humain serait le travail. Non seulement je ne partage pas cette idée, mais que je la rejette avec force. Je combats cette idée, pour lui substituer un autre droit fondamental, inaliénable celui-là, qui est le droit à vivre décemment et dans la dignité.

                            Si demain le robot, androïde ou pas, prend la place de plus en plus d’hommes et de femmes dans la production des richesses au sens large (produits et services), qui consommera ces richesses produites, sinon les humains ? N’en déplaise aux farouches opposants du Revenu de Base inconditionnel, il faudra bien, dans un avenir proche, aller dans cette direction du partage « inconditionnel » des richesses pour que personne ne soit privé du droit inaliénable à vivre.

                            Merci à vous Luc-Laurent, d’apporter de l’eau au moulin de la cause humaniste en parlant de l’avenir des androïdes. J’espère que vous me pardonnerez d’avoir légèrement détourné l’objet dont vous parlez (l’androïde) du côté des robots au sens large.

                            Je vous souhaite un bon w.e. smiley


                            • kemilein 7 avril 2013 02:39

                              article miteux d’un auteur qui comprend rien a rien et qui veut donner des leçons.
                              ouep chuis rude, mais là ca tend le baton pour se faire tabasser.

                              les Automates tiennent leur rôle avec perfection, nous parlons de ceux des usines voir même de ton mixeur multifonction.

                              les Humanoïdes, Androïdes (c’est le même mot hein) quand a eux nécessite beaucoup beaucoup de « recherches » et de « compréhension » (et c’est surtout ca qui manque) et de toute façon rien ne nous force a faire des « Robots » qui nous ressemblent, mais si on veut le faire faut comprendre deux trois trucs que vous bittez pas.

                              tu sais remplacer un muscle par un moteur ? un muscle est une bande souple qui se contracte, n’est limité que par sa longueur et par son support osseux, tant qu’on en reste a des moteurs rotatifs c’est sur qu’on avance pas (un exemple parmi tant d’autre)

                              et puis exiger des résultat si prestement franchement faut être culoté ta putain de voiture ca fait plus d’un siècle qu’on bosse dessus.

                              les androïdes tiendrons leur rôle, a un point tel que probablement ils te remplaceront, l’humanité en s’engageant vers ce rêve cour a sa propre Fin, et c’est tant mieux. (ici on ne parle pas d’une guerre, quoi que, mais avant tout d’un dépassement de sa propre condition d’être mortel et fragile)

                              bref article merdique au possible ET BIM !


                              • oj 7 avril 2013 03:37

                                la robotique et l’I.A.

                                lancé vers les années 75, elles n’ont guere avancé a part quelques orientations pratiques et industrielles

                                c’est pourtant par ce developpement que nous sauteront un pas d’évolution.

                                En pleine crise et scandales financiers , en effet depuis le debut des civilisations, les richesses ne peuvent s’obtenir qu’en prenant sur le travail des autres.

                                la robotique et l’I.A. nous donneront enfin le moyen de s’enrichir’ sans devoir profiter systematiquement des autres car cette intelligence et ces bras mecaniques sauront presque tout faire et travailler en equipe.

                                restera le probleme de l’energie et celui des ressources.

                                bon , compter bien 200 ans tout de meme.


                                • chapoutier 7 avril 2013 04:20

                                  La robotique humanoïde ne tiendra pas ses promesses

                                  qu’en sait l’auteur ?
                                  et quelles promesses ont-été faites ?


                                  • alinea Alinea 7 avril 2013 12:24

                                    Beurk ! Tout ceci exerce une répugnance sur moi ; et j’espère qu’on me laissera un espace naturel et humain jusqu’à la fin de mes jours ! J’ai mis trois jours à ouvrir cet article et je ne l’ai fait que parce que c’est vous ; pardon d’être le chien dans un jeu de quilles !


                                    • ecolittoral ecolittoral 7 avril 2013 12:59

                                      Pourquoi se prendre la tête avec des robots puisque les androïdes biologiques existent déjà ?

                                      Des caméras dans les rues, la carte bleue pour pister, le GPS pour localiser la voiture, l’adresse internet, le bracelet électronique etc.
                                      On a déjà tout ce qu’il faut pour surveiller ceux qui sont priés de devenir robots(et qui le deviennent). Ces unités biologiques, indisciplinées, ces produits de second ordre qui votent encore.  
                                      Aujourd’hui, la personne est chosifiée et l’objet est personnifié.
                                      Un « transformeur » est plus rentable que ces biologiques.
                                      Le MNM(PUB) qui a peur de se faire manger est plus important que la chose biologique parce que lui, au moins, fait vendre et coûte bien moins cher.

                                      Supprimez le téléphone portable, la TV, internet, la carte bleue revient à déprogrammer ces androïdes biologiques et à les faire disjoncter. Ils sont perdus sans leurs interfaces.

                                      Nous sommes des androïdes pilotés à distance. Les micro processeurs et leurs périphériques ne sont que nos accessoires.

                                      • soi même 7 avril 2013 14:33

                                        Le rêve de l’homme est entacher par sa vision anthropomorphique avec ce mythe de la création de son double qui est bien illustre par cette légende juive sur le Golem,

                                        « le golem (גולם) (parfois prononcé goilem en yiddish), signifiant « cocon », mais peut aussi vouloir dire « fou » ou « stupide », est un être humanoïde, artificiel, fait d’argile, animé momentanément de vie par l’inscription EMET sur son front (ou sa bouche, selon les versions).  »

                                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Golem

                                        cela à été sans doute ce qui à poussé des hommes à faire des automates« 

                                         ( Dès l’origine, l’homme semble avoir cherché à reproduire l’apparence et le mouvement des êtres de son milieu vital. Animer le monde qui l’entoure pour s’en rendre maître va être une des premières recherches d’une humanité qui attribuait aux images et à la parole une force magique. Dans l’univers du primitif où tout a une âme et où l’outil ne peut s’animer et agir qu’avec la permission d’une puissance surnaturelle, l’action devient une participation à la vie cosmique par un jeu de symboles et de signes : le masque, animé ou non, sera pour le sorcier l’expression même d’une nouvelle personnalité qu’il endosse. « L’être humain, semblable parodiquement au dieu de la Genèse, n’a-t-il pas créé l’automate à son image... Pour se reconnaître en lui ! ») »

                                        http://www.universalis.fr/encyclopedie/automate/

                                        Ce mythe récurant dans l’histoire de l’humanité, dont peut en trouvé la trace dans l’Illiade d’Homère à travers le Dieux d’or Héphaïstos,

                                        «  Dieu grec qu’on a assimilé au Vulcain des Latins. - Héphaïstos
                                        Dieu grec qu’on a assimilé au Vulcain des Latins. Sous sa forme la plus ancienne, dans les poèmes homériques, Héphaistos est dans la société divine l’artisan, le dieu des arts, du feu et du métal, plus particulièrement un forgeron. Il habite dans l’Olympe et y a son atelier ; les auteurs postérieurs placeront cet atelier au dehors, généralement dans une île volcanique (en particulier dans les îles Lipari ou sous l’Etna). Conformément à la confusion primitive entre la science et la magie, Héphaistos est représenté comme un magicien : ses outils travaillent tout seuls. Le dieu n’a pas encore de compagnons dans son atelier. Plus tard on lui en donnera un, puis trois, puis un grand nombre. 
                                        -

                                        Sa physionomie est celle d’un rude travailleur, aux bras vigoureux, mais aux jambes faibles. Il était même boiteux de naissance (ou après sa chute du ciel). Sur les monuments archaïques, Héphaistos est figuré sous les traits d’un ouvrier adulte, barbu, fortement musclé ; ses attributs caractéristiques sont un bonnet pointu, un marteau, une tenaille ; donc semblables à ceux des nains forgerons des mythologies du Nord de l’Europe. Il porte soit la chlamyde rejetée sur l’épaule, soit le maillot court, soit l’exomis, de manière à avoir le bras dégagé, quelquefois il est représenté nu. 

                                        Naturellement l’artisan divin surpasse en habileté ses collègues terrestres ; il travaille aussi bien les métaux précieux que les autres, est ciseleur et orfèvre autant que forgeron. Parmi les oeuvres qu’on lui attribuait, les principales étaient : l’aménagement des palais des dieux (revêtus de lames métalliques comme ceux des princes de l’époque homérique ; les trépieds, les statues et les chiens magiques du palais d’Alcinoüs, le bouclier et les armes d’Achille (Bouclier), d’Héraclès, celles d’Énée, etc. Les mythographes en grossirent la liste indéfiniment : on y ajoute l’égide, le sceptre de Zeus, celui d’Agamemnon, l’épée magique de Pélée, le gobelet de Dionysos, les flèches d’Apollon et d’Artémis, le collier d’Harmonia, le diadème d’Ariane, le collier d’Hermione etc. Un autre produit de l’art d’Héphaistos est Pandore qu’il fabriqua pour le malheur du genre humain.
                                        -

                                        Héphaistos est, d’après Homère, fils d’Héra et de Zeus, mais très éloigné de son père ; dans les conflits, il prend parti pour sa mère contre lui. Hésiode en fait un fils d’Héra seule, sorte de produit artificiel qui fait la contre-partie d’Athéna. Les mythographes ultérieurs adoptèrent cette version. L’antagonisme entre Héphaistos et le dieu suprême se manifeste dans le mythe de son expulsion du ciel ou de sa chute. Il y en a deux versions dans l’Iliade. »

                                        http://www.cosmovisions.com/$Hephaistos.htm

                                        montre en réalité comment l’homme dans son inconscient prescient que dans un futur lointain, il va devenir quo-créateur, et en réalité comme il n’a pas la clé pour connaître son avenir et veux précipité les choses. Il vit la tentation de réalisé que sa propre projection anthropomorphique de l’idée qui le tenaille dans son inconscient.

                                        Si l’on voie le champs de recherche informatique, rien ne dit que nous allons vers des automate humanoïde, mais plus tôt vers des ersatz de la pensé et de la physiologie humaine , 

                                        « ordinateur quantique ;

                                        ordinateur à ADN ;

                                        ordinateur optique ;

                                        ordinateur neuronal. »

                                        Rien dans cette recherche indique qu’il aura une projection anthropomorphique de l’image de l’homme, par contre on peut pressentir par la nature de ses recherches, que nous allons un jour à être confronté à un double mécanique qui pourrait bien nous dominez par l’utilisation du codage mathématique de la pensé, sentiment, volonté . Ce qui est en trains de se faire à notre insu par l’exploitation des bandes de données que fournie l’utilisation d’internet qui seront transmis à de futur processeur qui auront la capacité d’intégré et de géré l’irrationalité du vivant.






                                        • herbe herbe 7 avril 2013 17:40

                                           smiley : http://hubotmarket.arte.tv/fr/index


                                          Sinon pour en revenir à un questionnement plus philosophique : « c’est quoi être humain ? »

                                          • soi même 7 avril 2013 19:20

                                            tous sauf de l’herbe !



                                          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 8 avril 2013 03:21

                                            Encore une fois, merci à tous pour vos commentaires et désolé de n’avoir pu y répondre sur le moment.

                                            Après coup, je dirais simplement à SamAgora95 que ses vues optimistes sont précisément celles que je juge intenables à présent car ça 40 ans qu’on nous les fait.

                                            Et à Loup Rebel qu’il a 100% raison pour le revenu d’existence. C’est ça le droit fondamental, pas le droit au travail. Tout progrès de l’automatisation doit revenir à l’homme de la rue, sous forme d’une sécurité vitale minimale garantie.

                                            Mais là où je ne suis pas d’accord, c’est que les robots ne vont pas libérer l’homme de l’esclavage de l’homme par l’homme. Pas tant que nous n’aurons pas réglé (le problème de) des dettes souveraines. Mais c’est une autre histoire...


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 12:04

                                              « Mais c’est une autre histoire... »


                                              Mais alors là, une toute autre histoire qu’il ne faudrait pas du tout mélanger.

                                            • Hermes Hermes 8 avril 2013 13:12

                                              Luc Laurent Bonjour,

                                              Très bonne remarque : le revenu généré par la robotique et le temps de travail libéré doivent proditer à tous, sinon, on est dans la nuisance totale.... Malheureusement cette idée n’a pas fait un seul pas sur son chemin dans la grande majorité des esprits, et le « système » fera tout pour l’en empêcher. Pourtant déjà au XIXème siècle les utopistes avaient compris qu’avec les moyens d’alors la misère pouvait être éradiquée.... mais que seule la forme de la société et les mécanismes financiers l’empêchait. Nous n’avons guère avancé !

                                              Dans une société qui fonctionnerait pour tous les être humains, tout programme informatique, tout robot devrait générer son équivalent de revenu d’existence, réparti sur l’ensemble de la population.

                                              J’ai bien peur que dans quelques esprits malades, le robot ne soit que le moyen final pour se débarrasser de la populace. Si on ne veut pas que l’histoire aille dans ce sens, le sujet doit être complètement dévoilé, et non pas drapé dans un progressisme quasi religieux.

                                              Mais j’ai confiance dans l’imprévisibilité de l’être humain : les sursauts de conscience ne surviennent jamais là où on les attend, et ne prennent jamais la forme prévue !

                                              Posons en les graines : un robot ne sera jamais présent à nous-même à notre place.

                                              Bonne journée ! smiley


                                            • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 08:25

                                              Je regrette de revenir ici,

                                              mais je suis outé par ce que vous dites au sujet du RU et particulièrement de ce qu’a dit Loup Rebel, je cite : ’’ certains se battent pour défendre l’idée que l’un des droits fondamentaux de l’être humain serait le travail. Non seulement je ne partage pas cette idée, mais que je la rejette avec force. Je combats cette idée, pour lui substituer un autre droit fondamental, inaliénable celui-là, qui est le droit à vivre décemment et dans la dignité. ’’

                                              Le droit à vivre décemment dans la dignité n’a rien à voir avec le droit à percevoir une rente versée par la collectivité, et ce n’est pas une rente qui rendra les gens décents et dignes (*).

                                              Si demain tout le monde est rentier, l’école sera payante, et seuls les riches seront instruits car les pauvres n’auront aucune raison de se ruiner pour instruire leurs enfants. C’est cela que vous voulez ?

                                              Plaider pour un RU c’est pousser démagogiquement à la ruine intellectuelle, morale et économique du pays. Cela relève du populisme le plus pervers.

                                              (*) « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. » (Voltaire)


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 12:12

                                                JL,

                                                 Je suppose que vous étiez « outré » et non pas « outé ».
                                                 Ceci pour le fun.
                                                 Passons à ce qui l’est moins.
                                                 Vous donnez l’impression avec force l’idée que le travail est la pièce maîtresse de l’homme.
                                                 Je suis obligé de nier cela aussi.
                                                  C’est l’avenir qui vous le dira d’ailleurs.
                                                 Ce n’est pas lui qui rapporte comme le faisait penser votre ancien président que travailler plus pouvait faire gagner plus.
                                                 Non, c’est l’efficacité, les idées qui l’amenuise, cher JL.
                                                 La dignité de l’homme c’est de réfléchir avant d’agir et pas dans un temps ’inversé.
                                                 Le RU, je ne sais même pas ce que c’est, donc je n’en parlerai pas.
                                                 Demain, ce ne sera pas travailler qu’il faudra faire mais occuper son temps.
                                                 Manager quelques robots. Partager son temps entre des loisirs, des moments de réflexions et un peu d’actions pour graisser les rouages.
                                                 Tout comme moi, vous êtes un homme du passé qui pensait comme le faisait Karl Marx.
                                                 Le temps est passé. Nous sommes au 21ème siècle..
                                                  smiley
                                                 
                                                  

                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 12:14

                                                J’oubliais aussi, une grosse partie pour l’éducation permanente.

                                                Oui, les fonds de culottes y vont encore beaucoup s’user. smiley 

                                              • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 12:30

                                                @ l’enfoiré,

                                                Pour le fun,

                                                je me proposais de dire à LLS que ses androïdes si aguichantes sur la photo allaient bientôt mettre les péripatéticiennes et autres escort-girls au chômage, mais que ce ne serait pas les RUistes qui pourraient y avoir recours.

                                                Au fait : qui va les concevoir et les bâtir, ces belles androïdes ? Des machines ?

                                                Bon, sérieusement, moi, l’homme du passé ?

                                                L’idée d’un « revenu garanti » est défendue depuis les années 30, et plus encore depuis la fin des années 70, par des groupes et des personnalités très disparates quant à leur motivations politiques et au contenu qu’ils donnent à cette notion, que l’on retrouvera d’ailleurs sous des appellations variées.

                                                Auteur, dans les années 30 et 40, de nombreux livres et articles, le premier théoricien et propagandiste moderne du garantisme français se nomme Jacques Duboin (1878-1976). D’abord banquier, il fut député de Haute-Savoie, et sous secrétaire d’État au Trésor en 1924. C’est donc un notable qui élabore la théorie d’une économie distributive, l’abondancisme, dont le revenu d’existence garanti est une des pièces maîtresses (avec la monnaie gagée sur la production), ou pour mieux dire une des conséquences logiques.

                                                J’ajoute pour résumer les pages (il y en a quatre) que cette idée de revenu d’existence était une thèse très bein vue par le national-socialisme. Bon, je dis ça, je dis rien : lisez donc ce qu’en dit Claude Guillon.

                                                Et puis, si vous êtes vraiment intéressé par ce sujet, je vous propose ça aussi, en guise d’apéritif :

                                                La fin du travail, un mythe démobilisateur : Le sociologue Robert Castel s’élève contre ceux qui diagnostiquent la fin du travail et montre comment ce dernier constitue toujours le mode dominant d’insertion sociale. Selon lui, c’est dans le cadre d’un renouvellement de la société salariale que devrait se penser la lutte actuelle contre le chômage et la précarité. Nous publions les bonnes feuilles de sa contribution à un ouvrage collectif, « Le Monde du travail », sous la direction de Jacques Kergoat et Danièle Lienart aux éditions La Découverte (Paris).

                                                Non, l’homme du passé ce n’est pas moi, mais vous qui pensez comme lorsque j’avais 15 ans.


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 13:08

                                                Fun pour fun, reprenons vos dires.

                                                « ...ses androïdes si aguichantes sur la photo allaient bientôt mettre les péripatéticiennes et autres escort-girls au chômage »

                                                C’est déjà le cas. Si vous avez vu la vidéo sur le Japon. Beaucoup d’images de sexe et peu de sexe au lit. Peur de l’autre sexe. Le respect que l’on salue à tous les coins de rues. Et le vestige de la poupée gonflable comme solution.

                                                « qui va les concevoir et les bâtir, ces belles androïdes ? Des machines ? »

                                                Je crois avoir répondu à cela. Mais je répète. Ceux qui réfléchirons comment éviter de faire des choses inutiles. J’en ai été un pendant 40 ans. Je peux donc en parler.

                                                « L’idée d’un « revenu garanti » est défendue depuis les années 30, et plus encore depuis la fin des années 70, par des groupes et des personnalités très disparates quant à leur motivations politiques et au contenu qu’ils donnent à cette notion, que l’on retrouvera d’ailleurs sous des appellations variées. »

                                                Exact. Très socialisante tout de même. Disons à bâbord dans le langage de marine. smiley

                                                Le socialisme libéral est bien plus ancien que Marx si vous voulez remonter dans le temps.

                                                Marx s’en est inspiré et admirait Pierre Le Pesant sieur de Boisguilbert père de l’économie libérale en France. Contemporain de Louis XIV. Très en avance sur son temps. Liberté de commerce et réforme radicale de la fiscalité. Mais comme il ne faut jamais avoir raison trop tôt, il a été condamné à l’exil. Je ne vais pas faire de résumé, c’est quelques mots suffisent. 

                                                Comme vous, je dis ça, je dis rien sans lire Claude Guillon.

                                                En guise d’apéritif, je vous proposerais plutôt « les grands auteurs de la pensée économique » de Alternatives Economique paru récemment. Là on passe d’Aristore à Stiglitz.

                                                « Non, l’homme du passé ce n’est pas moi, mais vous qui pensez comme lorsque j’avais 15 ans. »

                                                Cela doit être la raison pour laquelle je suis resté jeune même retraité.

                                                Merci pour me l’avoir confirmé.

                                                 smiley


                                              • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 13:24

                                                l’enfoiré,

                                                je ne vais pas poursuivre sur le RU vu que ce n’est pas vraiment le sujet de l’article.

                                                Je sais depuis belle lurette que le pouvoir n’a jamais rien concédé qui ne lui rapporterait pas un profit. Je vais illustrer cette idée :

                                                Je me souviens, il y a quelques années, après chaque attentat sur leurs ressortissants les Israéliens procédaient à des représailles aveugles qui faisaient de très nombreuses victimes collatérales, dans le but d’atteindre les responsables terroristes.

                                                Comme nous croyions à cette époque, que, en effet, ces ’responsables’ étaient des terroristes, nombreuses étaient les voix qui s’étaient élevées pour dire qu’il serait préférable de procéder à des attaques ciblées.

                                                Aujourd’hui il y a des attaques ciblées, mais toujours autant de victimes collatérales.

                                                « L’histoire nous a inlassablement appris que le pouvoir n’a jamais rien cédé et ne cèdera jamais rien si ce n’est par la force. » (Normand Baillargeon, professeur en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), essayiste, ...)

                                                J’ajouterai : ou par la ruse.

                                                Demander un RU à l’UE dont la monnaie est et restera une monnaie de gangsters aussi longtemps que l’on n’aura pas harmonisé les fiscalités, c’est faire un pacte avec le diable.


                                              • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 13:25

                                                Je sais, c’est comme le Père Noël : c’est dur d’admettre qu’il n’existe pas.


                                              • Loup Rebel Loup Rebel 8 avril 2013 13:33

                                                «  Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. » (Voltaire)

                                                Désolé, JL, mais cette citation n’est pas de Voltaire, mais de Alain, prétendu philosophe moraliste, si on ose dire qu’un moraliste puisse être un philosophe.

                                                Encore une fois, votre position est outrageusement conservatrice, et vous êtes bien seule ici à la défendre.


                                              • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 13:42

                                                Merci de la précision.

                                                Alain ou Voltaire, moraliste ou philosophe, cela n’enlève rien à la puissance de la formule que j’aurais aimé signer JL, cher monsieur Rebel autoritarien et moutonnier.

                                                Cela ne me dérange pas d’être seul, ça ne signifie pas que j’ai tort.


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 14:03

                                                « Alain, prétendu philosophe moraliste, si on ose dire qu’un moraliste puisse être un philosophe. »

                                                La définition que donne wikipedia me parait assez claire « Au sens populaire, est « philosophe » celui qui, face aux petits ou grands événements de l’existence, fait preuve de patience, de courage, de sérénité, et cherche une existence paisible, à la façon des anciens stoïciens ou épicuriens ; en ce sens, on parle de « vivre en philosophe », de « se montrer philosophe ». Au sens antique, est « philosophe » la personne qui « cherche la vérité et cultive la sagesse », Au sens professionnel est « philosophe » celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance »

                                                Il n’y a pas moralité à y trouver. Seulement des raisonnements qui porte à touver par extrapolation ce que pourrait être demain.


                                                « Encore une fois, votre position est outrageusement conservatrice, et vous êtes bien seule ici à la défendre. »

                                                Je trouve aussi, mais je n’osais pas le dire.

                                                 


                                              • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 14:16

                                                @ l’enfoiré,

                                                conservatrice ma position ? Vous trouvez que c’est conservateur que de prôner la réduction du temps de travail salarié ?

                                                Dans es années 70, on pressentait l’accélération à venir de l’automatisation. Et on envisageai évidemment pas un RU - il y a tant à faire, et besoin de tous -, mais la semaine de 16 heures ! Pas 32, 16 !

                                                Ce sont les profits qui ont explosé, et avec eux les inégalités, aussi bien entre le haut et le bas, mais entre gens du bas, les uns étant écrasés de trop de travail, les autres crevant de ne pas en avoir !

                                                Si je suis seul, c’est peut-être parce que cette réclamation d’un RU écœure ce qui n’en parlent pas. Et en effet, une idée dont on ne discute pas est une idée morte. Mais trop de sirènes libérales en parlent, c’est pourquoi je ne peux pas me taire.


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 14:30

                                                Ok, JL. Cela devient plus clair au fur et à mesure que l’on avance.


                                                « prôner la réduction du temps de travail » c’est en effet progressiste. Si vous voyez bien j’ai supprimé le mot « salarié » car celui-là va progressivement devoir changer son fusil d’épaule.

                                                Les CDI disparaissent. Les CDD remplacent... temporairement.

                                                Ce sont les petites startups qui font le ménage qui inventent le futur.

                                                Dans les années 70, dites-vous.

                                                Et bien non, encore une fois bien avant, les patates étaient cuites.

                                                L’informatique a montré le chemin alors qu’il n’était pas destiné aux particuliers avant 1980.

                                                Il : fut un temps où le particulier s’est demandé ce qu’il pouvait en faire de ce PC qu’il avait acheté avec beaucoup de monnaie mais qui voulait rester dans le vent.

                                                Ce qui est encore plus « cruel » ce .sont les télécommunications qui vont tout changer.

                                                Internet existait, mais ce fut le WEB, « le www. qui a écraser les prix ».

                                                Encore, un fois, dites-moi ce que vous entendez par RU.

                                                Je ne suis pas français. J’utilise très peut de mots par leur initiales.

                                                « Ce sont les profits qui ont explosé, et avec eux les inégalités, aussi bien entre le haut et le bas, mais entre gens du bas, les uns étant écrasés de trop de travail, les autres crevant de ne pas en avoir ! »

                                                Que dire ? Sinon que c’’était étudié pour. Sans plus. A cause de quoi croyez-vous que sur Internet, on dit qu’on surfe. Parce que c’est une vague. Un tsunami si vous le voyez ainsi. 

                                                « ’cette réclamation d’un RU écœure »

                                                Je ne vais pas me répéter : c’est quoi cette bête ?

                                                Mais surtout ne vous taisez pas pour la dénoncer. 


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 14:40

                                                Je ne sais si vous avez vu la vidéo sur le Japon et ses robots.

                                                Un commerçant disait très bien la différence entre un Japonais et un occidental qui est toujours lié à une religion.
                                                Qui n’accepte pas de se voir supplanté par une machine.
                                                Au Japon, il y a bien moins que 1% de catholique.
                                                Ils n’ont pas cette vision de l’homme comme l’être suprême qui est le dernier de l’imagination de la nature. 

                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 14:44

                                                Je vais vous éblouir, après le surf. Il y aussi les nuages.

                                                Le « cloud computing » pour parler avec le langage ad hoc.
                                                C’est aussi une autre voie du futur de la technologie.
                                                Je n’aime pas, mais moi aussi, je me ferai balayer entre les gouttes de ces nuages qui parait-il on de la vie qui fait la pluie et le beau temps d’après le dernier S&V

                                              • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 14:50

                                                L’enfoiré,

                                                RU = Revenu inconditionnel de base. Donc aussi par définition, universel (enfin, localement)

                                                Il y a en ce moment parait-il, des activistes qui ont entrepris de récolter des signatures en faveur de ce RU afin de demander aux instances dirigeantes de l’UE d’édicter une directive dans ce sens.

                                                Sur le fond, il y a beaucoup à dire, mais vous remarquerez qu’une telle demande, occulte de fait l’harmonisation fiscale et le droit du travail en UE. Et une directive de versement d’un RU dans ces conditions serait catastrophique dans une UE déjà mise à mal par la dérèglementation libérale et la rigueur généralisée. Je crains que le deal en serait la privatisation de tous les derniers services publics, ce qui par exemple rendrait de facto l’enseignement supérieur inaccessible aux pauvres sauf à s’endetter lourdement.

                                                Je suis un vieux routier (j’ai démarré une carrière d’informaticien dans les années soixante), j’ai appris que le pouvoir ne cède jamais rien autrement que par la force. Et le pouvoir en UE appartient aux banksters : on ne pactise pas avec la mafia si on veut garder sa dignité.


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 15:13

                                                « RU = Revenu inconditionnel de base. »

                                                Merci pour la définition, j’étais à 100.000 de penser à cela. Le « U » vient d’Universel donc. 

                                                dans mon dernier billet sur le grand Karl, je parlais de ce qui risque d’arriver : une dérive des continents avec sur l’un des riches capitalistes et sur l’autre des pauvres communistes.

                                                Donc on est assez moins du RU. L’idée du travail sauveur est une des idées qui fleurissent toujours bon chez les disciples de grand Karl. Ils ont changé de nom. On n’est plus au temps Georges Marchais qui lançait son « c’est un scandale » à qui voulait l’entendre.

                                                Dans un autre article, je parlais d’un ancien patron de la DB en belgique qui se disait libéral de gauche. Paradoxal ? Pas du tout.

                                                L’Europe a cru qu’avec son euro, elle avait réglé le problème de l’argent alors qu’elle avait oublié de régler les moyens d’en amasser pour payer sa construction. Philippe Maystadt qui était à notre radio ce matin, n’a pas dit qu’il y avait une erreur. Pas si bête, mais il a dénoncé ce manque d’uniformisation qui se cache derrière les nationalismes.

                                                L’argent est le nerf de la guerre. Quand on n’a plus de nerf et que le cerveau prend le large, il y a tout à craindre. 

                                                « Je crains que le deal en serait la privatisation de tous les derniers services publics, ce qui par exemple rendrait de facto l’enseignement supérieur inaccessible aux pauvres sauf à s’endetter lourdement. »

                                                C’est très possible. Les trente glorieuses ont apporté un progrès colossal à la classe ouvrière. Des syndicats étaient là pour tout revendiquer alors qu’ils étaient protégés de facto en se présentant aux élections sociales. Les entrepreneurs étaient montrés du doigt comme de vilains patrons, si vous souvenez de « Merci patrons » des Charlots. 

                                                « Je suis un vieux routier (j’ai démarré une carrière d’informaticien dans les années soixante), »

                                                Moi aussi. J’ai juste sauté l’étape des machines avec tableaux à enficher.

                                                S’il n’y avait pas eu un drame, un accident d’avion, notre équipe aurait pu rivaliser avec Bill Gates. Donc vous voyez comme je peux en connaitre un bout.

                                                J’ai écrit l’histoire de l’informatique d’une manière qui était très « hardcore » si vous voyez ce que je veux dire. 

                                                Le niveau international, je l’ai connu de très nombreuses années..


                                              • Loup Rebel Loup Rebel 8 avril 2013 16:11

                                                En 1925, Émile-Auguste Chartier publie sous son pseudonyme Alain un recueil de morale bien pensante qu’il intitule « propos sur le bonheur ». En bon idiot utile des capitalistes il y fait l’apologie du travail, en écrivant entre autres : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Et plein d’autres conneries du même genre. Je suis allé jeter un oeil sur Wikipedia... très flatteur pour Alain. Sans doute rédigé par un admirateur dénué d’impartialité.

                                                Déjà, le mot travail est à remplacer par activité pour ne pas tomber dans un moralisme d’arrière garde.

                                                Comparer Alain à Voltaire ou dire que c’est la même chose... votre boussole défaille, mon cher JL smiley
                                                 


                                              • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 17:53

                                                Rebel,

                                                je n’ai pas comparé Alain à Voltaire, mais l’aurais-je fait que je me passerais de vos commentaires langue de pute. C’est récurrent chez vous cette façon de mentir. Drôle de psy que voilà.


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 9 avril 2013 08:22

                                                «  je me passerais de vos commentaires langue de pute. C’est récurrent chez vous cette façon de mentir. Drôle de psy que voilà. »


                                                Cette remarque m’a porté vers l’à propos de Loup Rebel et je n’ai évidemment pas manqué de le comparer à celui de JL.
                                                Là, y a pas photo. J’en apprends bien plus dans la version Loup. 
                                                JL parle de tout, mais cela n’a aucun attrait pour se définir.
                                                Je dirais même que cela n’a rien à voir avec un à propos.
                                                Bon, nous avons fini par apprendre que l’informatique ne lui est pas inconnue, qu’il a quelques plombes sur l’ardoise. Mais à part cela, sur le bulletin on pourrait voir « peut mieux faire ». 
                                                 smiley 


                                              • Francis, agnotologue JL 9 avril 2013 10:16

                                                @ L’enfoiré,

                                                libre à vous de préférer croire sur parole tout ce qu’on vous plutôt que de lire entre les lignes. A chacun ses valeurs, et je garde les miennes.

                                                A bon entendeur, salut.


                                              • Francis, agnotologue JL 9 avril 2013 10:19

                                                @ l’enfoiré,

                                                puisqu’on en est aux gentillesses, je me suis retenu hier de vous dire, pendant nos petits échanges : en dehors de nous parler de vous, est-ce que vous avez quelque chose à nous dire ? Un discours cohérent, un message à faire passer ?


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 9 avril 2013 12:36

                                                « puisqu’on en est aux gentillesses, je me suis retenu hier de vous dire, pendant nos petits échanges : en dehors de nous parler de vous, est-ce que vous avez quelque chose à nous dire ? Un discours cohérent, un message à faire passer ? »


                                                Oui, mais pas ici où j’ai largué les amarres.
                                                Je suis sur ma propre base.
                                                On revient toujours à ses premières amours, voyez-vous.
                                                Quant à la cohérence, c’est une affaire très personnelle. smiley

                                              • Francis, agnotologue JL 9 avril 2013 12:39

                                                @ l’enfoiré,

                                                ’’Quant à la cohérence, c’est une affaire très personnelle’’

                                                Oui, je sais, puisque la croyance s’affranchit aisément du principe de non contradiction : voyez les dogmatiques.

                                                Bonjour chez vous.


                                              • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 8 avril 2013 13:01

                                                « J’ai eu à lui faire toucher du doigt que Popper demandait la falsifiabilité (réfutabilité), pas la fausseté des modèles, nuance ! »


                                                Erreur fréquente et c’est pourquoi il faut à propos de Popper abandonner définitivement ce terme de falsifiabilité (qui suscite des malentendus) et le remplacer par celui de réfutabilité

                                                • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 13:34

                                                  @ Gaspart Delanuit,

                                                  on ne le dira jamais assez, en effet : les mots sont confondants.

                                                  On peut réfléchir à cette phrase  : l’irréfutabilité (d’une théorie) est un vice.

                                                  Sauf erreur, elle n’a pas de sens avec un antonyme de falsifiabilité.

                                                  Une théorie réfutée je sais ce que c’est. Une théorie falsifiée, je ne sais pas.


                                                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 8 avril 2013 13:07

                                                  « Les poupées gonflables sont, sous ce rapport, le degré zéro de l’androïde. Le documentaire sur la vie sexuelle des japonais montre les avancées actuelles »


                                                  Soyons clairs : le premier usage commercial qui sera fait des androïdes sera évidemment de type sexuel. Un des premiers objets électro-portatifs a été le vibromasseur. Le premier androïde sera une putain docile. 

                                                  • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2013 14:55

                                                    J’ai vu aussi. Très instructif de ce que à quoi il faut s’attendre à faire des courbettes de respect devant toutes personnes qui passent à portée d’un Japonais ou d’une Japonaise.

                                                    La peur du sexe est une résultante.
                                                    Alors quand on n’ose pas on cherche des palliatifs.
                                                    La masturbation, c’est pas trop le top, même si c’est le plaisir pour soi-même sans entraves et sans effets négatifs.
                                                    Ces robots auront le peau douce pour le toucher. Parlerons avec des mots bien étudiés. Entendrons avec une oreille fine sans perdre un mot car enregistré. Quant à l’odorat, je suis sur que des parfums pour robots n’est pas une difficulté majeure.



                                                  • xantrius 8 avril 2013 14:34

                                                    Le texte le plus intelligent j’ai lu depuis longtemps sur le sujet ! Chapeau !

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