La France est un paradis fiscal.
Le quotient familial permet a ceux qui ont une famille de payer moins d’impôts en France qu’a l’étranger. Ca n’existe dans aucun autre pays occidental. De nombreux Frontalier Belges et autres choisissent de payer en France leurs impôts.
Le crédit d’impôt recherche, permet donne droit à un remboursement de 45% des dépenses de l’entreprise sur le poste de la recherche et du développement.
Les zones Franches pas d’impôts.
Les avantages en nature dans les fonctions publiques. Pas d’impôts.
Une société a Saint Martin DOM TOM Français pour s’exonérer de la TVA ?
Le code des impôts Français est le summum de la dérogation clientéliste.
Se moquer des paradis fiscaux c’est comme le maître nageur qui apprend aux autres à nager, mais ne sait lui même.
Est il immoral d’investir ailleurs pour éviter d’être surtaxé ici ?
Il est injuste d’enfreindre une loi juste, mais si précisément on ne l’enfreint pas, où serait l’injustice ?
Et croit-on vraiment que nos lois fiscales, décidées au prix de multiples marchandages entre partis et groupes de pression, ont quelque chose à voir avec la justice ?
Elles sont seulement l’expression erratique de l’évolution de rapports de force. Les impôts sont une question de pouvoir, pas de justice.
Quant aux paradis fiscaux eux-mêmes, on serait malvenu de les montrer du doigt parce qu’ils ont choisi de ne pas écraser leur population de charges comparables à celles qui nous accablent. Ils fournissent au contraire la preuve qu’il existe d’autres choix que celui de l’État fort ou de l’État Providence.
Les paradis fiscaux sont des États souverains, qui choisissent librement leur système économique. Pratiquement tous les paradis fiscaux reconnaissent l’ensemble des libertés fondamentales au moins autant que la France, et leurs dirigeants sont, presque partout, issus d’élections libres.
La misère est à Cuba, pas aux Îles Caïman.
Le chômage endémique de masse est en Martinique assistée par la France, pas aux Bahamas ou aux Bermudes.
Tout indépendant ou salarié Français rêverait de bénéficier des pensions et autres prestations sociales des Suisses.
Il n’est pas fatal que l’État soit toujours, comme le disait Bastiat, « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Des États avec peu d’impôts ne sont pas pour cela archaïques, inefficaces ou injustes.
Ces États sont au contraire l’expression concrète de ce principe énoncé à l’Assemblée Nationale en 1789 : « Un peuple libre n’acquitte que des contributions », soit le prix des services que lui rend le Pouvoir, « un peuple esclave paie des impôts ».