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Accueil du site > Actualités > Politique > 2014, l’année de tous les dangers, et de toutes les audaces (...)

2014, l’année de tous les dangers, et de toutes les audaces ?

Les français, qu'il s'agisse de particuliers ou d'entreprises, subissent une pression fiscale inédite, accentuée depuis 2012 (+10% en 2012 après +6,6% en 2011 pour les ménages). Les prélèvements obligatoires (d'une manière générale toutes les taxes ou toutes les charges non fiscales) viennent accroître considérablement les difficultés. C'est le cumul des différents prélèvements, qu'ils soient directs ou indirects, qui représente la véritable charge sur les individus et sur les entreprises.

Les analyses sérieuses (très rarement publiées, très compliquées à démontrer et même à expliquer sauf entre économistes convaincus) qui tentent d'être exhaustives dans la prise en compte de toutes les charges directes et indirectes, démontrent qu'il n'est pas déraisonnable de considérer qu'une entreprise qui dépense 100 euros pour un salarié lui laissera au final moins de 20 euros une fois qu'on aura soustrait les prélèvements sociaux, les impôts directs, les impôts indirects, la TVA, et les innombrables autres charges obligatoires. La taxe Hollande à 75%, absurde et contre-productive pour des raisons que je ne vais même plus évoquer, devient alors toute relative.

Les prélèvements opérés par les institutions sur les revenus des personnes physiques ou morales plongent le système social et économique dans une spirale infernale, que les politiques ont généralement beaucoup de peine à appréhender, comprendre ou même conceptualiser.

Quand les revenus n'augmentent pas plus vite que les prélèvements, les dépenses se font mécaniquement au profit des charges obligatoires, la consommation baisse, produisant ainsi moins de revenus, ces derniers auront naturellement tendance à baisser, augmentant encore les charges et donc les prélèvements, qui eux continueront alors d'augmenter pendant que les revenus continueront à baisser, entraînant la consommation mécaniquement à la baisse également, etc, etc.

Généralement, cet équilibre instable craque très lentement dans la mesure où depuis une trentaine d'années les efforts, toujours en augmentation, imposés aux contribuables sont soigneusement lissés, dilués, il s'agit alors d'une très lente souffrance, qui passe presque pour indolore, ne provoquant pas de brusques crises, ou quelques rares conflits sociaux très bien contrôlés.

Les gens ont ce sentiment de payer davantage, de recevoir moins en échange, mais personne ne sait clairement identifier l'origine du mal, et le temps passe.

Certes l'euro est passé par là entre temps, et il est désormais incontestable que les prix ont augmenté plus vite encore depuis son introduction.

Quand des dizaines et des dizaines de taxes, de prélèvements, de charges directes ou indirectes augmentent de quelques dixièmes en pourcentage, régulièrement, mais jamais au même moment, personne ne peut suivre objectivement les hausses, ni les appréhender dans leur globalité ou dans le temps, et ce n'est toujours qu'après des années d'analyses et une bonne rétrospective qu'on réalise que "les charges sont passées de tel montant à tel autre montant en l'espace de 10 ans, en augmentant de 30% au passage, et on n'a rien vu venir", mais c'est trop tard…

Cette fois, c'est un peu différent, l'augmentation des prélèvements sur quelques années à partir de maintenant est telle qu'on ne peut pas imaginer que cela se fasse sans dommages vraiment visibles.

Certains pensaient qu'on allait en rester là ? Sûrement pas. La marge de manoeuvre en France est encore très importante, le niveau de vie est tellement élevé dans le pays qu'on est probablement pas prêt d'avoir touché le fond. C'est d'ailleurs l'une des principales raisons, trompeuse selon moi, qui fait qu'en France on a le sentiment d'être moins affecté par les crises que nos pays voisins, eux partant de moins haut que nous. Rassurez-vous, au sol, in fine tout le monde est au même niveau.

 

L'année 2013 n'est encore rien par rapport à ce qui attend les français en 2014.

L'effroyable impact lié à la refiscalisation des heures supplémentaires se fera dans la douleur. Les millions de salariés qui ont, à raison, profité du dispositif Sarkozy sur les heures supplémentaires (probablement l'une des meilleures mesures en France ces dernières années, objectivement) et qui ont, toujours à raison, continué à travailler plus pour tenter de gagner plus, vont déguster. La hausse de l'impôt sur les revenus va leur exploser à la figure. L'augmentation sera déjà un peu ressentie dès 2013, puis c'est le plein tarif à partir de 2014.

Les hausses d'impôts validées entre 2011 et 2013 seront vraiment ressenties à partir de 2014.

Gardons également à l'esprit la hausse de TVA qui passe à 20% début janvier 2014 sur l'immense majorité des produits et services, à 10% dans la restauration (et qui baissera, certes à 5% au lieu de 5,5% sur quelques produits de consommation) ayant un impact direct et immédiat sur le pouvoir d'achat des particuliers, et la trésorerie des entreprises (qui avancent cette TVA avant de la récupérer bien plus tard). Ces hausses de TVA vont s'accompagner de hausses opportunistes ou mécaniques de la quasi totalité des prix des produits et services, et pire, plus les produits sont initialement à des prix bas, plus leurs prix augmenteront en pourcentage, par la simple règle d'arrondissement des prix et leur proportionnalité, puis surtout par les hausses en cascades des différents intermédiaires (une hausse de TVA de 19,6% à 20% ne résultera jamais à une "simple" hausse des prix de 2%, mais plus probablement à une hausse catastrophique qui se situera autour de 5%, car entre le prix d'achat du prestataire initial, et le prix de vente final, tous les intermédiaires auront été impacté par la hausse du prix de l'intermédiaire de niveau inférieur).

Tout cela, c'est sans compter sur les 10 milliards encore à trouver pour le seul bénéfice de l'État (et de sa dette financière bancaire) en 2014 et qui résulteront nécessairement, en partie au moins, à de nouvelles hausses de taxes et de prélèvements divers.

Soyons réalistes un instant, ne serait-ce que pour être un peu mieux préparés.

Ce qui attend le pays dans les mois et années à venir, c'est un niveau incroyable de défaillances d'entreprises, un niveau incroyable de dégradation de la trésorerie de celles qui resteront, un coût du travail toujours en hausse, des salaires qui baisseront inévitablement, et sensiblement, un nombre incroyable de gens qui vont s'appauvrir dans leur quotidien, une diminution incroyable des services rendus par les institutions, une baisse incroyable de la qualité générale des services rendus, un niveau incroyable de prélèvements obligatoires, une consommation intérieure qui va continuer à baisser, des exportations qui vont rester à un niveau faible, un nombre incroyable de malades à soutenir, et de nouveaux malades à prendre en compte, un taux de chômage insupportable, et un niveau de rémunération des inactifs terriblement insuffisant. Les rentrées fiscales vont baisser, les centaines de milliers de fonctionnaires français ne seront pas épargnés dans les difficultés.

 

Nos prochains dirigeants politiques vont devoir faire preuve d'une ingéniosité, d'une compétence, d'un self-contrôle et surtout d'une audace folle pour surmonter les crises qui s'accumulent les unes aux autres.

Les solutions objectives à envisager immédiatement sont nombreuses mais la plupart ne figurent pas aux programmes des deux partis politiques dominants.

Le "compartimentage hermétique des risques homogènes" est selon moi la piste à suivre pour limiter l'ampleur et la propagation des difficultés. Cette technique consisterait à identifier tous les risques de même nature, puis de les contraindre provisoirement à leur niveau actuel en permettant ainsi la reconstruction de leur capacité intrinsèque à s'équilibrer. Le lien entre chaque compartiment nécessiterait alors d'être régulé et contrôlé, afin de garantir l'équilibre de l'ensemble.

Au risque de choquer, le protectionnisme est une forme de compartimentage hermétique, la séparation des banques d'affaires et de détail est aussi une forme de compartimentage hermétique, et plein d'autres risques politiquement incorrects pourraient également faire l'objet de compartimentages, comme le contrôle et la régulation des monnaies nationales, le contrôle des énergies stratégiques, le contrôle des matières premières, les flux internationaux, etc.

En réalité, tout est question d'objectifs stratégiques.

En dernier ressort, veut-on sauvegarder l'État ? Ou veut-on sauvegarder la condition des citoyens ? C'est une évidence que l'ultime contrainte d'un gouvernement réside dans la sauvegarde des intérêts de l'État, c'est ainsi. Tout l'enjeu étant de faire croire (ou voir) le contraire. Et comme toujours, l'intérêt des uns fait le malheur des autres. L'Europe n'arrange rien, et pèse.

En attendant la mise en oeuvre de mesures tellement compliquées, tellement douloureuses, ne devrait-on pas commencer par remettre dans les entreprises qui n'espèrent que cela, tous ces millions de chômeurs, en imaginant un dispositif gagnant-gagnant ? Un dispositif provisoire, face à une crise dont on ne voit pas la fin.

La société civile supporte déjà le coût de ce chômage de masse, qu'est-ce qu'il en coûterait donc de plus ?

La France a immédiatement besoin de renforcer la seule entité légale qui produit de la richesse, l'entreprise, et au passage, on aurait intérêt à remonter un peu (beaucoup en réalité) l'estime des seuls qui font les entreprises, les entrepreneurs, appelés aussi "les patrons", vous savez, ceux-qui prennent la majorité des risques.

Réfléchissons. Prenez cet exemple. Un cadre au chômage, qui pourrait animer une petite équipe dans une petite entreprise et probablement dynamiser une activité en berne, est-ce qu'il est heureux chez lui à perdre son temps à chercher un travail qu'il ne trouvera pas, craindre pour son avenir, être payé 60% de son revenu optimal, ou est-ce qu'il ne serait pas mieux dans l'entreprise, qui abonderait son revenu des 40% manquant pendant une durée d'amorçage de quelques années, permettant au passage l'emploi de ses autres collaborateurs, peut-être aussi chômeurs, que l'entreprise abondera également, pour constituer cette petite équipe, qui va dynamiser l'activité, reconstruire du pouvoir d'achat, et relancer la machine…

Souvent, les idées qui marchent le mieux sont les plus simples, les plus logiques, les plus légitimes et les plus évidentes.


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16 réactions à cet article    


  • heliogabale heliogabale 20 avril 2013 11:41

    Les analyses sérieuses (très rarement publiées, très compliquées à démontrer et même à expliquer sauf entre économistes convaincus) qui tentent d’être exhaustives dans la prise en compte de toutes les charges directes et indirectes, démontrent qu’il n’est pas déraisonnable de considérer qu’une entreprise qui dépense 100 euros pour un salarié lui laissera au final moins de 20 euros une fois qu’on aura soustrait les prélèvements sociaux, les impôts directs, les impôts indirects, la TVA, et les innombrables autres charges obligatoires.

    Des sources ?

    Et pourquoi retrancher les impôts directs et la TVA du salaire que verse l’employeur ? Si vous voulez parler du taux d’épargne maximale que peut obtenir un salarié de son salaire superbrut, je trouve ce montant assez important. Et personne pour parler de l’immobilier hors de prix qui grève facilement 5 à 10% de pouvoir d’achat, pour le plaisir d’une poignée de multipropriétaires ? Qui oblige les entreprises à consacrer une part trop importante de leur FBCF (investissement) à l’achat de bâtiments ou de terrains ?


    • Sarah 20 avril 2013 14:53

      Voilà la bobo qui n’a jamais du voir une fiche de paie de sa vie ni une déclaration d’impôts.


      Elle doit laisser ce genre d’affaires bassement matérielles à son comptable.

    • heliogabale heliogabale 21 avril 2013 21:35

      Premièrement j’ai déjà vu une fiche de paye et une déclaration d’impôt étant salarié...

      Deuxièmement, votre commentaire montre bien que vous confondez tout et n’importe quoi...

      Les 20 euros mentionnés correspond grosso modo à un taux d’épargne et un taux d’épargne moyen de 20 euros sur 100 euros de salaire, c’est beaucoup.

      Enfin, un supposé « bobo » qui évoque le boulet que représente l’immobilier dans l’économie française que cela soit pour les primo-accédants, ceux qui ont contracté un prêt-relai, les entreprises, l’Etat (qui verse des allocations logement de plus en plus conséquente, qui subventionne à tort l’immobilier etc.) et l’épargne des ménages (qui passe de 17% à 9% si on enlève l’immobilier) ne peut pas être totalement déconnecté de la réalité.

      P.S : la bulle immobilière française a creusé les inégalités, sachez-le.


    • Talion Talion 20 avril 2013 12:36

      « 2014, l’année de tous les dangers, et de toutes les audaces ? »

      Heu... L’année 2013 n’est pas encore finie et à mon humble avis le second semestre risque d’être chaud.


      • RBEYEUR 20 avril 2013 13:10

        Article qui entreprend une vision didactique sur les phénomènes exponentiels que nous subissons et dont nous savons tous, plus ou moins inconsciemment, qu’ils nous aspirent irrémédiablement vers le bas.

        Il tranche sur la scolastique prétentieuse et affectée d’articles traitant du  même sujet et qui ne font que projeter des bulles en puisant dans le savon liquide frelaté des lieux communs et des formules toutes faites en la matière.

        Il expose, en ayant l’élégance de ne pas citer leur auteur, les théories de John Maynard KEYNES, prophète de l’État providence et du coup de pied en touche footballistique en termes de solutions économiques...

        J’aime bien le principe de compartimentation hermétique que j’interprète comme un protectionnisme intelligent...       
        Si cela n’est évidemment pas la meilleure des solutions dans une économie normale (ne surtout pas confondre avec une présidence normale) il me semble que nous n’avons aujourd’hui pas le choix...

        Mais comment ignorer la réaction publiée ci-dessus : « ...
        Et personne pour parler de l’immobilier hors de prix qui grève facilement 5 à 10% de pouvoir d’achat, pour le plaisir d’une poignée de multipropriétaires ?... », qui rejoint tout à fait, dans l’esprit, la carence mentale du prélèvement à 75% ?

        C’est notre handicap d’une entité gauchouillarde(*) devenue politiquement majoritaire grâce à un système représentatif totalement obsolète.


        (*) Le gauchouillard est un mutant du franchouillard.
        Il en reprend l’insuffisance mentale, l’étroitesse intellectuelle, l’esprit borné et la haine du juif.
        Il y ajoute la frustration, l’envie, la jalousie, la rancœur et l’amertume vis-à-vis d’une aisance qu’il aimerait bien posséder mais qu’il est totalement incapable d’acquérir par lui-même dès lors que l’appropriation de cette aisance exige inventivité, créativité et productivité personnelles.
        Néanmoins, il se considère comme un aryen de la pensée de gauche, un dispensateur de vérités définitives et absolues jamais démontrées, un grand ordonnateur de leçons de morale et de vertu seulement applicables aux autres.
        Par son nihilisme et son négativisme, le gauchouillard suscite le totalitarisme sous toutes ses formes en favorisant, notamment, les desseins les plus conquérants du capitalisme.



        • heliogabale heliogabale 21 avril 2013 21:58

          Que d’amalgames !

          Vous ne pouvez nier une bulle immobilière (cf les publications de Friggit). Nouvel exemple en date, Gallois avoue qu’il a oublié de parler de l’immobilier dans son rapport sur la compétitivité (c’était un oubli de taille) !

          Je suis effectivement pour une fiscalité beaucoup plus progressive. Vous prenez aujourd’hui l’IR+TVA+CSG, on obtient plutôt une flat tax qui a même tendance à devenir dégressive pour les derniers centiles. Allez, fusionner l’IR et la CSG (et supprimer 9/10e des niches fiscales) serait la moindre des choses et d’avoir une dernière tranche à 70%

          Vous étiez majoritaire pendant 10 ans et vos idéaux ont déjà contaminé le PS, arrêtez votre délire de persécution. Seule la peur peut donner autant de véhémence...


        • alain_àààé 20 avril 2013 15:31

          je suis d accord avec l auteur et j ajouterais simple que ce matin en lisant OUEST FRANCE il y avait une interwe du president de conseil sociale et economique qui disait la revolution est a nos portes on ne peut plus faire cette politique et je le crois bien car je le connais bien et j aimerais bien qu HOLLANDE revois sa copie moi qui a perdu 200 eurs depuis l éléction d HOLLANDE et mémé nous sommes des milliers a qui il a enlevé la pension que je touchais depuis plus de 12 ans


          • zelectron zelectron 20 avril 2013 16:18

            et virer 1 million de fonctionnaires/assimilés et territoriaux (y compris certains personnels d’EDF, SNCF et autres monopoles ...) sur un programmes de 10 ans, sauf enseignants de terrain et hospitaliers de base ? pour faire place aux PMI et ETI pratiquement seules créatrices de richesses d’avenir (secteurs industries manufacturières et agri-agroalimentaire)


            • Denzo75018 20 avril 2013 17:46

              Ah le changement en plus d’être maintenant c’est en fait facile : Vous augmentez les impôts sans même penser à réduire le train de vie de l’état et encore moins à vouloir réformer en profondeur pour du moyen/long terme ....

              Cela ne vous rappelle-t-il pas 1789, sans le « pain » jeté des grilles du « chateau » par la 1ière Dame au peuple !?


              • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 20 avril 2013 20:08
                Bonsoir Mr Rimmel

                Les français, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises, subissent une pression fiscale inédite, accentuée depuis 2012 

                depuis vingt ans la France diminue les charges des entreprises


                Cadeau au CAC 40



                Les analyses sérieuses (très rarement publiées, très compliquées à démontrer et même à expliquer sauf entre économistes convaincus) 

                On est trop ignare pour comprendre que les riches « est c’est tant mieux pour eux » 

                Français Payent proportionnellement moins d’impôts que la populace.



                Selon un rapport de la socialiste Nicole Bricq, rapporteur général du Budget au Sénat, les baisses d’impôt de Sarkozy auront coûté près de 62 Mds€ fin 2011. Mais le chiffre devrait être moins important l’an prochain. Car, depuis 2010, le gouvernement ne cesse de décider de hausses d’impôt — parfois déguisées — pour regarnir ses caisses. A en croire la parlementaire, qu’on ne peut pas suspecter d’être pro-Sarkozy, les « cadeaux fiscaux » se monteront, fin 2012, à 49,8 Mds€. Une somme rondelette, d’autant qu’elle correspond à de la dette supplémentaire

                Source les parisien. 




                Je suis artisan, je paye toutes mes charges et je vie correctement
                parce que il y a encore un peu de boulot, Mais je sais cela ne va pas durer.

                maintenant ce serait bien « pour le pays » que les entreprise du CAC payent leurs charges 
                au même taux que nous, et surtout sur leur chiffres réelle, donc avant qu’ils n’en dissimulent la moitié dans les paradis fiscaux.


                L’effroyable impact lié à la refiscalisation des heures supplémentaires se fera dans la douleur. Les millions de salariés qui ont, à raison, profité du dispositif Sarkozy sur les heures supplémentaires (probablement l’une des meilleures mesures en France ces dernières années, objectivement) et qui ont, toujours à raison, continué à travailler plus pour tenter de gagner plus.

                Pour réduire le chômage nous devons partager le travail, Sarkozy a fait n’importe quoi,
                Cela était un cadeau de plus aux entreprise.



                La hausse de l’impôt sur les revenus va leur exploser à la figure. L’augmentation sera déjà un peu ressentie dès 2013, puis c’est le plein tarif à partir de 2014.

                Merci Sarkozy


                des salaires qui baisseront inévitablement, et sensiblement, un nombre incroyable de gens qui vont s’appauvrir dans leur quotidien, une diminution incroyable des services rendus par les institutions, une baisse incroyable de la qualité générale des services rendus,

                Effectivement cela se durcit


                Il y en a pour qui c’est qu’en même moins difficile


                De qui se moque t’on ??

                Les solutions objectives à envisager immédiatement sont nombreuses mais la plupart ne figurent pas aux programmes des deux partis politiques dominants

                Ça c’est un vrai problème qu’il n’y ai que deux partis politique en France, 

                Pour les médias.

                Le « compartimentage hermétique des risques homogènes » est selon moi la piste à suivre pour limiter l’ampleur et la propagation des difficultés. Cette technique consisterait à identifier tous les risques de même nature, puis de les contraindre provisoirement à leur niveau actuel en permettant ainsi la reconstruction de leur capacité intrinsèque à s’équilibrer. Le lien entre chaque compartiment nécessiterait alors d’être régulé et contrôlé, afin de garantir l’équilibre de l’ensemble.

                Au risque de choquer, le protectionnisme est une forme de compartimentage hermétique, la séparation des banques d’affaires et de détail est aussi une forme de compartimentage hermétique, et plein d’autres risques politiquement incorrects pourraient également faire l’objet de compartimentages, comme le contrôle et la régulation des monnaies nationales, le contrôle des énergies stratégiques, le contrôle des matières premières, les flux internationaux, etc.

                Voir parlez d’une croissance à zéro, c’est a dire le même PIB qu’en 2012 ?

                Personnellement vivre avec la même chose qu’en 2012 pourquoi pas, le problème ces que déjà en 2012 nombre de nos compatriotes avaient de gros soucis financier.

                Les gens ont voter pour un partie de gauche, et la vu comment cela à démarré il y a trahison.

                Pour la scission des banques si vous préconisé une séparation totale des banques,
                Je suis d’accord avec vous, personnellement je suis persuadé qu’il faut nationalisé la monnaie, et peut être trois ou quatre grosses banques qui jouent un peu trop au casino




                Mais aussi la sortie de l’euro et de l"OTAN et un retour urgent à la régulation de la circulation Des capitaux et des marchandises, je suis d’accord aussi.

                En attendant la mise en oeuvre de mesures tellement compliquées, tellement douloureuses, ne devrait-on pas commencer par remettre dans les entreprises qui n’espèrent que cela, tous ces millions de chômeurs, en imaginant un dispositif gagnant-gagnant ? Un dispositif provisoire, face à une crise dont on ne voit pas la fin.

                La société civile supporte déjà le coût de ce chômage de masse, qu’est-ce qu’il en coûterait donc de plus ?

                Partageons le travail


                Nous devons retrouver notre souveraineté, donc sortir de l’OTAN et de l’Europe.
                Puis pourquoi pas mettre en place une coopération commerciale équitable et intelligente avec nos cousins, italien, espagnol, et portugais, respect de la biodiversité, arrêt du gaspillage alimentaire et la pollution de l’eau et de la terre, protéger les abeilles, énergie renouvelable, RD ..... Une monnaie commune et un droit du travail commun ??

                Remettre en service et étatisé l’industrie stratégique et militaire, emploi sur notre territoire et RD pour garder notre souveraineté. Mais aussi etatisation de la gestion de l’eau et les énergies.

                Remettre complètement à plat la fiscalité, on la simplifié, et elle devient équitable, plus on est riche et plus ont paye. On met en place une charte de type Philadelphie, et les pays ne la respectant pas seront fortement taxer sur leurs produits qu’ils voudrons importé chez nous... Il y a encore d’autre idées et beaucoup de travail sur la planche, mais si nous voulons un avenir juste et heureux pour nos enfants, nous devons revenir à plus de raison et de partage.


                Pour finir Un extrait du texte de Mr Michel Koutouzi

                A entendre José Manuel Durao Barroso, Wolfgang Schäuble, Pierre Moscovici et tant d’autres le mot clé d’une politique consiste à ce qu’elle soit sérieuse.Suffisamment pour que l’Etat puisse perpétuellement emprunter sans jamais mettre en cause un systèmepolitique qui subventionne le marché pour qu’il puisse, à son tour, prêter au « subventionneur ». Qu’avec ce système les Etats finissent par devoir au marché autour de 100/100 de leur PIB (c’est à dire, rappelons-le, ce qu’un peuple entier produit en une année), n’a pas l’air d’entamer leur sérieux. Par contre, une famille qui se trouve dans cette situation est considérée par les mêmes comme totalement irresponsable, à la limite de la démence et qu’il lui faut d’urgence consulter un spécialiste.

                De nouveau, à part être des bouffons, nos élites se croyant sérieuses, semblent être tombés avec la dernière pluie. Pourquoi donc les rois de France, les princes allemands et italiens, les empereurs romains, les tzars de Russie - et on en passe -, ont fait, à maintes reprises, faillite ? Par ce que ils n’imposaient (et très durement) que les plus pauvres de leurs royaumes, laissant les autres faire tranquillement fortune. Pourquoi ont-ils sombré ? Par ce que les exemptés d’impôt sont devenus plus riches que les royaumes et les empires, au point de dicter leurs désirs à l’exécutif et à imposer leurs propres lois, profitant, jusqu’à la dernière minute, jusqu’aux révolutions et l’arrivée des « barbares », de la déliquescence des royaumes dont ils faisaient pourtant partie ; jusqu’à qu’ils sombrent eux mêmes, passant des délices égoïstes de l’opulence à la guillotine.

                Cordialement

                Franck



                • superyeti superyeti 21 avril 2013 09:54

                  @ l’auteur, vu votre CV, c’est certain que vos seules préoccupations sont les patrons, surement pas les ouvriers.

                  @ zelectron,
                  et virer 1 million de fonctionnaires/assimilés et territoriaux (y compris certains personnels d’EDF, SNCF
                  Sauf que Sarko entre temps a tout fait pour que les fonctionnaires restent plus longtemps, moi même étant cheminot doit me taper 2 ans et demie de plus grâce a la fameuse décote a cause de la réforme sur les retraite. 


                  • zelectron zelectron 25 avril 2013 15:17

                    Sarko est un ex-baveux, il n’a jamais rien compris ni à la Politique (la politique avec un petit « p » si) et encore moins à l’économie


                  • vesjem vesjem 23 avril 2013 14:01

                    et la sélérate ANI , on en parle ? 


                    • L'enfoiré L’enfoiré 25 avril 2013 18:56

                      « 2014, l’année de tous les dangers, et de toutes les audaces ? »


                      Cela, en tant que belge, c’est encore plus vrai ? Année d’élections.

                      • L'enfoiré L’enfoiré 25 avril 2013 20:01

                        Et cela commence par des livres.


                      • Laurenzola Laurenzola 27 avril 2013 20:19

                        D’un côté une croissance qui ne reviendra pas, et pour cause, elle est directement liée à la pénurie des ressources à venir, et de l’autre le remplacement progressif de l’ensemble des tâches peu qualifiées à moyennement qualifiées encore réalisées par des Hommes, par des machines.


                        Mais ceci n’est pas une fatalité pour notre civilisation, c’est plutôt même une opportunité pour l’Homme de se libérer progressivement du travail marchant basé sur un modèle consumériste, pour exercer une activité qui répond à la fois à ses aspirations, et ses besoins matériels réels, sans entraver le développement des pays pauvres, sur un modèle coopératif, favorisant la relocalisation des activités industrielles, artisanales et des services, pour diminuer au final l’empreinte écologique de l’activité humaine.

                        J’en profite pour vous inviter à signer cette initiative européenne sur le revenu de base, outil nécessaire pour que tout ce que je viens de dire ne reste pas une utopie, mais devienne une réalité tangible, défendu par de plus en plus d’économistes.

                        http://basicincome2013.eu/ubi/fr/le-revenu-de-base-les-videos
                         

                        Merci de faire passer le message.

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