Les analyses sérieuses (très rarement publiées, très compliquées à
démontrer et même à expliquer sauf entre économistes convaincus) qui
tentent d’être exhaustives dans la prise en compte de toutes les charges
directes et indirectes, démontrent qu’il n’est pas déraisonnable de
considérer qu’une entreprise qui dépense 100 euros pour un salarié lui
laissera au final moins de 20 euros une fois qu’on aura soustrait les
prélèvements sociaux, les impôts directs, les impôts indirects, la TVA,
et les innombrables autres charges obligatoires.
Des sources ?
Et pourquoi retrancher les impôts directs et la TVA du salaire que verse l’employeur ? Si vous voulez parler du taux d’épargne maximale que peut obtenir un salarié de son salaire superbrut, je trouve ce montant assez important. Et personne pour parler de l’immobilier hors de prix qui grève facilement 5 à 10% de pouvoir d’achat, pour le plaisir d’une poignée de multipropriétaires ? Qui oblige les entreprises à consacrer une part trop importante de leur FBCF (investissement) à l’achat de bâtiments ou de terrains ?