La question n’est pas là où vous la situez car vous confondez deux plans : celui de but et celui des moyens. le but est l’égalité sociale entre hommes et femmes dans une situation qui est profondément inégalitaire, tout au moins en ce qui concerne le pouvoir formel (hiérarchique). S’il n’est d’autres moyens de vaincre cette inégalité pour assurer cette égalité, alors, comme parfois il n’est d’autre moyen de faire la guerre pour avoir la paix, il faut avantager les femmes (quota) temporairement, en tant que cet avantage n’est qu’un correctif à un désavantage réel. Celui-ci disparu la nécessité de maintenir cet « avantage » (qui n’en est pas un), cessera.
Ceci vaut pour tous ceux qui sont victimes d’une discrimination par le seul fait de leur sexe et de leur race ou de leur prétendue religion, sauf celle qui revendique le maintien des inégalités. Question de logique pragmatique : qui veut la fin veut les moyens, ainsi dans le domaine sportif (voile) on peut introduire des « handicaps » pour juger, dans l’égalité, des résultats entre les compétiteurs.
La juste question est donc bien de savoir à partir de quand un avantage-correctif temporaire devra cessé, c’est à dire quand l’égalité réelle des chances sera atteinte grâce à ce correctif. Ce sera difficile mais pas impossible, dès lors que nous disposons d’indicateurs fiables.
De la place des femmes dans la cité
Le rasoir philosophique