Oui, on ne peut que relativiser (sic) sachant que M. Mead est la prêtresse justement du relativisme éthique... normal pour quelqu’un qui a collaboré à des programmes gouvernementaux ayant pour but d’implanter des nouveaux schémas de pensée et d’émotion.
La vérité pour les anthropologues honnêtes :
« Margaret Mead était avant tout une personne d’une incroyable naïveté. Coming of Age in Samoa - destiné à vérifier, à l’instigation de son maître Franz Boas, que les troubles de l’adolescence et la répression sexuelle ne sont pas une fatalité de l’espèce humaine mais ont une origine culturelle - est un tissu d’âneries et de mauvaises observations. (..) comme l’ont établi par la suite des anthropologues du cru (à commencer par D. Freeman, Margaret Mead and Samoa : The Making and Unmaking of an Anthropological Myth, 1983) »
(..) Sex and Temperament in Three Primitive Societies est, sous prétexte d’études ethnographiques en Nouvelle-Guinée, un recueil de trois contes philosophiques qui auraient ravi le public du 18e siècle.
Mais à la lumière de sa théorie de l’inexistence d’une morale naturelle objective, d’autres plus sévères, n’y verront pas une réflexion nourrie de fantasmes, plutôt une tentative de manipulation de l’opinion. C’est facile quand personne n’a les moyens d’aller vérifier si loin ses assertions « scientifiques ». Tout le sel de son activisme est contenu ici : « ne doutez jamais du fait qu’un petit groupe de citoyens sérieux et engagés puissent changer le monde. En réalité, il n’y a que comme cela que le monde change. ». Ses mots enchantent, cela devrait faire frémir car ils ne sortent pas de la bouche de Mère Térésa.
Lire « Le lavage de cerveau : mythe ou réalité »
Par Dick Anthony