"Au lieu de regarder les situations à travers votre petit bréviaire de
révolutionnaire d’opérette, songez à demander leurs avis à ceux qui sont
concernés, sur place, et vous aurez une vision plus claire de la
situation.«
Ma propagande à deux balles vaut bien votre argumentaire de vieux colonialiste mal embouché..
Pour ce qui est de la situation je fais confianceà des militants comme Aminata Traoré qui ont une vision claire de la situation et sont bien éloignées des poncifs de vos amis de la Françafrique que vous défendez ici bec et ongles. Aminata Traoré que le gouvernement impérialiste français empêche de s’exprimer parle bien de » guerre de pillage des ressources« ....
» Les militants maliens opposés à l’intervention française doivent pouvoir venir en France s’exprimer !
Aminata Traoré (ancienne ministre démissionnaire de la culture du Mali,
initiatrice de l’appel des Femmes du Mali contre la guerre), a été
invitée à Paris pour exposer ses prises de position contre
l’intervention française au Mali, lors d’une réunion publique prévue le
22 avril à l’AGECA et intitulée « Non à la guerre au Mali ! Retrait des troupes ! ».
Lors du Forum Social Mondial de Tunis, elle déclarait en effet : « La
guerre qui a été imposée aujourd’hui au Mali n’est pas une guerre de
libération du peuple malien, mais une guerre de pillage des ressources.
Je regrette que nombre de militants se trompent de défi en soutenant une
guerre qui est une guerre de positionnement pour une ancienne puissance
coloniale ».
Aminata Traoré, qui s’est vue accorder un visa
pour se rendre à Berlin du 17 au 19 avril, a été informée par
l’ambassade d’Allemagne que la France a empêché l’obtention d’un visa
pour tous les pays Schengen.
Comment ne pas faire le lien entre
les convictions politiques d’Aminata Traoré et le fait qu’elle soit
persona non grata en France ?
Cette censure d’une militante
antiguerre malienne est scandaleuse. Ce n’est d’ailleurs pas la première
fois que l’Etat français procède de la sorte, puisque Oumar Mariko,
Secrétaire Général de SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et
l’Indépendance), a été renvoyé au Mali au printemps 2012 alors qu’il
était en transit à Roissy pour se rendre aux USA. Il n’a toujours pas la
liberté de circuler à l’heure actuelle.
Nous exigeons du Quai d’Orsay de ne pas faire obstruction à la venue en France de ces militantEs, aujourd’hui comme à l’avenir.
Premiers Signataires : Alternative Libertaire (AL), Association
Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA),
Emergence, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires
(FUIQP), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti des Indigènes de la
République (PIR), Sortir du Colonialisme."