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Commentaire de Jean d’Hôtaux

sur D'un paradis fiscal à l'autre, ils font fructifier leur capital


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Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 11 avril 2013 13:30

@ julius 1er

Vous écrivez :

" Spartacus impose des généralités , souvent difficiles à quantifier par exemple quelques lignes plus haut lorsqu’il prétend qu’en Suisse les minimas sociaux sont élevés, c’est totalement faux !
En Suisse il n’y a pas de salaire minimum, mais des salaires par tranches d’âges et par qualification, ce qui laisse de grandes facilités d’interprétation au patronat, je note que l’initiative référendaire concernant l’établissement d’un salaire minimum en Suisse a été repoussée à plusieurs reprises soit disant que cela serait un frein à l’embauche, dans le même temps on s’aperçoit que comme ici les écarts salariaux entre le haut de l’échelle et le bas ont atteint des écarts stratosphériques !!!!!!!!!!!!!!!!!! « 

1° Minimas sociaux en Suisse : Dire qu’ils sont élevés ou prétendre le contraire n’a pas de sens sans relativiser. Toutefois, on ne peut pas dire qu’ils sont faibles, encore faudrait-il s’entendre sur cette notions de »minimas sociaux« et savoir ce qu’ils recouvrent.
Pour ce concerne les rentes de vieillesse (AVS = rentes de base), je vous invite à consulter le site de la Confédération, ici :
http://www.bsv.admin.ch/aktuell/medien/00120/?lang=fr&msg-id=35271
A cela s’ajoute des rentes complémentaires, variables selon les les cantons, ainsi que les rentes de »2ème pilier« , à savoir les rentes versées par les caisses de prévoyance professionnelles, un peu comparable aux »retraites complémentaires« en France.

2° Salaires minimums en Suisse : Il est totalement faux d’écrire qu’en Suisse les salaires sont pondérés à l’âge des salariés. C’est totalement inexact.
En revanche il est exact qu’il n’existe pas en Suisse de salaire minimum inscrit dans la loi, au sens français du SMIC par exemple. Toutefois cette notion de salaire minimum existe dans les »conventions collectives de travail« par branches économiques et qui servent de références pour les salaires. Ces conventions sont négociées par les partenaires économiques : salariés et employeurs.

3° Ecarts de salaires en Suisse : Ecrire que ces écarts sont  »stratosphériques" est excessif si on les compare ceux qui existent dans les autres pays européens. Par ailleurs le peuple suisse vient précisément de voter par voie de référendum (initiative Minder) contre les salaires abusifs.

Rappelons pour conclure que la situation économique de la Suisse est prospère, puisque le taux de chômage n’est que de 3,4 % et qu’on n’y rencontre pas le paupérisme constaté dans certaines régions de France.

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