En matière de fiscalité ?
Oui, bien sûr, j’ai des propositions.
Mais cela dépend du cadre dans lequel on fonctionne. Dans le cadre de l’euro qui restera une monnaie de gangsters aussi longtemps qu’il n’y aura pas d’harmonisation fiscale, il est clair que c’est une question qui dépasse largement chacun d’entre nous. Faire des propositions en l’air dans ce cadre, c’est donner des idées à ceux qui maîtrisent le schmilblick, et qui plus est, notre accord de principe sans savoir à quelle sauce nous serons mangés
Mitterrand disait d’Attali : ’’il a cent idées par jour. Je suis le seul à savoir quelle est la bonne’’. Hé oui, c’est clair : c’est celui qui commande qui sait quelles est la bonne. Bien entendu : le chef a toujours raison.
Si c’est dans le cadre d’une République qui maîtrise sa monnaie et ses échanges, alors c’est une autre affaire. Pour moi, l’État doit conserver la maîtrise d’ouvrage de 50 % du PIB. Par ailleurs, il ne doit pas s’endetter pour des dépenses de fonctionnement, ce qui conduit à adopter le principe suivant : instauration d’un impôt progressif sur tous les revenus et dont la limite supérieure des taux serait recalculée chaque année pour être en adéquation avec les déclarations et le budget : équilibre entre recette et dépenses..
50 % parce qu’il y a des choses qui doivent rester dans le secteur non marchand, ou que le privé ne sait faire, ou mal : ça concerne tous les besoins devant lesquels nous sommes tous égaux, et en tenant compte que certains ont plus de besoins que d’autres, je pense aux handicapés, aux enfants et aux vieillards sans ressources.
Et parce qu’il y a des choses que le privé dont le moteur est le profit, fait très bien et mieux que l’État ou les collectivités territoriales.
Sans parler de la législation relatives aux cotisations sociales et à leur redistribution.