Bonjour l’auteur,
la raison de l’entêtement à vouloir mener ces grands travaux ferroviaires n’est motivé que par un seul but : en finir avec le réseau existant.
Alors il faut construire des lignes, mais qui évitent le réseau des gares actuelles. Il faut construire des gares, mais sur le modèle des commerces : aucun espace public mais un espace commercial, et automatisé à outrance - il ne faut plus qu’il y ai d’employés. Tout ceci implique qu’il faut soigneusement éviter de récupérer ou faire avec les installations existantes.
Et - cerise sur le gâteau - tous ces projets doivent bien entendu être menés sous un partenariat public-privé un peu modifié, car c’est toujours l’état qui finance indirectement les travaux, mais sans en avoir ni la propriété, ni même la maîtrise d’ouvrage. Par contre, il devra en payer un loyer exorbitant, et cela quelque soit la fréquentation.
Donc ce sont des lignes hors de prix, dont le fonctionnement est calculé pour être opéré par le minimum de personnes donc d’emploi, qui ne relieront évidemment que des grands centres donc aucune retombée dans les régions qu’elles traversent, et sur lesquelles les états n’auront aucune marge de manœuvre en dehors de payer un loyer sur lequel il n’aura aucun contrôle.
Et dans ma région, il y a la même en préparation (une LGV entre Bordeaux et Toulouse, qui promet d’être un modèle dans le genre ruineux)
Plus qu’un exemple, c’est un modèle qui est en cause là.