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Commentaire de Mathieu

sur La « Sécurité sociale professionnelle » de Ségolène Royal n'est pas celle de Nicolas Sarkozy


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Mathieu (---.---.228.253) 14 février 2007 17:20

Salut,

Moi, je suis toujours content quand on reprend les idées du PC (voir paul Boccara : une sécurité d’emploi et de formation, le temps des cerises 2202), moins quand on les dénature. C’est là un cas de discorde...

Les propositions de SR ne font qu’évoluer vers la fameuse « flexsécurité » et un pas vers le mythe de léconomie sociale de marché ( pour une brève histoire : http://www.economie-politique.org/0504/eco%20soc%20marche.pdf), ce point est bien assumé par le PS d’ailleurs, elle ne fait que reprendre le projet socialiste sur ce point.

Celles de Sarkozy ne sont qu’un faux nez des propositions du MEDEF et du contrat unique. « L’amour est précaire, la vie est précaire, pourquoi le travail ne le serait pas ? » Mme Parisot, en disant cela, semble oublier que ce qui distingue les hommes des enclumes ou d’une huitre, c’est leurs capacités à combattre les aléas de la vie (l’agriculture a bien permit de lutter contre la précarité de la ceuillet, l’élevage à celle de la chasse, la sécurité sociale à la maladie et à la vieillesse...)

La sécurité sociale professionnelle n’est pas uniquement un instrument pour les travailleurs sans emplois. C’est aussi une arme pour les travailleurs en emploi et donc une nécessité pour notre économie. Outre la lutte contre le chômage, il s’agit d’avoir la capacité pour chaque salarié de se former à l’évolution des techniques et des besoins.

Il ne s’agit pas seulement de construire un truc un plus, mais d’avoir une vraie cohérence : il faut une réforme des organismes collecteurs des fonds (actuellement, c’est un macquis qui est antidémocratique et souvent contre productif) ; une réforme profonde de l’assiette des cotisations et de la fiscalité pour favoriser les entreprises dont la plus value demande beaucoup de travail humain qualifié, qui investissent dans la recherche et la modernisation des équipements ; une capacité pour les syndicats et les usagers à définir par la négociation les besoins de formation, du niveau européen au niveau régional. C’est une réforme parmis un tout.

CF : http://www.economie-politique.org/MA06/article%20P%20Boccara.pdf ;

Ceci dit, j’aime bien votre approche des choses. Ayant été salarié qui aidait les chômeur (dans le privé)et chômeur ayant chercher à se reconvertir, je mesure l’urgence de la réforme qui doit se faire.

Le débat est ouvert...


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