J’ai globalement la même vision, bien que française vivant en Franc et loin d’être jeune comme vous, puisque grand-mère.
Ma fille a décidé de rentrer et rester définitivement en Equateur, après être venue passer 18 mois en France avec son mari ... effarée par l’expansion d’un racisme et d’une haine de l’autre décomplexée croisée tant dans la rue que sur le net couplés à un comportement de mouton bêlant se laissant conduire à l’abattoir sans bouger face à toutes les lois visant à légaliser la misère pour le plus grand nombre et à criminaliser cette misère et toute contestation de la tyrannie en vigueur.
Je l’avais prévenue du climat qui prévalait en France et de son aggravation continuel, alors qu’elle était depuis 3 ans à l’étranger, mais ça lui a fait un choc toutefois. De vivre ailleurs lui a donné un recul qu’elle n’avait pas, ce qui ne signifie pas que ce soit absolument nécessaire pour développer son esprit critique et son champ de conscience, mais ça aide sûrement de pouvoir comparer.
Maintenant ne soyez pas étonné que votre article soit moinssé, le français est majoritairement très arrogant et prétentieux, il se considère très supérieur aux autres peuples, de naissance et non de part son comportement, qui ne saurait faire l’objet d’aucune critique ... il fait tout mieux, il sait tout mieux que tout le reste du monde, et en tant que touriste à l’étranger c’est souvent une plaie, il critique tout, estime en savoir plus sur le pays que les locaux, etc ...
Bien sûr tous les français ne sont pas ainsi, mais si l’on considère que la « norme » est le comportement du plus grand nombre, alors on peut décrire ainsi « l’esprit français ou de la société française ».
Et c’est un problème profond qui traverse toute les classes sociales et l’échiquier politique malheureusement. Il faut un fond propice pour que la propagande de haine, même martelée puisse prendre racine et croître, un fond d’obscurantisme et de peur, une incapacité à l’ouverture à l’autre et au monde, bref un fond qui est aux antipodes de l’image que veulent avoir d’eux-mêmes les français. Et moins nous acceptons de faire face à ce que nous sommes, en déni de nos comportements, prétendant parer de vertu par des discours vides des actes, finalement répugnants, et plus nous nous enfonçons dans la barbarie et le facisme.