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Accueil du site > Tribune Libre > Plutôt que de le vouer aux gémonies, et si l’on remerciait CAHUZAC (...)

Plutôt que de le vouer aux gémonies, et si l’on remerciait CAHUZAC ??…

A peine les aveux de Mr. CAHUZAC sont-ils obtenus, qu'on apprend que Philippe PENINQUE, un ami de la fille LE PEN, a ouvert le fameux compte ‘’caché’’. Mais ce n'est pas tout, bien qu’un tel placement n'ait rien d'illégal, on révèle dans la foulée que Jean-Jacques AUGIER, le trésorier de la campagne de François HOLLANDE a investit aux îles Caïmans. Même Laurent FABIUS et combien d’autres n’échapperont ils pas à la suspicion ?... Au fond, remercions CAHUZAC et MEDIAPART sans lesquels jamais le ‘’sixième’’ des douze travaux, non d’HERCULE, mais de François HOLLANDE, c'est-à-dire le nettoyage des écuries d'Augiasde la politique Française n’aurait été envisagé. Ce qui ne signifie pas pour autant que ces écuries où s’agglutinent : Détournement de fonds public, conflits d’intérêt, délits fiscaux, favoritisme et clientélisme de toute sorte etc. soient un jour définitivement nettoyées…D’ailleurs est-ce possible ?

Alors qu’il y a quelques jours encore, au PS et ailleurs à Droite, comme dans les milieux de l’oligarchie Financière les louanges fusaient de toute part pour vanter les qualités de ce Mr. CAHUZAC Ministre adoubé, autant qu’il était craint et puis ‘’patatras’’ tout s’écroule pour lui… Les ‘’amis’’ d’hier s’érigent en inquisiteurs, pire, avec un matraquage médiatique jusqu’à l'overdose c’est à croire qu’il s’agit d’un évènement historique sans précédent !!... Sauf à agir comme dans la vision platonicienne c'est-à-dire en interprétant la société comme un tout où chacun de ses membres sont comme autant de cellules dans un corps, plutôt que notre vision contemporaine et individualiste où l'État, la politique est équivalent à la somme des individus, on peut faire des lois pour moraliser la vie politique, ce qui est souhaitable et indispensable, mais en final nous ne nettoierons pas totalement nos écuries d’Augias. François Hollande peut toujours affirmer qu’il veut désormais « assurer la publication et le contrôle du patrimoine de tous les ministres et des parlementaires ». L’annonce est surtout censée rassurer, car dans les faits, la transparence ne garantit rien, tout dépend de l’intensité du contrôle.

Imaginons un instant que MEDIAPART se soit planté dans cette affaire et voila une classe politique aujourd’hui particulièrement décrédibilisée qui reprendrait des couleurs et qui s’érigerait même en gardienne du temple de la moralité politique, la populace n’hésitant pas à crier haro sur les journalistes… oublié un temps les affaires BETTANCOURT, KARACHI, les cas BALKANY fidèle croupion de SARKOZY condamné à plusieurs reprises, GUERINI, et tant d’autres…Fort heureusement pour eux c’est MEDIAPART qui avait raison, mais aussi précieuse soit l’action de ses journalistes elle entraîne un tintamarre moralisateur et une hystérie du soupçon que révèle notamment la volonté de la transparence totale à tout prix. Cette revendication justifiée des citoyens n'est par ailleurs pas exempte d'hypocrisie… Quoi de plus normal que l'électeur réclame que les élu(e)s publient l'intégralité de leurs biens mais ne refuse t-il pas que cette transparence puisse également s’appliquer à lui ?... En somme, soit l'affaire CAHUZAC se réduit à une immorale défaillance individuelle, soit elle est immédiatement exploitée sur le registre du "populisme".

Il est évident que si le mensonge et la froideur avec laquelle il a été fait, à plusieurs reprises par l’ex et éphémère Ministre du budget, a pu choquer ; il y a un problème que la justice devra résoudre et qui est lourd de conséquences, puisque l'argent que le ministre, désormais démissionnaire, aurait touché grâce à l'industrie pharmaceutique n’a-t-il pas conduit à la mise sur le marché des médicaments aux effets néfastes pour la santé  ?... à lire : (Sur la piste de l'argent des laboratoires PAR MATHILDE MATHIEU, MICHEL DE PRACONTAL ET MICHAËL HAJDENBERG ARTICLE PUBLIÉ LE MARDI 19 MARS 2013) Il est vrai que nous ne sommes pas à quelques mensonges tout aussi gravissimes des dirigeants politiques, par exemple lorsqu’ils consacrent tous leurs discours politiques sur l’autel de la Croissance et de la compétitivité…Sachant que la Croissance et impossible, ce qu’ils ne peuvent ignorer.

Moraliser la vie publique, du moins nettoyer en grande partie les écuries d’Augias de la politique française passe inévitablement par une interdiction de tout cumul de mandat non renouvelable plus de deux fois, ainsi que la suppression de plusieurs strates du ‘’mille feuilles’’ (regroupement des communes, suppression des Départements et du Sénat). Si cela relève de la compétence nationale, par contre l’intervention auprès des banques des paradis fiscaux et des états qui les hébergent, implique une intervention et des accords au niveau des pays de l’OMC.

Les paradis fiscaux, indispensable terre d’accueil du monétarisme pour tous les évadés fiscaux…Banques et filiales, mais pas seulement… 

Bien qu’il n’existe pas de définition législative des paradis fiscaux, l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) retient quatre critères pour les définir :

Impôts inexistants ou insignifiants

Absence de transparence

Législation empêchant l’échange d’informations avec les autres administrations

Tolérance envers les sociétés -écran ayant une activité fictive.

Estimation des chiffres du pillage  :

800 milliards d’euros évadés des pays du Sud chaque année ;

125 milliards d’euros de recettes fiscales en moins pour les pays du Sud ;

30 milliards suffiraient à éradiquer la faim dans le monde.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), 50 % des transactions internationales transitent par des paradis fiscaux. Ces derniers hébergeraient 4 000 banques, et 2 millions de sociétés - écran. Environ 7 000 milliards de dollars d’actifs dormiraient sur ces comptes, soit plus de trois fois le PIB de la France. Économiste à l’École d’économie de Paris, Gabriel ZUCMAN estime que le montant des avoirs de particuliers détenus dans les paradis fiscaux s’élève à 8 % des ressources financières mondiales.

 N’oublions pas que ce sont les responsables politiques de la très démocratique Suisse, mais aussi, Liechtenstein, Belgique, Autriche, Luxembourg qui légalisent les agissements de ses banques spécialisées dans le blanchiment de l'argent sale. Parmi les pays qui cultivent un fort degré d’opacité, on trouve, outre, la Suisse et le Luxembourg, les Iles Caïmans, Hong-Kong, le Liberia et le Ghana. Mais aussi des membres du G20 comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou encore le Japon.

Au-delà du volume des sommes concernées, l’opacité qui régit ces centres financiers dits « off shore » fausse les analyses économiques (sur la santé d’une entreprise par exemple) ainsi que les règles de concurrence entre les États.

Au niveau mondial, c’est l’OCDE qui coordonne les politiques de lutte contre les paradis fiscaux. En août 2009, la réunion du G20 a voulu marquer un tournant dans la lutte contre les paradis fiscaux, au moins au niveau des intentions. « Il faut en finir avec le secret bancaire », assurait alors les chefs d’États. Aujourd’hui, nombre de responsables politiques et d’ONG dénoncent des déclarations d’intention et déplorent la bonne santé des paradis fiscaux.

Au niveau européen, la directive dite « épargne » a bien marqué, en 2005, une étape dans la lutte contre la fraude même si, comme le relèvent nombre d’experts, son application a rencontré plusieurs difficultés. L’esprit général de la directive consistait à taxer à la source des revenus de l’épargne placés dans les pays européens pratiquant le secret bancaire : la Suisse, le Liechtenstein, la Belgique, l’Autriche et le Luxembourg. Mais l’application de la directive a été jugée décevante par la France et l’Allemagne. Après la gigantesque fraude découverte au Liechtenstein en 2008, la directive a été en partie révisée afin de pouvoir renforcer son efficacité.

« L’Union européenne dispose de moyens de coercition puissants. Elle peut par exemple menacer un groupe bancaire de lui retirer sa licence s’il refuse d’échanger des données à sa demande », explique l’économiste Gabriel ZUCMAN. « Mais si elle a été pionnière dans la lutte contre les paradis fiscaux, la signature de l’accord KUBIK avec l’Allemagne met à mal les efforts de l’UE », ajoute-t-il. Au niveau national, les pays négocient des conventions bilatérales d’échange d’informations avec les paradis fiscaux. « Les listes volées (HSBC en France, UBS aux États-Unis), qui ont permis le transfert de milliers de noms, s’avèrent plus efficaces que l’échange d’informations via les conventions », note par ailleurs Jean MECKAERT auteur en 2010 du rapport du Comité catholique contre la faim (CCFD) sur les paradis fiscaux.

Il faut toutefois se rendre à l’évidence, la lutte contre les paradis fiscaux est au point mort. Le G20 est incapable de combattre efficacement ces centres financiers opaques, car trop d’États membres sont concernés. C’est ce qui ressort d’un rapport publié ce jeudi 13 octobre 2011 par l’ONG CCFD Terre solidaire.

La déclaration du sommet du G20 de Londres en avril 2009 était pourtant sans appel. « L’ère du secret bancaire est terminée », avait déclaré dans leur communiqué final les chefs d’État des vingt pays les plus riches du monde s’engageant à prendre des sanctions contre « ces trous noirs de la finance mondiale » par lesquels transitent près de 800 milliards d’euros chaque année. Une évasion qui entraîne des pertes considérables pour les États entre 350 et 500 milliards d’euros dans le monde, selon la Banque mondiale.

Le réseau de ces paradis fiscaux qui s’étend autour de la City de Londres, où serait placée presque la moitié de tous les actifs bancaires internationaux, s’organise en trois cercles concentriques autour de Londres. Le premier cercle est constitué des trois dépendances de la Couronne britannique (Jersey, Guernesey et l’île de Man). Le deuxième réunit certains territoires britanniques outre-mer (îles Caïmans, Bermudes, îles Vierges britanniques, îles Turques et Caïques, Gibraltar, etc.). Le troisième est formé d’ex-colonies ou protectorats du Royaume-Uni (Hong-Kong, Dubaï, Irlande, etc.), parfois membres du Commonwealth (Singapour, Vanuatu dans le Pacifique Sud, etc.), qui ont gardé avec leur ancienne métropole des liens économiques et politiques très étroits. Ce vaste réseau couvre l’ensemble de la planète, avec des mailles stratégiquement placées à proximité des grandes zones économiques (États-Unis, Amérique du Sud, UE, Chine, pays pétroliers), qui attirent ainsi dans leurs filets une bonne part des capitaux flottants.

D’après certaines estimations, la City de Londres pèserait 20 000 milliards de dollars qui sont cachés en lieux sûrs dans ces paradis fiscaux. Cette masse monétaire pharaonique inégalée n’est soumise à aucune taxe. Elle est possédée par une poignée d’individus qui l’ont détourné des États, des particuliers. Cette masse taxée à 0,01 % assurerait définitivement le plan anti-pauvreté planétaire de l’O.N.U.

Plutôt que de rechercher des accords individuels par des compromis discutables (exemple des Allemands et Britanniques avec la Suisse), il serait temps que les États européens s’engagent ensemble et parlent d’une seule voix pour imposer d’urgence les levées du secret bancaire et mettre un terme définitif en priorité à l’existence des paradis fiscaux qui sont sur le territoire européen, (Ile de Man, Guernesey, Jersey, Andorre, Gibraltar, Monaco, Liechtenstein, Suisse, St. Marin, Malte, Chypre), dont certains encouragent par ailleurs l’évasion fiscale.

S’il fallait mener une guerre juste, si tant est qu’une guerre puisse l’être, afin de résoudre les problèmes actuels du monde, dans le cadre d’une résolution de l’ONU, il faudrait ainsi rétablir par la force la justice et l’ordre à la City de Londres, ainsi que dans les autres paradis fiscaux.

Une Europe forte politiquement et déterminée pourrait facilement mettre en œuvre cette opération. Elle serait plus rapide et plus simple à mener que les interventions militaires en Afghanistan. Envahir, par exemple, Monaco, les îles anglo-normandes ou les Iles Caïmans, dépendances territoriales de la City de Londres, ne serait pas compliqué. Ces pseudo-États ou villes-États n’ayant pas de défenses capables de s’y opposer. Et cela permettrait de récupérer, selon des estimations, 20 000 milliards de dollars.

Ne nous berçons pas d’illusions, l’absence d’une réelle volonté pour faire de l’Europe un espace politique fort avec une gouvernance déterminée à mettre fin, prioritairement, aux paradis fiscaux que sont la City de Londres, mais également tous les autres qui se situent sur le territoire européen, vise à détourner l’argent des États et de leurs peuples, à grande échelle, pour le bénéfice de quelques initiés. En final, la stratégie qui permet de prendre tout l’argent possible, grâce à la bienveillance des pouvoirs politiques, donc des États, oblige ces États à s’endetter, ce qui sert par ailleurs à maintenir La dette, dans ce système monétariste pour deux raisons essentielles :

1 – Elle permet, en faisant payer à très long terme les citoyens, de les maintenir dans une dépendance vis-à-vis du système. Les peuples doivent quelque chose contre le petit confort technologique qu’on leur octroie. Ils ne se révoltent pas ou exceptionnellement et paient car ils ont tous quelque chose à perdre dans la fin de ce système. On les endette pour ça.

2 – Elle assure une rente aux organisateurs de ce système. Tout l’argent payé par les citoyens en impôts ne sert qu’à rembourser la dette ET LES INTÉRÊTS DE LA DETTE… Les systèmes fiscaux encore existants contribuent à alimenter, entre autres, les caisses de la City de Londres et les banques situées dans les paradis fiscaux…

Voilà pourquoi, la France, par exemple, a en 2011, près de 1700 milliards d’euros de dettes. Dette augmentée de 60 % par 10 ans d’une politique monétariste ultralibérale (Chirac – Sarkozy). Quand ils nous disent que la Dette est un problème, ils mentent, car ils vivent de la dette. Leur but n’est pas de la supprimer, mais de s’assurer de son remboursement. D’où les politiques qui sont dites « d’austérité »… Avec les politiques d’austérité, l’argent des impôts va nourrir le magot de la City, via les paradis fiscaux. Au pire, quand les États ne peuvent rembourser, Comme actuellement en Grèce, on récupère les infrastructures et tous les biens publics, en garantie, par leurs privatisations. Privatisations qui vont gaver les spéculateurs sur les marchés financiers, avec pour effet collatéral de la monnaie inflationniste… Mais à terme cela ne s’avérera pas suffisant pour satisfaire leur appétit gargantuesque et on poursuivra la pressurisation des peuples…jusqu’à quand ?...

L’affaire CAHUZAC révélée par MEDIAPART, qui risque d’en placer d’autres sous les Sunlights, aura au moins le mérite d’ébranler, via médias interposés, les murs de la citadelle des évasions fiscales.

 


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10 réactions à cet article    


  • Radix Radix 9 avril 2013 09:52

    Bonjour

    Vous écrivez : « Nettoyer les écuries d’Augias de la politique », alors que ce sont celles de la finance qu’il faudrait curées !
    Les politiques ne sont que la courroie de transmission de ces donneurs d’ordre, il faut bien qu’ils en retirent quelques menus avantages, non ?

    Il vaut mieux s’attaquer à la cause qu’aux conséquences.

    Radix


    • eric 9 avril 2013 10:18

      Quand on est a 56% du PIB dépensé par l’État, tenter de véhiculer encore de telle fadaises est une gageure.
      La dette n’a pas été « inventée par le monétarisme ». Les 500 milliards de dette supplémentaires accumulés sous le quinquennat Sarkozy (chiffres Cour des Comptes) on servis pour l’essentiel a financer les exonérations fiscales décidées par Jospin et Fabius en 2002 a la veille des élections ( vous vous souvenez, ? La cagnotte ?, les cadeaux à ceux qui payent l’impôt sur le revenu ? A l’époque moins de la moitié des français, et concentrés sur l’électorat de base du PS, la classe moyenne sup ?) Les 35 heures, qui ont bénéficié aux même, les transferts de recettes de l’État aux collectivité locales superdépensières et gérées le plus souvent a gauche.
      Après et dans une moindre mesure, il y a eu la crise économique et la relance ( jugée insuffisante par les gauches).
      Enfin, il y a eu l’insuffisance de la baisse des dépenses publiques.
      Cependant, la Cour, a travers son président socialiste, reconnaissait néanmoins qu’on avait affaire à l’effort le plus considérable entrepris pour contrôler la dépense et la hausse de la dette depuis très longtemps.

      Contester ces chiffres, c’est prétendre que les fonctionnaires des finances et impôts, très largement syndiqués a gauche et à l’extrême gauche, seraient délibérément complices d’un complot monétariste, puisque c’est leur travail minutieux qui est à l’origine de ces chiffres.

      Rappelons également que leur position officielle dans le passé a toujours été de dire qu’il était faux qu’il y ait trop d’impôts et que cela faisait fuir des « riches ». Il apportait régulièrement des données montrant qu’au fond, peu de gens partaient.

      Enfin, aux taux ou nous empruntons aujourd’hui, compte tenu de l’inflation, des impôts sur les intérêts, des couts d’opportunités, les gens qui achètent de l’emprunt d’État choisissent la sécurité contre le gain.
      Avec des emprunt a un taux moyen de 1,88% en 2012 contre 2 % d’inflation, le calcul est vite fait. En prêtant à l’État, on limite la perte de valeur de son patrimoine. Je serai vivement intéressés que vous me montriez le contraire....

      En gros, cela signifie que les épargnant ne perdre pas assez vite leur argent pour compenser l’augmentation des dépenses publiques....
      Or ces dépenses, elles explosent en particulier sous l’effet des sur retraites des agents titulaires ( second poste après la dette), scandaleusement supérieures a celles du privé a cotisation très inférieures. A leurs avantages divers et en tous genre. Ainsi, les sur salaires salariaux sont au niveau des allocs a partir de vers l’indice 600 de la fonction publique. Plus on est riche, plus elles sont importantes. Et évidemment, le gouvernement veut réduire, les allocs....des autres, qui sont les mêmes pour tous le monde, financées parles cotisations et non par l’impôt, alors que la branche famille, hors retraite, est structurellement à l’équilibre.
      Tout est a l’avenant.
      Tient, encore récemment, 250 millions d’euro pour la journée de carence des titulaires, quand les 17% de précaires qui font les sales boulots dans le public, n’ont rien du tout.

      Bref, votre discours est, au sens marxiste du terme, un discours d’aliénation, par lequel la classe moyenne socialiste tente de justifier un prélèvement sur la société très supérieur à que sa production de « service public » .

      Cela s’appelle l’exploitation du peuple.


      • Mr Dupont 9 avril 2013 11:22

        Comment , après avoir minimisé son patrimoine pour ne pas avoir à payer l’ISF , peut-on accorder le moindre crédit à Monsieur Hollande sur ses intentions ?

        Elles sont dictées par l’urgence du moment

        Si il avait été à la hauteur de sa fonction présidentielle :

        Il se serait posé quelques questions sur ses responsabilités du pourquoi de cette situation

        Démissionner Monsieur Ayrault dans un premier temps

        Reformer un nouveau gouvernement

        Alors la crédibilité de son éventuelle « opération mains propres » porterait moins sujet à caution


        • Dwaabala Dwaabala 9 avril 2013 12:03

          Ce qui amuse aujourd’hui, c’est que la vertu des grands médias dans la révélation de la vérité se trouve confortée par le travail de Mediapart, qui se trouve ainsi promu à l’insu de son plein gré.


          • louphi 9 avril 2013 14:04

            Daniel MARTIN

            « S’il fallait mener une guerre juste, si tant est qu’une guerre puisse l’être, afin de résoudre les problèmes actuels du monde, dans le cadre d’une résolution de l’ONU, il faudrait ainsi rétablir par la force la justice et l’ordre à la City de Londres, ainsi que dans les autres paradis fiscaux. »

            L’ONU qui mène la guerre contre la finance, contre les paradis fiscaux ! C’est complètement saugrenu comme idée ! C’est faire semblant d’ignorer que l’ONU, c’est la face parlementaire visible de l’oligarchie financière occulte mondiale. L’ONU n’a pas une autre fonction que de couvrir les activités des oligarchies et obédiences financières la plupart du temps occultes dont le sommet constitue le Gouvernement Occulte Mondial (GOM) encore appelé les ILLUMINATIS. Depuis la dislocation et la restauration du capitalisme en Russie par le renversement de Staline en 1953 par le gang trotskiste-krouchtchevien commandité par l’impérialisme, l’ONU est devenue l’institution suprême du blanchiment des affaires du capitalisme mondial dont les paradis fiscaux.

            « Une Europe forte politiquement et déterminée pourrait facilement mettre en œuvre cette opération. Elle serait plus rapide et plus simple à mener que les interventions militaires en Afghanistan. »

            Tous les capitalistes de bonne moralité bêlent contre les paradis fiscaux. C’est très bien. Mais, aucun capitaliste ou partisan n’osera s’ériger contre la cause des paradis fiscaux : le capitalisme. C’est une lapalissade que de dire cela. Tant qu’il y aura le capitalisme, les paradis fiscaux, coffre-forts du capitalisme, loin de disparaître, auront toujours de beaux jours devant eux. Le capitalisme ne peut s’en passer. Toutes les tempêtes des capitalistes de bonnes âmes ne seront que des incantations à la gloire du capitalisme et au pire des vœux pieux, des bêlements inoffensifs.

            Le seul remède possible contre les paradis fiscaux, c’est de renverser le capitalisme par la révolution communiste de type bolchevique, le retour du stalinisme. Tout le reste n’est que de la démagogie.


            • mortelune mortelune 9 avril 2013 16:31

              Médiapart à fait germer les mauvaises graine de la république. Les merdias vont en récolter les fruits et vite labourer les champs pour que d’autres mafieux puissent y fleurir. Je parie mon compte en banque contre celui de Fabius que Médiapart sera de nouveau pointé comme ’complotiste’ avant la fin de l’année. Le peuple crédule retournera aux urnes pour élire d’autres crapules en col blanc et cravate. Ainsi va le monde des dégonflés.


              • Nicolas_M bibou1324 9 avril 2013 17:55

                Enfin un article éclairé sur la question. Je suis d’accord qu’une certaine moralisation de la vie politique n’est pas inutile. Mais je trouve démesuré l’agitation qui a eu lieu autour de cette affaire. Un ministre place des fonds à l’étranger. ET ALORS ? C’est LEGAL.


                D’ailleurs la définition même de l’évasion fiscale, c’est de tourner les règles fiscale à son avantage. Donc c’est légal de s’évader fiscalement. Typiquement, si vous possédez un billet de 5€ chez vous, vous êtes un évadé fiscal. Pourquoi ? Car détenir un billet de 5€ c’est posséder un potentiel d’argent que l’état ne peut estimer.

                A ne pas confondre avec la fraude fiscale, qui n’a rien de légal.

                • eau-du-robinet eau-du-robinet 9 avril 2013 18:33

                  « ....voila une classe politique aujourd’hui particulièrement décrédibilisée »

                  et démasque .... 

                  Voici un copier/Coller de mon dernier commentaire qui s’applique comme un gant à cet article :


                  En 2009 : Sarkozy : magie-magie, « les paradis fiscaux, c’est fini » 

                  Puis en 2013 ?

                  La liste noire des paradis n’existe plus !

                  Nous y sommes donc arrivé au point de départ.

                  Pourrait t-il être autrement ?

                  L’affaire Cahuzac nous démontre qu’une bonne partie des hommes politiques, puis TOUTES les multinationales et d’autres personnes fortunés planquant leur argent dans les paradis fiscaux pour échapper aux impôts.

                  En ce qui concerne la France un nouveau nom à été dévoilé celui du trésorier de la campagne de François Hollande, Jean-Jaques Augier, qui était actionnaire de deux sociétés offshore aux îles Caïmans....

                  Conséquence : En agissent ainsi la pression fiscale sur les autres imposables, nous les travailleurs, ceux qui ne fraudent pas, est quasiment double !

                  C’est un vol organisé par l’oligarchie ... j’irais encore plus loin dans la description de ses pratiques, il s’agit d’une mafia de l’évasion fiscale.

                  ---------------------------------------------------------------------------
                  Caractéristiques d’une mafia source : wikipédia :

                  Six caractéristiques définissent une mafia :

                   -Structuration de l’organisation qui suppose un engagement réciproque de ses membres et un certain nombre de règles internes.

                   -La violence qui est à la fois utilisée pour accéder à des richesses et pour protéger l’organisation par l’intimidation.

                   -La mafia a aussi un rôle social. Les mafieux cherchent à avoir des rôles importants dans des activités de médiation sur le plan politique, social ou économique, en particulier pour la jonction entre la sphère légale et illégale.

                   -Un ancrage territorial. Ainsi tout en ayant des activités internationales. Les mafias cherchent à garder des liens sur leurs territoires d’origine.

                   -La coexistence entre les activités légales et illégales entre l’ensemble des ressources de l’organisation. Seule l’Italie, confrontée de longue date aux phénomènes mafieux, a défini le crime d’association mafieuse.

                   -Le lien avec les classes politiques et les institutions, soit à l’échelle régionale, soit à l’échelle nationale voire internationale. Grâce à cette interpénétration, elle arrive à accéder à certaines ressources, dont des marchés publics. Elle arrive dans certains cas à agir en toute impunité judiciaire parce qu’elle monnaie son soutien à la classe politique à travers l’influence qu’elle exerce sur la société.

                  ---------------------------------------------------------------------------

                  Des banques françaises sont également implique dans le système d’organisation de la fraude ! D’après les fichiers secrets de l’« Offshore Leaks », BNP Paribas et Crédit agricoles émergent comme les deux seules banques françaises accusées d’avoir supervisé la création de sociétés offshore pour des clients avides d’évasion fiscale.

                  L’Evasion fiscale couté la France environ 60 milliards d’Euros par ans !

                  Que fait Bercy pour traquer les gros fraudeurs ?

                  Rien ... par contre Bercy va s’attaquer aux petits gens ... car c’est si simple de se prendre à nous ! Les paiements en liquide de plus de 1000 € bientôt interdits.


                  • Tang Tang 9 avril 2013 20:55

                    L’une des premières règles que l’on apprend en politique c’est que le premier adversaire ou l’ennemi, ce n’est pas le type du camp d’en face, c’est celui qui est à côté de vous ou derrière vous sur la liste dans votre propre parti et qui veut prendre votre place.

                    Quand on s’engage par idéal cela fait un choc .
                    C’est la raison pour laquelle il n’y a pas de journalisme d’investigation.

                    C’est un truc inventé par les journalistes pour se faire mousser et exalté par Hollywood pour se faire bien voir des médias et faire du fric.

                    Les soi-disant « journalistes d’investigation » sont instrumentalisés par ceux (personnes ou groupes ou clans) qui leur fournissent des dossiers compromettants sur leurs rivaux / concurrents.

                    L’expérience a montré que les gens fournissent des dossiers sur leurs copains / concurrents au sein de la même mouvance.

                    Ce wek-end il y a eu une émission sur les Hauts de Seine où il était parfaitement démontré que l’affaire des HLM de Paris, celle des emplois fictifs etc ont été lancé par des balladuriens pour plomber la candidature et le clan chirac.en 1995

                    En retour après 1995 Les balladuriens se sont pris dans la gueule l’affaire Karachi,et celle des vedettes de Taiwan.

                    Plus avant L’affaire Botton avait été lancé par le clan chiraquien pour éliminer les jeunes turcs. Noir, Léotard etc

                    L’affaire Clearstream est un règlement de compte entre chiraquiens, villepinistes et sarkozistes pour la présidentielle de 2012.

                    Dans ces affaires la gauche est hors jeu.

                    Inversement l’affaire de la MNEF où DSK et Cambadélis étaient impliqués est une affaire interne à la gauche La droite n’y joue aucun rôle.

                    Un clan cherche à affaiblir où à éliminer l’autre.

                    L’affaire Cahuzac est une affaire interne à la gauche . Plenel fait juste le postier Plenel est instrumentalisé par ceux qui reprochent aux ex-rocardiens d’avoir eu la part du lion dans le partage des dépouilles (euh pardon des ministères) Economie avec Moscovici, Intérieur avec Valls, Budget avec Cahuzac. Bref les Rocardiens contrôlent Bercy, c’est-à-dire le pognon et les enquêtes sur le pognon (Budget avec Cahuzac).

                    Certains à gauche doivent trouver que cela fait trop.

                    Les rocardiens devenus orphelins de leur patron se rallient à strauss-khan, puis après les malheurs de DSK que tous le monde connait, passent avec armes et bagages (dossiers + fonds+ réseaux) dans le camp Hollande et assurent sa victoire aux primaires puis aux élections.

                    L’argent de la campagne de Hollande c’est aussi celui de DSK ou plutôt celui de ses soutiens.

                    Rappelons que les communicants de DSK (l’agence Euro RSCG) sont devenus ceux de la campagne Hollande dont Manuel Valls était le directeur de la communication.


                    • BA 9 avril 2013 22:55
                      Mardi 9 avril 2013 :

                      Affaire Cahuzac : nouvelles révélations sur les liens de la banque Reyl & Cie.

                      Selon la RTS, un nouveau personnage apparaît dans la galaxie des liens d’affaires tissés par la banque genevoise mise en cause dans le dossier Cahuzac : l’avocat parisien Alain Maillot.

                      Un personnage de premier plan a entretenu des liens d’affaires avec l’établissement genevois Reyl & Cie, a appris la RTS mardi. Il s’agit de l’avocat Alain Maillot, de la grande étude parisienne d’avocats Darrois Villey Maillot et Brochier. Selon nos informations, il aurait apporté à Reyl de riches clients dont les comptes n’étaient pas déclarés.

                      Alain Maillot, joint au téléphone alors qu’il était en déplacement aux Etats-Unis, confirme « bien » connaître Dominique Reyl et son fils François. Il dit les avoir rencontrés il y a « six ou sept ans. »

                      Il concède avoir « effectivement plusieurs clients dont Dominique et François Reyl sont les gestionnaires de fortune. J’ai décidé de m’adresser à eux car leur établissement m’a paru être plus accessible que les grands établissements bancaires, et plus réactif dans le traitement des dossiers », explique-t-il, ajoutant toutefois qu’il s’agit « de trois ou quatre dossiers concernant des clients qui ne sont ni Français, ni résidents ». 

                      Dans un second entretien téléphonique, il s’est cependant ravisé sur ce chiffre : « J’ai réfléchi, il s’agit de deux ou trois clients. »

                      A 68 ans, Maître Maillot est le principal associé de Jean-Michel Darrois, l’avocat de Laurent Fabius.

                      Lundi, le ministre français des Affaires étrangères a démenti, via un article paru dans le quotidien Libération, avoir eu un compte en Suisse.

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