Ne suivant pas d’assez près les positionnements du parti de gauche et de ses représentants, vous ignorez donc que ce n’est pas exclu (de quitter l’euro et de faire nos propres règles si l’Europe s’entête à continuer sur cette politique ultralibérale).
D’ailleurs celui que vous critiquez a écrit sur son blog (et l’a également déclaré à la télé) :
"La décision du banquier central Mario
Draghi de ne plus alimenter Chypre en euros jusqu’à ce que Chypre
capitule intervient pourtant après un vote souverain du parlement
national.
C’est un acte d’agression inacceptable. Il montre que l’euro est non
seulement un luxe Merkelien coûteux mais aussi un dangereux moyen
d’action contre la souveraineté d’un peuple. Il s’agit d’un abus de
pouvoir, certes mais aussi d’une alarme qui doit être entendue.
La France ne peut cautionner cette violence sauf à l’autoriser contre
elle-même le cas échéant. S’il faut désormais choisir entre la
souveraineté du peuple et celle de l’euro, la France doit choisir le
peuple.
La décision du banquier central est un tournant dans l’histoire de
l’union européenne. Elle impose un choix : soit changer le statut de la
banque centrale et donc celui de l’euro pour sécuriser la souveraineté
des peuples, soit renoncer à l’euro Merkel.«
Sinon au dernier congrès du parti de gauche, la motion dite de »protectionnisme solidaire" a été adoptée sous cette formulation qui a été préférée à une autre plus consensuelle.
Vous voilà informé.