Toujours à propos de cet article de Vogue paru le 25 février 2011, je voudrais signaler la désinformation faite par Rue89 sous la plume de Pierre Haski, cofondateur de ce site (cédé au Nouvel Obs en déc. 2011 ici) faite bien à postériori puisque l’article le 31/07/2012.
Lequel article « Syrie : comment Vogue s’est « fait avoir » par Asma el-Assad » ICI, évoquant une invraisemblable manipulation « opération de com » de la part de cette First Lady syrienne ... qui plus est, suspectée d’être antisémite  ! (il y a encore pourtant des juifs à Damas, et aucun écho de presse qui indiquerait qu’ils soient inquiétés en raison de leur religion) :

La journaliste raconte qu’elle a été sollicitée par une rédactrice en chef de Vogue le 1er décembre 2010. Sa première réaction :
- « Je ne veux pas voir les Assad et eux-même ne voudront pas voir une juive »...

" Joan Juliet Buck (rédactrice chez Vogue) a été la victime consentante d’une belle opération de com’ destinée à redorer le blason d’un des régimes les plus répressifs du Moyen-Orient, et à accréditer l’idée que le fils de Hafez el-Assad et sa jeune épouse étaient « modernes » et donc nécessairement réformateurs.« 

Dès les premières lignes l’imposture de l’article de Pierre Haski était patente !

 »En mars 2011, au moment où démarrait le soulèvement syrien contre Bachar el-Assad, le célèbre magazine américain Vogue publiait un portrait très complaisant de la femme du dictateur syrien, sous le titre sans nuance : « Une rose dans le désert »...« 

L’article sur Vogue est publié le 25 février 2011, suite à un interview de décembre 2010, donc bien avant le début des manifestations anti-régime et pro-régime pacifiques qui démarrent le 15 mars 2011.
C’est ignorer ou feindre d’ignorer les articles incendiaires de la presse américaine, tel que celui cité + haut de Max Fischer qui date du 28 février2011, soit 3 jours seulement après la publication de ce numéro de Vogue.

La Presse a une grande part de responsabilités dans cette fabrique d’un »dictateur virtuel" ...