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On est d’accord sur la
laïcité, pas sur la religion chrétienne. J’en suis resté très proche mais je
dis et répète inlassablement que les chrétiens, et tout particulièrement les
catholiques, doivent choisir, et
qu’il est urgent qu’ils le fassent.
Ils doivent cesser de
se réfugier dans des raisonnements théologiques tordus et malhonnêtes, en fait
asservis au dogmatisme criminogène qui, depuis 15 siècles, les enferme dans la
mauvaise foi, au double sens du terme, et dans la trahison du merveilleux Jésus
dont ils se disent les disciples.
On ne peut réduire les
énormes et monstrueuses contradictions des interprétations très officielles et
persévérantes de l’Eglise et les
ramener aux simples contradictions (humaines, très humaines et très
compréhensibles) des rédacteurs des textes par la suite sacralisés et, hélas,
dogmatisés dans ce qu’ils ont de pire.
La volonté clairement
affichée par Jésus et exprimée dans les Evangiles était de ne garder que le
meilleur de la religion des hébreux et de le développer au service de
l’humanité.
Ne contournez pas le
fait que, jusqu’au pape Benoît XVI inclus, ce sont les plus hautes autorités de
l’Eglise qui ont affirmé et réaffirmé, avec le pire entêtement indirectement
criminogène, que c’est bien Dieu qui
a commandé les pires massacres qui lui sont attribués dans l’Ancien Testament, dont
un très explicite génocide au moins,
celui des cananéens.
Tout ceci est analysé
de façon détaillée dans mon texte "Benoît
XVI, premier responsable de la violence religieuse" ici :
http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/
C’est le pape, le
magistère et toute la hiérarchie catholique qui persistent à affirmer, de
manière très explicite, que "Dieu
est l’auteur de l’Ecriture Sainte en inspirant ses auteurs humains ; Il agit en
eux et par eux. Il donne ainsi l’assurance que leurs écrits enseignent sans
erreur la vérité salutaire" (nouveau catéchisme passage 136). Le passage
106 précise : « et cela seulement » (c’est moi qui souligne).
Les auteurs de ce
catéchisme (pour le troisième millénaire !) ne croient pas du tout que les textes judéo-chrétiens sacralisés sont des
écrits de « chercheurs de Dieu » et que ceux-ci ont commis « une erreur » en faisant dire à Dieu qu’il appelle à un génocide.
C’est ce qui me fait dire que les catholiques
doivent exiger le plus rapidement possible que leur nouveau pape mette fin à la
vieille et mortifère croyance. Ce n’est pas en défendant des privilèges
indéfendables comme l’exception d’Alsace Moselle qu’ils sauveront le meilleur
de leur religion.