Quand on est a 56% du PIB dépensé par l’État, tenter de véhiculer encore de telle fadaises est une gageure.
La dette n’a pas été « inventée par le monétarisme ». Les 500 milliards de dette supplémentaires accumulés sous le quinquennat Sarkozy (chiffres Cour des Comptes) on servis pour l’essentiel a financer les exonérations fiscales décidées par Jospin et Fabius en 2002 a la veille des élections ( vous vous souvenez, ? La cagnotte ?, les cadeaux à ceux qui payent l’impôt sur le revenu ? A l’époque moins de la moitié des français, et concentrés sur l’électorat de base du PS, la classe moyenne sup ?) Les 35 heures, qui ont bénéficié aux même, les transferts de recettes de l’État aux collectivité locales superdépensières et gérées le plus souvent a gauche.
Après et dans une moindre mesure, il y a eu la crise économique et la relance ( jugée insuffisante par les gauches).
Enfin, il y a eu l’insuffisance de la baisse des dépenses publiques.
Cependant, la Cour, a travers son président socialiste, reconnaissait néanmoins qu’on avait affaire à l’effort le plus considérable entrepris pour contrôler la dépense et la hausse de la dette depuis très longtemps.
Contester ces chiffres, c’est prétendre que les fonctionnaires des finances et impôts, très largement syndiqués a gauche et à l’extrême gauche, seraient délibérément complices d’un complot monétariste, puisque c’est leur travail minutieux qui est à l’origine de ces chiffres.
Rappelons également que leur position officielle dans le passé a toujours été de dire qu’il était faux qu’il y ait trop d’impôts et que cela faisait fuir des « riches ». Il apportait régulièrement des données montrant qu’au fond, peu de gens partaient.
Enfin, aux taux ou nous empruntons aujourd’hui, compte tenu de l’inflation, des impôts sur les intérêts, des couts d’opportunités, les gens qui achètent de l’emprunt d’État choisissent la sécurité contre le gain.
Avec des emprunt a un taux moyen de 1,88% en 2012 contre 2 % d’inflation, le calcul est vite fait. En prêtant à l’État, on limite la perte de valeur de son patrimoine. Je serai vivement intéressés que vous me montriez le contraire....
En gros, cela signifie que les épargnant ne perdre pas assez vite leur argent pour compenser l’augmentation des dépenses publiques....
Or ces dépenses, elles explosent en particulier sous l’effet des sur retraites des agents titulaires ( second poste après la dette), scandaleusement supérieures a celles du privé a cotisation très inférieures. A leurs avantages divers et en tous genre. Ainsi, les sur salaires salariaux sont au niveau des allocs a partir de vers l’indice 600 de la fonction publique. Plus on est riche, plus elles sont importantes. Et évidemment, le gouvernement veut réduire, les allocs....des autres, qui sont les mêmes pour tous le monde, financées parles cotisations et non par l’impôt, alors que la branche famille, hors retraite, est structurellement à l’équilibre.
Tout est a l’avenant.
Tient, encore récemment, 250 millions d’euro pour la journée de carence des titulaires, quand les 17% de précaires qui font les sales boulots dans le public, n’ont rien du tout.
Bref, votre discours est, au sens marxiste du terme, un discours d’aliénation, par lequel la classe moyenne socialiste tente de justifier un prélèvement sur la société très supérieur à que sa production de « service public » .
Cela s’appelle l’exploitation du peuple.
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