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Commentaire de L’enfoiré

sur Il y a un an, Paul Villach nous quittait


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L'enfoiré L’enfoiré 21 avril 2013 13:23

Cher Poilvache,

Un an sans trouver chez toi de commentaires vaches
La haut, avec ta carte de visite prestigieuse
Ton savoir a dû élever ton pouvoir
Tu n’y as plus le temps de t’asseoir
Tu avais bien à toi une foule de concepts
Que tu entrais alors qu’ils n’étaient que des préceptes
Que évidemment, tu espérais le plus fumeux
Alors que parfois ils viraient dans le pompeux
Avec ton marteau à répétition tu enfonçais le clou
Alors que les lecteurs se perdaient de partout
Parmi eux, certains te suivaient, t’aimaient
D’autres dans leur coins sombres te haïssaient
A ton insu, comme un enfoiré, je t’analysais
Et dans le fond de mes pensées, je souriais
Le plus grave aurait été l’indifférence
Ce n’est qu’elle qui fait la différence
Dans ce bas monde, entre mourir et exister
Dans le fond, aussi entre sourire et pleurer
A chercher pour découvrir l’intériconicité
N’était-ce pas, en bout de course, un leurre
Que l’on trouve au fond du tunnel en pleine chaleur
Et qui n’est que comprendre le monde et sa complexité
Adieu l’artiste qui se voulait celui des mots
Bonjour les autres qui n’étaient que des sots.
Que l’on rejette par erreur dans le bac à sable 
Que l’on estime à tort comme minables
Quand on sort de la grande scène
Et qu’il faut respecter sous forme d’un modeste poème. 

L’enfoiré


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