@ BlackMatter
Pour avancer vraiment
dans la réflexion sur la réalité islamique, son rapport aux textes sacralisés
par l’islam et son rapport avec la violence effectivement exercée par cette
religion jusqu’à maintenant, il me
semble qu’il est urgent de situer la conception de Dieu qu’avait le prophète
Mohamed par rapport à celle qu’en avaient les deux grands monothéismes qui
l’ont précédé (et qui, donc, la lui ont transmise).
Plus important que
tout, je crois, c’est la croyance criminogène dans les trois grands monothéismes qui doit être
sérieusement étudiée et fermement dénoncée, ce que, jusqu’à présent, les
théologiens et spécialistes des religions ont refusé de faire. Voyez ici :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-nouveau-pape-devra-supprimer-la-130677
Il me paraît tout
particulièrement important de rompre enfin et une fois pour toutes avec
l’habitude, dans le judaïsme et le christianisme, de considérer que c’est le
peuple juif, alors vu comme « un peuple enfant » qui "se
trompait« sur la volonté criminelle »de Dieu", qui l’imaginait,
lui donnait la forme qu’elle prend dans l’Ancien Testament, etc… Cette
conception constituait une avancée dans la réflexion exégétique quand elle
était exprimée par Spinoza dans le « Traité théologico-politique » ou
par Richard Simon. Elle constitue aujourd’hui une manifeste tricherie, un
véritable refus d’étudier sérieusement les causes de la violence religieuse.
Jusqu’à Benoît XVI
inclus ce sont bien les papes, le magistère, les théologiens et la hiérarchie catholiques
qui ont affirmé, justifié, enseigné, transmis aux générations suivantes de
croyants que, pour ne citer que le plus épouvantable exemple, c’est bien
Dieu qui a commandé le très explicite génocide des cananéens comme il est dit dans le Livre de Josué. Voyez ici :
http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/