La 6ème République m’est un fantasme d’ambitieux Politiques qui croient être à la hauteur d’un De Gaulle, pourquoi je ne crois pas en Mélanchon, c’est bateleur de foire qui n’est rien d’autre un sous marin du ps.
Le programme de Jean-Luc Mélenchon au regard du droit de l’Union européenne (Chronique présidentielles 2012)
Les conséquences politiques et juridiques de la désobéissance
Vous l’aurez compris,
certaines propositions du Front de Gauche sont clairement conditionnées à
la renégociation des Traités européens.
D’autres propositions
n’attendront cependant pas la réussite de cette renégociation puisque le
candidat indique clairement sa volonté de désobéir au droit de
l’Union européenne.
Je ne peux, en tant que juriste, que m’interroger sur cette volonté de désobéissance affichée, qui ne saurait reposer sur aucun fondement juridique,
et par conséquent, sur ses conséquences politiques et juridiques.
L’exemple hongrois, dont la
désobéissance est pourtant mineure au regard des propositions formulées
par Jean-Luc Mélenchon, nous donne un aperçu de l’arsenal
juridique à disposition de l’Union européenne pour sanctionner les
pays membres ne respectant pas les Traités européens. Ces sanctions
peuvent en effet aller de l’amende financière à l’exclusion
du Conseil européen.
En outre, en cas de non respect de la
discipline budgétaire, le Pacte de stabilité et de croissance (renforcé
par le « Six-Pack ») prévoit lui aussi une
batterie de sanction (du dépôt portant intérêt à l’amende).
Nécessaires au bon fonctionnement de
la monnaie unique, les règles de discipline budgétaire, aussi
critiquables soient elles, ont été élaborées et approuvées par
l’ensemble des États membres. Prévoir une désobéissance immédiate
sans concertation préalable pourrait mettre en sérieuses difficultés nos
partenaires européens.
Je doute donc de la
possibilité effective de mettre en œuvre les propositions relatives au
contrôle des capitaux, à la création monétaire et aux règles
budgétaires, sans renégociation préalables des Traités.
A ce titre, je regrette que rien ne soit indiqué quant aux modalités de cette renégociation et aux conséquences d’un éventuel échec de
celle-ci.
En effet, même si l’on
comprend des déclarations de Jean-Luc Mélenchon que celui-ci souhaite,
de part de poids de la France, placer les autres États
européens en situation de renégociation forcée, la lourdeur
institutionnelle pourrait ralentir largement la volonté de changement
qui transpire du programme du Front de gauche. »