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Commentaire de Mmarvinbear

sur Principes fondamentaux pour une nouvelle Constitution


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Mmarvinbear Mmarvinbear 9 avril 2013 11:48

A partir du moment où nous avons affaire à une population importante, je ne crois pas que nous puissions éviter une démocratie représentative. Donc, c’est aux citoyens de choisir leurs représentants et de mettre en place une Assemblée qui soit le plus juste reflet de la Nation.


C’est évident. La démocratie directe ne marche que pour les petites structures sociales. Au delà de 2 300 personnes, la représentation est inévitable.


Il n’y a pas pour moi, contradiction entre le vote par la représentation nationale et la légitimité du Président, qui aura un rôle beaucoup plus représentatif qu’exécutif et monarchique qu’aujourd’hui, qui, depuis l’ère Sarkosy, nous a conduits vers un présidentialisme à l’américaine avec un Ier M. qui n’est jamais que le Ier secrétaire du Président.


A quoi sert une Président qui inaugure les chrysanthèmes ? C’était la fonction du Président de la IIIè république, un régime qui ne s’est pas fait remarqué par sa stabilité gouvernementale. Pour un législatif fort, il faut un exécutif fort pour instaurer un équilibre, sinon le système se casse la figure. Un Premier Ministre est-il nécessaire ? On peut toujours réfléchir à la question. Les USA n’en ont pas par exemple.


Sinécure pour les élus blanchis sous le harnois, il est l’émanation des 30 000 communes de France, ce qui ne correspond plus à l’image de la population actuelle.

Le Sénat a été créé pour contrebalancer l’influence grandissante des métropoles et des citadins. Les ruraux y sont sur-représentés, c’est je pense un axe majeur de réforme.


Je vois plus une Assemblée élue au scrutin de liste national, avec prime à la liste arrivant en tête, et un Sénat élu le même jour de façon directe aussi, au scrutin direct et majoritaire, avec deux ou trois élus par département. Un peu sur le modèle du Sénat américain, qui représente aussi les territoires.


De la même manière, et quoi qu’en pensent certains, les conseils généraux pourraient être supprimés au profit des Conseils Régionaux afin d’alléger le mille feuilles administratif, les doublons, la pléthore de fonctionnaires territoriaux et le nombre des élus. Même si la consultation alsacienne possède une signification à la fois régionale et nationale très momentanée.

Fusionner les conseils, pourquoi pas. Mais pas les départements. Ces unités administratives sont trop liées au territoire. Je pense plus supprimer les cantons, qui ne servent à rien maintenant que les communes s’agglomèrent en communautés. L’ Alsace est un bon exemple de ce qui risque d’arriver autrement.


Ce n’est pas parce que l’on désigne à trois les membres du Conseil Constitutionnel que les désigner à deux serait une « régression ». La qualité des membres importe plus que ceux qui les désignent. D’autant plus qu’aujourd’hui, les deux présidents et le Ier M sont de la même couleur politique. Est-ce une situation idéale ?


C’était le cas aussi avant, mais de l’autre bord politique... Il n’y a qu’en cas de cohabitation que l’on peut avoir des conseillers nommés par des camps différents. Mais pour une fois, les politiques font attention de nommer des personnes qui sont acceptés par tous. En revanche, virer les anciens présidents est une urgence. Ils n’ont rien à faire dans ce conseil.


Le temps disponible qu’un élu accorde à ses concitoyens ne peut se cumuler avec une multiplicité de responsabilités. D’où l’obligation d’avoir été élu local avant que de prétendre devenir élu national afin de connaître les conséquences des lois dans leur application et la réalité du terrain.


Sous la République Romaine, on ne pouvait pas accéder à un poste avant d’avoir pris de l’expérience sous un mandat inférieur. On pourrait s’en inspirer.


Quant à votre utilisation du mot populiste pour vilipender mon désir de restreindre le nombre des ministres, sous secrétaires d’Etat et la masse de conseillers en comm’, de secrétaires de secrétaires et autres chefs de cabinet par-ci et de commissions d’experts par-là, je vois bien que vous avez quelque difficulté à imaginer une diminution des dépenses de fonctionnement au plus haut niveau.


Un ministre, ce n’est pas ce qui ruine le pays. C’est la pléthore de conseillers, spéciaux ou non, dont il s’entoure et qui émargent au budget de l’Etat qui grèvent le budget. Sarkozy a triplé les effectifs de l’ Elysée avec son désir de tout contrôler, instaurant un gouvernement-bis pendant que les ministres en titre faisaient le beau à la télé. C’est là qu’il faut agir.


Je suis du peuple, je suis le peuple et je le revendique haut et fort.


N’oubliez jamais que penser au peuple, ce n’est pas penser à sa place !

« Ne craignez pas le peuple. Il est plus conservateur que vous ! »




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